Thèmes déjà partagés et toujours d’actualité
Notre livre
parution août 2017
Quelques uns de nos écrits :
Une sexualité qui honore le cycle lunaire-femme
Le plan, la boussole, l’itinéraire, le but Une conjugaison particulière Bonheur de mon féminin mature Avez-vous des questions... adolescence et séxualité Un abus répété et toléré S'enrichir en accumulant plein de petites dettes Une histoire sans fin A la source de la Joie Règles, menstruations, saignements et enfin... des Lunes Sacraliser la sexualité Parfum de Femme Les émanations, une puissance subtile au féminin La femme et le cycle lunaire, 1er volet La femme et le cycle lunaire, 2ème volet La femme et le cycle lunaire, 3ème volet La femme et le cycle lunaire, 4ème volet Réflexions sur la femme sauvage Notre ventre, oui, un vrai cerveau Un collier aux perles infinies Apprendre à se séparer Préconception, conception et conscience Femmes, filles de la Terre Orgasme joie et plaisir vivant Une écologie globale... de l'être humain Mystère de la relation parents-enfant |
Bénédiction de l'Utérus : retour à la Souveraineté
Couple de Force Une responsabilité-femme Travail de Femme et Jeu d'Enfant Le cycle, le sang des Lunes Cycle de Vie- Lorsque le Soleil contient la Lune Roue Médecine - Cycle lunaire - Saisons de la Vie Prêtresse par Nature - Calice de Feu et de Sang De la rivalité à la Sororité : Cri du cœur La voie des Émotions Émotionnellement vivante et entière Le nouveau couple, un compagnonnage sacré Le couple : de l'illusion à la plénitude Pré-ménopause : à l’aube d’un nouveau jour Deux saisons de la vie Puissance et pouvoir de la Réceptive-Passive Hommage à mes seins Lorsque la Lune marie le soleil L'une en l'autre L’Esprit du Cercle de Femmes Cercle de Femmes : le cercle et le centre Célébration de passage pour la ménopause Beauté Simple Chemin d'éveil, égo et libération Réflexions : chamanisme et enseignement |
Les textes au complet se trouvent un peu plus bas... Belle lecture !
Merci pour ce moment de partage. Vos réflexions sont les bienvenues.
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Une sexualité qui honore le cycle lunaire-femme

Nous avons souvent traversé ensemble ce cercle menstruel avec ses quatre saisons propres à la femme lunaire. Les caractéristiques de chaque semaine que nous avons appris à décoder et intégrer dans notre vie de femme sont vivantes, entières et fidèles à elles-mêmes et ceci quels que soient les événements extérieurs auxquels nous sommes confrontées. La sexualité ne fait pas exception à la règle et suit ce même mouvement.
Voici le temps privilégié des Lunes, c’est la première semaine du cycle.Tournées vers l’intérieur, concentrées sur les nouvelles graines que nous allons semer, nos énergies sont rassemblées autour de ce projet en devenir. Nos émotions sont à fleurs de ventre et ce ventre-femme est complètement occupé par l’alchimie qui y a lieu. C’est vraiment le plus intense moment d’intériorisation du cycle. Les Lunes, sang de vie et sang de mort, s’écoulent et notre tâche de femme-calice est à son apogée.
Silence, prières, lectures et musiques sacrées, rituels des Lunes, semences, consécration, lien avec la nature...voilà ce à quoi nous aspirons, voilà ce qui fait partie en premier lieu de cette première semaine du cycle menstruel.
Notre ventre est souvent lourd, parfois même douloureux. Nous sommes engagées corps, âme et esprit dans un travail intérieur personnel et collectif…
Y-a-t-il une place pour de la sexualité? Est-ce que la femme lunée souhaite réellement des jeux intimes, de la pénétration? Ou bien est-ce une fois encore ce patriarche intérieur qui décide pour elle et qui clame haut et fort : « De la sexualité en tout temps, mon mari en a besoin! »?
Soyons honnêtes avec nous-mêmes et honorons ce temps des Lunes comme cela nous convient. Et si il arrive que la sensualité nous y appelle, laissons-nous inspirer avec simplicité. La femme est porteuse de Lunes, c’est elle qui décide, pas de compromis!
Et puis, bientôt, l’énergie du printemps va se manifester. Elle nous appelle vers le monde extérieur et nous nous réjouissons de recevoir cette force qui fait apparaître les premières pousses des graines semées au temps des Lunes. Nous suivons ce fil inspirant, cette impulsion et la sensualité redevient une part vivante de notre corps. La vie s’éveille, les hormones s’activent gaiement, tout est possible… Nous cherchons du nouveau « feuillage » et les visites en magasin sont fructueuses : notre garde-robe s’enrichit de pétales colorés et nous sommes prêtes à partager nos dessous fleuris avec un amant. Nous apprécions ses avances, ses invitations, ses cadeaux et nous jouons le jeu de la séduction avec plaisir. Oui, nous jouons le jeu sans pour autant nous y donner pleinement. C’est le printemps, notre sensualité est à l’image des bourgeons qui vont éclore sous le soleil printanier : une force nous pousse en avant, nous invite à nous ouvrir; nous préparons nos émanations et nos parfums sans les offrir totalement. C’est comme si un aspect de la jeune fille qui vit en nous se manifeste à ce moment-là : de la sensualité, oui; de la sexualité, oui; mais sans envolée sauvage. Nous redécouvrons avec plaisir et joie le bonheur de la sexualité.
Lorsque l’ovule rayonnant se met en route à la troisième semaine du cycle, nous sommes radieuses et complètement tournées vers l’extérieur. Le fruit est mûr, il est temps d’y goûter! Dentelles, parfums et rires se tissent dans nos émanations. Toute l’artillerie de la séduction est en fonction. C’est un feu d’artifice absolument magique et naturel. La sensualité nous sort de partout, nous le savons, nous en jouons et nous attirons notre amant dans les jeux de l’amour et de la sexualité avec délices...et avec succès!
Notre ventre est prêt à porter la vie. Toute la Nature le sait et encourage la fécondation. Toute la Nature-femme en nous le perçoit et le souhaite ardemment.
Nos orgasmes sont fulgurants et porteurs de fruits, cela est certain! Les fruits peuvent être un ovule fécondé ou bien un projet sacré.
Et nous voilà face à une réalité qui parfois, souvent, mange notre élan sensuel : la contraception. Elle n’est pas le thème de ce partage, mais elle en fait partie entièrement.
Une contraception de laboratoire chimique trouble l’harmonie et le naturel du cycle et la plupart du temps cette sensualité « brûlante » de l’été disparaît petit à petit sans que nous nous en rendions compte.
Femmes, ce sont nos ventres, nos sexes, nos hormones! Nous avons droit à la liberté, à la santé et à la souveraineté jusque dans nos profondeurs! Aujourd’hui de nombreuses femmes choisissent une contraception naturelle. Je m’en réjouis avec elles, pour elles, pour Mère-Terre et je me réjouis de tous les chants d’orgasmes-femmes qui d’écho en écho peuplent la terre et le ciel, qui de mont en mont épousent les chœurs d’orgasmes-hommes…
L’imagination vibrante qui nous visite en cette semaine d’été de notre cycle est un outil majeur sur notre chemin, osons donc en faire emploi sans modération!
Une nouvelle semaine commence, déjà la mort visite nos entrailles. L’ovule n’a pas été fécondé, le cycle de vie achève. Nos parfums et nos dentelles sont oubliées, nos émanations se dissipent et notre sensualité se met en sourdine.
Comment pourrions-nous être attirantes avec nos ventres ronds et lourds que nous peinons parfois à dissimuler?
En fait, toute occupée à écouter le message lancé par notre ventre, nous commençons à refermer nos portes pour vivre notre deuil en paix...et seule! Seule? Vraiment? Non, évidemment! C’est tout l’inconscient collectif féminin planétaire, débordant de douleurs, qui nous accompagne pendant l’automne. Si nous écoutons mieux et que nous nous préparons, nous entendrons aussi tout le conscient collectif féminin sacré planétaire qui chante la Sororité et la beauté de la femme.
La vie continue. La mort en fait partie.
Malgré notre envie de solitude et de tranquillité, malgré notre ventre rond et nos seins gonflés, nous aimons que notre amant prenne soins de nous et nous séduise avec délicatesse. Nous sommes moins sensuelles; les hormones suivent leur cycle naturellement. Pourtant si nous recevons de l’attention et de l’invitation, nous sommes capables de permettre à l’amante en nous de se laisser jouer et séduire, de se détendre, d’oublier que nous n’avons rien à nous mettre parce que nous sommes trop ceci ou pas assez cela…
Sur la roue de mon cycle où j’ai noté pendant des décennies les dates de mes Lunes, j’y ai aussi lu sur le cadran de l’automne : « Folies possibles ». Mon compagnon avait observé que même un orgasme complètement fou et digne de la période d’ovulation est le bienvenu et tout à fait possible, même pendant cette troisième semaine du cycle.
Ainsi, nous voyons que tout est juste tant que l’amour et le respect font partie du plan.
Lorsque le cycle lunaire se fond dans le grand cycle planétaire toutes les saisons se chevauchent et tous les mouvements hormonaux se modifient. Pourtant le travail et la sexualité de la femme ménopausée ne diminuent en rien. Il y a simplement un changement de niveau. Le cycle se poursuit calqué sur les lunes nouvelles et les pleines lunes dans le ciel de notre univers.
La sexualité et la sensualité se tissent différemment. La contraception n’est plus un souci. Par contre les hormones demandent à être équilibrées le plus naturellement possible...et ainsi les joies saines, sacrées et heureuses de la sexualité continuent à peupler les mondes visibles et invisibles.
Puissent les ventres des femmes être honorés, respectés et aimés en tout temps.
L. K. Géraldine
Voici le temps privilégié des Lunes, c’est la première semaine du cycle.Tournées vers l’intérieur, concentrées sur les nouvelles graines que nous allons semer, nos énergies sont rassemblées autour de ce projet en devenir. Nos émotions sont à fleurs de ventre et ce ventre-femme est complètement occupé par l’alchimie qui y a lieu. C’est vraiment le plus intense moment d’intériorisation du cycle. Les Lunes, sang de vie et sang de mort, s’écoulent et notre tâche de femme-calice est à son apogée.
Silence, prières, lectures et musiques sacrées, rituels des Lunes, semences, consécration, lien avec la nature...voilà ce à quoi nous aspirons, voilà ce qui fait partie en premier lieu de cette première semaine du cycle menstruel.
Notre ventre est souvent lourd, parfois même douloureux. Nous sommes engagées corps, âme et esprit dans un travail intérieur personnel et collectif…
Y-a-t-il une place pour de la sexualité? Est-ce que la femme lunée souhaite réellement des jeux intimes, de la pénétration? Ou bien est-ce une fois encore ce patriarche intérieur qui décide pour elle et qui clame haut et fort : « De la sexualité en tout temps, mon mari en a besoin! »?
Soyons honnêtes avec nous-mêmes et honorons ce temps des Lunes comme cela nous convient. Et si il arrive que la sensualité nous y appelle, laissons-nous inspirer avec simplicité. La femme est porteuse de Lunes, c’est elle qui décide, pas de compromis!
Et puis, bientôt, l’énergie du printemps va se manifester. Elle nous appelle vers le monde extérieur et nous nous réjouissons de recevoir cette force qui fait apparaître les premières pousses des graines semées au temps des Lunes. Nous suivons ce fil inspirant, cette impulsion et la sensualité redevient une part vivante de notre corps. La vie s’éveille, les hormones s’activent gaiement, tout est possible… Nous cherchons du nouveau « feuillage » et les visites en magasin sont fructueuses : notre garde-robe s’enrichit de pétales colorés et nous sommes prêtes à partager nos dessous fleuris avec un amant. Nous apprécions ses avances, ses invitations, ses cadeaux et nous jouons le jeu de la séduction avec plaisir. Oui, nous jouons le jeu sans pour autant nous y donner pleinement. C’est le printemps, notre sensualité est à l’image des bourgeons qui vont éclore sous le soleil printanier : une force nous pousse en avant, nous invite à nous ouvrir; nous préparons nos émanations et nos parfums sans les offrir totalement. C’est comme si un aspect de la jeune fille qui vit en nous se manifeste à ce moment-là : de la sensualité, oui; de la sexualité, oui; mais sans envolée sauvage. Nous redécouvrons avec plaisir et joie le bonheur de la sexualité.
Lorsque l’ovule rayonnant se met en route à la troisième semaine du cycle, nous sommes radieuses et complètement tournées vers l’extérieur. Le fruit est mûr, il est temps d’y goûter! Dentelles, parfums et rires se tissent dans nos émanations. Toute l’artillerie de la séduction est en fonction. C’est un feu d’artifice absolument magique et naturel. La sensualité nous sort de partout, nous le savons, nous en jouons et nous attirons notre amant dans les jeux de l’amour et de la sexualité avec délices...et avec succès!
Notre ventre est prêt à porter la vie. Toute la Nature le sait et encourage la fécondation. Toute la Nature-femme en nous le perçoit et le souhaite ardemment.
Nos orgasmes sont fulgurants et porteurs de fruits, cela est certain! Les fruits peuvent être un ovule fécondé ou bien un projet sacré.
Et nous voilà face à une réalité qui parfois, souvent, mange notre élan sensuel : la contraception. Elle n’est pas le thème de ce partage, mais elle en fait partie entièrement.
Une contraception de laboratoire chimique trouble l’harmonie et le naturel du cycle et la plupart du temps cette sensualité « brûlante » de l’été disparaît petit à petit sans que nous nous en rendions compte.
Femmes, ce sont nos ventres, nos sexes, nos hormones! Nous avons droit à la liberté, à la santé et à la souveraineté jusque dans nos profondeurs! Aujourd’hui de nombreuses femmes choisissent une contraception naturelle. Je m’en réjouis avec elles, pour elles, pour Mère-Terre et je me réjouis de tous les chants d’orgasmes-femmes qui d’écho en écho peuplent la terre et le ciel, qui de mont en mont épousent les chœurs d’orgasmes-hommes…
L’imagination vibrante qui nous visite en cette semaine d’été de notre cycle est un outil majeur sur notre chemin, osons donc en faire emploi sans modération!
Une nouvelle semaine commence, déjà la mort visite nos entrailles. L’ovule n’a pas été fécondé, le cycle de vie achève. Nos parfums et nos dentelles sont oubliées, nos émanations se dissipent et notre sensualité se met en sourdine.
Comment pourrions-nous être attirantes avec nos ventres ronds et lourds que nous peinons parfois à dissimuler?
En fait, toute occupée à écouter le message lancé par notre ventre, nous commençons à refermer nos portes pour vivre notre deuil en paix...et seule! Seule? Vraiment? Non, évidemment! C’est tout l’inconscient collectif féminin planétaire, débordant de douleurs, qui nous accompagne pendant l’automne. Si nous écoutons mieux et que nous nous préparons, nous entendrons aussi tout le conscient collectif féminin sacré planétaire qui chante la Sororité et la beauté de la femme.
La vie continue. La mort en fait partie.
Malgré notre envie de solitude et de tranquillité, malgré notre ventre rond et nos seins gonflés, nous aimons que notre amant prenne soins de nous et nous séduise avec délicatesse. Nous sommes moins sensuelles; les hormones suivent leur cycle naturellement. Pourtant si nous recevons de l’attention et de l’invitation, nous sommes capables de permettre à l’amante en nous de se laisser jouer et séduire, de se détendre, d’oublier que nous n’avons rien à nous mettre parce que nous sommes trop ceci ou pas assez cela…
Sur la roue de mon cycle où j’ai noté pendant des décennies les dates de mes Lunes, j’y ai aussi lu sur le cadran de l’automne : « Folies possibles ». Mon compagnon avait observé que même un orgasme complètement fou et digne de la période d’ovulation est le bienvenu et tout à fait possible, même pendant cette troisième semaine du cycle.
Ainsi, nous voyons que tout est juste tant que l’amour et le respect font partie du plan.
Lorsque le cycle lunaire se fond dans le grand cycle planétaire toutes les saisons se chevauchent et tous les mouvements hormonaux se modifient. Pourtant le travail et la sexualité de la femme ménopausée ne diminuent en rien. Il y a simplement un changement de niveau. Le cycle se poursuit calqué sur les lunes nouvelles et les pleines lunes dans le ciel de notre univers.
La sexualité et la sensualité se tissent différemment. La contraception n’est plus un souci. Par contre les hormones demandent à être équilibrées le plus naturellement possible...et ainsi les joies saines, sacrées et heureuses de la sexualité continuent à peupler les mondes visibles et invisibles.
Puissent les ventres des femmes être honorés, respectés et aimés en tout temps.
L. K. Géraldine
Le plan, la boussole, l’itinéraire, le but
Plusieurs titres se sont présentés à moi pour partager avec vous sur ce thème de la naissance. Cela aurait tout aussi bien pu être : «L’architecte, le plan, la maison» ou «La théorie, la pratique, l’examen, le permis» ou encore «La graine, la terre, le soleil, l’eau, le fruit» …
Afin d’arriver à un but, quel qu’il soit, nous tous devons développer des plans, des idées, des stratégies, ceci avant de nous mettre en route. Nous aurons ainsi rassemblé tous les éléments nécessaires pour réussir et atteindre notre but.
Il en va de même avec l’accouchement. Comment donner naissance en conscience si ce moment n’a pas été préparé des mois auparavant?
Souvenez-vous, c’est l’homme qui va chercher le plan et qui, au moment de la conception, le transmet à la femme. C’est déjà à ce moment là qu’un aspect du moment de la naissance prend forme. Si le plan est sain, fort, lumineux et transmis consciemment, il va soutenir la femme dans son propre travail de formatrice avec conscience. Cela implique que les parents se sont tous les deux préparés avant de partager l’acte d’amour c’est-à-dire pour le moment de la conception. Ainsi ils attireront, inviteront une âme délicate, sensible, évoluée, une âme qui elle aussi souhaite vivre avec conscience ce temps de préparation à l’incarnation.
Voilà que quarante semaines de gestation sont en cours! Quel long parcours! Comment se diriger sur ce chemin sans se perdre et en évitant les nids de poules, les fossés, les embûches, les dangers? C’est ici que la boussole est nécessaire. Elle va indiquer à la femme, aux parents, l’itinéraire à suivre. Ce sont les pensées, les sentiments et les actes de la femme enceinte qui vont durant ce temps faire office de boussole et d’itinéraire.
Selon le plan reçu, elle va tracer son chemin, elle va attirer à elle toutes les particules nécessaires à la formation et à la croissance du bébé. Si tout au long des jours elle surveille et dirige ses pensées vers un haut-idéal, vers la lumière, si elle prie et consacre déjà l’enfant afin qu’il devienne un ouvrier de la paix, de la bonté, de l’amour etc., de ces faits elle est guidée avec conscience et se prépare ainsi pour le passage de la naissance.
Si la femme tourne son cœur vers la beauté, vers la Mère Divine par exemple, en la prenant comme modèle, si elle nourrit des sentiments nobles, élevés, alors elle se prépare pour le moment de l’accouchement avec conscience.
Si elle prend soin de son corps, se nourrit sainement et protège son temple-femme où grandit le plan reçu à la conception, alors par ce travail elle se prépare pour être en conscience et en santé pour donner naissance.
Bien évidemment l’homme est invité à accompagner la femme par sa présence, son soutien, sa protection. Il a la possibilité d’être actif tout au long de ce cheminement et de travailler également harmonieusement avec ses pensées, ses sentiments, ses actes.
La femme est réceptive par nature et elle l’est d’autant plus dans ce temps de gestation. Naturellement elle capte et attire tous les éléments qui vont former l’enfant. Elle peut donc consciemment choisir et filtrer ce qui va passer par elle, comme nous l’avons vu, au travers de ces portes que sont ses pensées, ses sentiments et ses actes.
Le choix du lieu de naissance importe bien sûr également afin de mettre de son côté toutes les chances de réussir ce projet merveilleux, donner naissance en conscience.
Tout est lié : conception-gestation-accouchement. C’est une trinité qui fonctionne parfaitement, simplement et logiquement. C’est une loi de la Grande Nature et personne n’y échappe.
En conclusion, donner naissance en conscience, oui, c’est possible si chaque jour de vie est vécu avec la connaissance ou la notion de la responsabilité qui incombe à la femme et à l’homme qui vont devenir des parents.
L. K. Géraldine
Afin d’arriver à un but, quel qu’il soit, nous tous devons développer des plans, des idées, des stratégies, ceci avant de nous mettre en route. Nous aurons ainsi rassemblé tous les éléments nécessaires pour réussir et atteindre notre but.
Il en va de même avec l’accouchement. Comment donner naissance en conscience si ce moment n’a pas été préparé des mois auparavant?
Souvenez-vous, c’est l’homme qui va chercher le plan et qui, au moment de la conception, le transmet à la femme. C’est déjà à ce moment là qu’un aspect du moment de la naissance prend forme. Si le plan est sain, fort, lumineux et transmis consciemment, il va soutenir la femme dans son propre travail de formatrice avec conscience. Cela implique que les parents se sont tous les deux préparés avant de partager l’acte d’amour c’est-à-dire pour le moment de la conception. Ainsi ils attireront, inviteront une âme délicate, sensible, évoluée, une âme qui elle aussi souhaite vivre avec conscience ce temps de préparation à l’incarnation.
Voilà que quarante semaines de gestation sont en cours! Quel long parcours! Comment se diriger sur ce chemin sans se perdre et en évitant les nids de poules, les fossés, les embûches, les dangers? C’est ici que la boussole est nécessaire. Elle va indiquer à la femme, aux parents, l’itinéraire à suivre. Ce sont les pensées, les sentiments et les actes de la femme enceinte qui vont durant ce temps faire office de boussole et d’itinéraire.
Selon le plan reçu, elle va tracer son chemin, elle va attirer à elle toutes les particules nécessaires à la formation et à la croissance du bébé. Si tout au long des jours elle surveille et dirige ses pensées vers un haut-idéal, vers la lumière, si elle prie et consacre déjà l’enfant afin qu’il devienne un ouvrier de la paix, de la bonté, de l’amour etc., de ces faits elle est guidée avec conscience et se prépare ainsi pour le passage de la naissance.
Si la femme tourne son cœur vers la beauté, vers la Mère Divine par exemple, en la prenant comme modèle, si elle nourrit des sentiments nobles, élevés, alors elle se prépare pour le moment de l’accouchement avec conscience.
Si elle prend soin de son corps, se nourrit sainement et protège son temple-femme où grandit le plan reçu à la conception, alors par ce travail elle se prépare pour être en conscience et en santé pour donner naissance.
Bien évidemment l’homme est invité à accompagner la femme par sa présence, son soutien, sa protection. Il a la possibilité d’être actif tout au long de ce cheminement et de travailler également harmonieusement avec ses pensées, ses sentiments, ses actes.
La femme est réceptive par nature et elle l’est d’autant plus dans ce temps de gestation. Naturellement elle capte et attire tous les éléments qui vont former l’enfant. Elle peut donc consciemment choisir et filtrer ce qui va passer par elle, comme nous l’avons vu, au travers de ces portes que sont ses pensées, ses sentiments et ses actes.
Le choix du lieu de naissance importe bien sûr également afin de mettre de son côté toutes les chances de réussir ce projet merveilleux, donner naissance en conscience.
Tout est lié : conception-gestation-accouchement. C’est une trinité qui fonctionne parfaitement, simplement et logiquement. C’est une loi de la Grande Nature et personne n’y échappe.
En conclusion, donner naissance en conscience, oui, c’est possible si chaque jour de vie est vécu avec la connaissance ou la notion de la responsabilité qui incombe à la femme et à l’homme qui vont devenir des parents.
L. K. Géraldine
Une conjugaison particulière
Ne dit-on pas que le fruit qui tombe de l’arbre est mûr? Peut-on alors dire que la femme mûre tombe d’un arbre?
Oui, l’arbre des illusions, je le connais; je m’en suis détachée librement et de plein gré, ayant accompli mon travail de femme lunaire et parcourant le chemin de mon cycle solaire au service de la collectivité. Je dédie ma vie à une œuvre planétaire et sacrée, observant sans jugement l’évolution de l’humanité dont je fais partie. Ai-je un âge particulier, moi, femme pleine, intériorisée et en même temps tournée vers l’extérieur?
Ce qui importe est ce que j’ai à donner, à offrir, à partager, à nourrir, à accueillir. Je n’ai rien à prouver et encore moins à compétitionner. Je suis simplement pleine de mes expériences, de mes joies, de mes peines. Les épreuves ont malaxé ma terre intérieure. Les bonheurs qui s’y sont naturellement mêlés ont fertilisé mon jardin. Le regard de mon être sacrée tourné vers le Ciel a ouvert des portes d’où se déversent inspiration, intuition, guidance. Je suis prête et je me prépare quotidiennement à la formation-création de la Nouvelle Terre.
Je sais que je suis un petit maillon d’une grande chaîne et je m’en réjouis, c’est un privilège, un cadeau.
Je me sais utile où que je sois, pour autant que je dédie mon travail, mes sentiments, mes pensées, mes prières à un idéal sacré, lumineux, collectif. Tout le reste est relatif! Tout le reste tourne autour de cet idéal, de cet objectif solaire, sacré, sororal, fraternel auquel ma vie simple et pleine est dédiée.
J’ai appris à conjuguer le verbe aimer à toutes ses formes et je cultive l’amour en toutes saisons. Oui, il s’épanouit et réchauffe, même et justement dans les temps de bourrasques les plus renversantes et les plus bouleversantes. Aimer et prier, deux mots tout simples et souvent banalisés, qui recèlent bien des trésors et des pouvoirs.
Oui, je me sens forte, souveraine et j’ai tous les pouvoirs! Y-a-t-il un plus grand pouvoir que celui d’être capable d’aimer, d’aimer avec un grand «A»? Que d’être capable de me reconnaître en chacune de ces femmes et en chacun de ces hommes que je rencontre et que j’observe afin d’apprendre à aimer encore mieux? En chaque être a été déposé une étincelle divine, une part du Grand Créateur. Suis-je capable de la reconnaître? De l’accueillir quelle que soit la forme qui l’habille?
Il m’a été simple d’aimer mes enfants puis de les nourrir, de les soutenir, de les guider vers leur épanouissement et leur indépendance. Ils sont différents de moi, n’ont pas les mêmes aspirations, suivent leur chemin selon leur destinée. Je n’ai ni le droit ni le pouvoir de changer leurs choix, leurs vies, ni de les priver de leurs expériences qu’elles soient bonnes ou moins bonnes. Mais j’ai le pouvoir sans fin de remercier la vie pour ce que j’ai appris grâce à leur présence sur mon chemin d’incarnation, j’ai le pouvoir fabuleux de les aimer en tant que citoyens de ce même monde où je vis, d’aimer ces âmes envoyées sur la terre pour leur propre évolution et leur grandissement.
Ainsi aujourd’hui je cultive ce champ, ce chant d’Amour à grandeur de planète. Parfois je souffre devant l’injustice, la cruauté, le mensonge, la misère. Parfois je pleure devant l’ampleur des ouragans, des tremblements de terre, des inondations, des destructions. Parfois mon cœur se serre de douleur devant la souffrance de l’humanité, que cette souffrance soit due à la consommation terrible de «toujours plus et toujours mieux», qu’elle soit due aux événements tragiques qui traversent ou dévastent des populations entières ou qu’elle soit due à la perte du lien avec le Ciel.
Continuellement et sans fin je conjugue et je cultive le verbe aimer. Avec Amour tout est possible. La foi et l’espérance sont ses alliées; à eux trois ils sont mes associés, ils sont puissants et je travaille avec eux.
Cette douleur devant les souffrances de l’humanité malaxe encore ma terre intérieure et cet Amour qui me traverse, me rapproche de ma maturité sacrée. Oui, je me sens utile, aimer c’est avoir quelque chose à donner.
Chère humanité, je t’aime…
L. K. Géraldine
Oui, l’arbre des illusions, je le connais; je m’en suis détachée librement et de plein gré, ayant accompli mon travail de femme lunaire et parcourant le chemin de mon cycle solaire au service de la collectivité. Je dédie ma vie à une œuvre planétaire et sacrée, observant sans jugement l’évolution de l’humanité dont je fais partie. Ai-je un âge particulier, moi, femme pleine, intériorisée et en même temps tournée vers l’extérieur?
Ce qui importe est ce que j’ai à donner, à offrir, à partager, à nourrir, à accueillir. Je n’ai rien à prouver et encore moins à compétitionner. Je suis simplement pleine de mes expériences, de mes joies, de mes peines. Les épreuves ont malaxé ma terre intérieure. Les bonheurs qui s’y sont naturellement mêlés ont fertilisé mon jardin. Le regard de mon être sacrée tourné vers le Ciel a ouvert des portes d’où se déversent inspiration, intuition, guidance. Je suis prête et je me prépare quotidiennement à la formation-création de la Nouvelle Terre.
Je sais que je suis un petit maillon d’une grande chaîne et je m’en réjouis, c’est un privilège, un cadeau.
Je me sais utile où que je sois, pour autant que je dédie mon travail, mes sentiments, mes pensées, mes prières à un idéal sacré, lumineux, collectif. Tout le reste est relatif! Tout le reste tourne autour de cet idéal, de cet objectif solaire, sacré, sororal, fraternel auquel ma vie simple et pleine est dédiée.
J’ai appris à conjuguer le verbe aimer à toutes ses formes et je cultive l’amour en toutes saisons. Oui, il s’épanouit et réchauffe, même et justement dans les temps de bourrasques les plus renversantes et les plus bouleversantes. Aimer et prier, deux mots tout simples et souvent banalisés, qui recèlent bien des trésors et des pouvoirs.
Oui, je me sens forte, souveraine et j’ai tous les pouvoirs! Y-a-t-il un plus grand pouvoir que celui d’être capable d’aimer, d’aimer avec un grand «A»? Que d’être capable de me reconnaître en chacune de ces femmes et en chacun de ces hommes que je rencontre et que j’observe afin d’apprendre à aimer encore mieux? En chaque être a été déposé une étincelle divine, une part du Grand Créateur. Suis-je capable de la reconnaître? De l’accueillir quelle que soit la forme qui l’habille?
Il m’a été simple d’aimer mes enfants puis de les nourrir, de les soutenir, de les guider vers leur épanouissement et leur indépendance. Ils sont différents de moi, n’ont pas les mêmes aspirations, suivent leur chemin selon leur destinée. Je n’ai ni le droit ni le pouvoir de changer leurs choix, leurs vies, ni de les priver de leurs expériences qu’elles soient bonnes ou moins bonnes. Mais j’ai le pouvoir sans fin de remercier la vie pour ce que j’ai appris grâce à leur présence sur mon chemin d’incarnation, j’ai le pouvoir fabuleux de les aimer en tant que citoyens de ce même monde où je vis, d’aimer ces âmes envoyées sur la terre pour leur propre évolution et leur grandissement.
Ainsi aujourd’hui je cultive ce champ, ce chant d’Amour à grandeur de planète. Parfois je souffre devant l’injustice, la cruauté, le mensonge, la misère. Parfois je pleure devant l’ampleur des ouragans, des tremblements de terre, des inondations, des destructions. Parfois mon cœur se serre de douleur devant la souffrance de l’humanité, que cette souffrance soit due à la consommation terrible de «toujours plus et toujours mieux», qu’elle soit due aux événements tragiques qui traversent ou dévastent des populations entières ou qu’elle soit due à la perte du lien avec le Ciel.
Continuellement et sans fin je conjugue et je cultive le verbe aimer. Avec Amour tout est possible. La foi et l’espérance sont ses alliées; à eux trois ils sont mes associés, ils sont puissants et je travaille avec eux.
Cette douleur devant les souffrances de l’humanité malaxe encore ma terre intérieure et cet Amour qui me traverse, me rapproche de ma maturité sacrée. Oui, je me sens utile, aimer c’est avoir quelque chose à donner.
Chère humanité, je t’aime…
L. K. Géraldine
Bonheur de mon Féminin mature
Mature! Oui, la femme en moi est mature. La Lune et le Soleil sont mes amis, j’ai vécu les rythmes intérieurs, nombres de cycles, nombres de passages, de rivières rouges et blanches…
Maintenant ma maturité est baignée du Soleil et sans nécessité de me retourner sur le vécu du passé je peux affirmer ma plénitude ainsi que mon regard héliocentrique sur la vie.
La reconstruction et la réappropriation de ma souveraineté mettent en évidence le fait irréfutable que je suis «calice». Oui, je suis calice et je suis prêtresse moi-calice! J’ai retrouvé le chemin du sacerdoce au féminin alors que les biens-pensants masculins ont chassé toutes les femmes hors de tout accès au sacerdoce.
Vous me direz peut-être que tout humain est un calice de la Vie, un réceptacle du Souffle du divin! Oui, certes, mais qu’en est-il du féminin dans notre culture judéo-chrétienne et patriarcale?
Je suis construite et formée calice, tout mon être est ainsi et non seulement je connais parfaitement ma nature réceptive mais je possède un ventre-calice naturel, un vagin et un utérus éminemment calices. Mes seins sont aussi de parfaits calices, ils sont vivants et pleins, nourriciers à souhait. Pensez-vous que j’aie besoin d’un homme pour emplir et féconder mes calices, mon être-calice? Pas du tout, ou peut-être...mais je ne dépends pas du masculin homme.
Je suis sans cesse fécondée par le Soleil, sans cesse emplie de mon idéal sacré, emplie du jus de vie. Je suis enceinte en permanence, je coule l’eau de vie, je nourris l’humanité, je promène mon ventre-calice beau, rond et plein. Je nourris de mes émanations conscientes et sacrées tout ce que j’approche, tout ce que je regarde, tout ce que je touche. Je porte des fruits, je suis redevenue prêtresse, j’ai ré-ouvert la porte au sacerdoce de moi-Temple et j’élève mon calice-femme devant le Soleil qui me féconde infiniment.
Qui m’a appris cela? Quelle est mon modèle? La Terre tout simplement! Mère Terre me montre le chemin, la voie et le travail, elle qui est épouse du Soleil, prêtresse du féminin sacré elle est sans cesse tournée vers son bien-aimé qui la couve d’amour, qui la caresse de sa chaleur, qui la pénètre de sa lumière, qui lui donne vie.
Mon éducatrice et éveilleuse Mère Terre est profondément unie avec mes sœurs, nos mères, nos grands-mères, nous toutes Natives de la Terre.
Je me vis tellement libre, belle, souveraine et fructueuse de m’ouvrir ainsi à la fécondation du feu solaire, puis d’élever très haut ce calice-femme sacré et de remercier la vie. Ainsi prêtresse je me déverse pour nourrir à mon tour une Terre belle.
Je vis cela en relation intime et continuelle avec toutes mes sœurs prêtresses sur la Terre; nous formons un arbre de vie qui fructifie infiniment, nous portons le soleil au secret et au creux de nous-mêmes. Nous sommes le calice vivant de la nouvelle vie, nous générons une humanité renouvelée, notre chant est gratitude et c’est ainsi que nous découvrons une autre révélation de la Terre qui nous rappelle que, comme elle, toute notre peau est aussi calice.
Voilà ce que dit et vit profondément mon féminin intérieur mature.
Pierre-André
Maintenant ma maturité est baignée du Soleil et sans nécessité de me retourner sur le vécu du passé je peux affirmer ma plénitude ainsi que mon regard héliocentrique sur la vie.
La reconstruction et la réappropriation de ma souveraineté mettent en évidence le fait irréfutable que je suis «calice». Oui, je suis calice et je suis prêtresse moi-calice! J’ai retrouvé le chemin du sacerdoce au féminin alors que les biens-pensants masculins ont chassé toutes les femmes hors de tout accès au sacerdoce.
Vous me direz peut-être que tout humain est un calice de la Vie, un réceptacle du Souffle du divin! Oui, certes, mais qu’en est-il du féminin dans notre culture judéo-chrétienne et patriarcale?
Je suis construite et formée calice, tout mon être est ainsi et non seulement je connais parfaitement ma nature réceptive mais je possède un ventre-calice naturel, un vagin et un utérus éminemment calices. Mes seins sont aussi de parfaits calices, ils sont vivants et pleins, nourriciers à souhait. Pensez-vous que j’aie besoin d’un homme pour emplir et féconder mes calices, mon être-calice? Pas du tout, ou peut-être...mais je ne dépends pas du masculin homme.
Je suis sans cesse fécondée par le Soleil, sans cesse emplie de mon idéal sacré, emplie du jus de vie. Je suis enceinte en permanence, je coule l’eau de vie, je nourris l’humanité, je promène mon ventre-calice beau, rond et plein. Je nourris de mes émanations conscientes et sacrées tout ce que j’approche, tout ce que je regarde, tout ce que je touche. Je porte des fruits, je suis redevenue prêtresse, j’ai ré-ouvert la porte au sacerdoce de moi-Temple et j’élève mon calice-femme devant le Soleil qui me féconde infiniment.
Qui m’a appris cela? Quelle est mon modèle? La Terre tout simplement! Mère Terre me montre le chemin, la voie et le travail, elle qui est épouse du Soleil, prêtresse du féminin sacré elle est sans cesse tournée vers son bien-aimé qui la couve d’amour, qui la caresse de sa chaleur, qui la pénètre de sa lumière, qui lui donne vie.
Mon éducatrice et éveilleuse Mère Terre est profondément unie avec mes sœurs, nos mères, nos grands-mères, nous toutes Natives de la Terre.
Je me vis tellement libre, belle, souveraine et fructueuse de m’ouvrir ainsi à la fécondation du feu solaire, puis d’élever très haut ce calice-femme sacré et de remercier la vie. Ainsi prêtresse je me déverse pour nourrir à mon tour une Terre belle.
Je vis cela en relation intime et continuelle avec toutes mes sœurs prêtresses sur la Terre; nous formons un arbre de vie qui fructifie infiniment, nous portons le soleil au secret et au creux de nous-mêmes. Nous sommes le calice vivant de la nouvelle vie, nous générons une humanité renouvelée, notre chant est gratitude et c’est ainsi que nous découvrons une autre révélation de la Terre qui nous rappelle que, comme elle, toute notre peau est aussi calice.
Voilà ce que dit et vit profondément mon féminin intérieur mature.
Pierre-André
Avez-vous des questions… adolescence et sexualité.
Nous avons tous remarqué que les adolescents actuels sont assez bien renseignés sur le sujet de la sexualité. Leurs connaissances sont celles du « tout le monde », celles des copains et copines, celles de leurs propres expériences souvent précoces.
Vus les réseaux de communication modernes, les ados ont glané beaucoup d’informations, trop d’informations et parfois contradictoires. Je sais pertinemment que les ados ont des questions et que ces questions sont au-delà du « tout le monde sait ». Des questions latentes, difficiles à formuler et ayant pour thèmes la durée de la relation dans l’amour, la profondeur de l’amour, la fidélité, l’existence d’un amour vrai ou d’un grand amour… Et tout ceci tissé de sexualité. Le lien amour vrai et sexualité est à leurs yeux un défi, ceci d’autant plus que ces mêmes ados ont bien observé que la superficialité sexuelle est partout présente et s’avère être des expériences souvent à court terme.
Alors une question essentielle surgit, comment concilier un lien durable où il y a amour et sexualité en harmonie ? Ces ados ont tout le savoir sur les méthodes de contraception et la pilule s’avère être le plus court chemin vers une sécurité ouvrant la porte à toutes les expériences. Personne ne les instruit sur le système hormonal pris en otage par la pilule et en conséquence des modifications de comportement et de raisonnement. Personne ne les instruit sur les doses homéopathiques du flirt, de la séduction, de l’apprivoisement afin de goûter un espace-temps tissé d’énergies plus subtiles. Personne n’ose leur parler du sens sacré de la sexualité car celle-ci est trop banalisée, tout leurs copains et copines n’effleurant pas ce sujet du sacré, ni de la vie intérieure, ni de la présence de l’Être qui en nous-mêmes est au-dessus de la simple personnalité.
Ainsi, nous adultes, nous devrions prévoir les questions de l’amour et de la sexualité, puis converser avec les ados afin de susciter leurs questionnements et les aider à formuler ces questions latentes qui portent sur des essentiels non dits, non conscients, non exprimables et difficiles à partager.
Évidemment si nous adultes sommes ignorants et ne sommes pas des modèles inspirants, alors cherchons des littératures sérieuses qui peuvent être proposées aux ados. Mais leur parler et leur répondre sans être nous-mêmes parfaitement honnêtes conduira à un échec.
Personnellement, même si ces sujets de la sexualité et de la relation intime sont vastes, je voudrais souligner un point central, celui de maintenir, protéger et nourrir la magie sexuelle, la magie de la relation et celle du couple. Les ados découvrent comme tout le monde la magie première de toute intimité et relation, puis sans savoir pourquoi ni comment, cette magie s’évanouit, disparaît et il ne reste que la déception, les reproches, la séparation, un regard négatif sur la sexualité et même sur celle de l’intimité.
Ainsi je dirais qu’au-delà de tout ce que le monde peut savoir sur la sexualité, il y a précisément des sujets sexuels dont on n’ose pas parler correctement et ces sujets sont souvent des questions sexuelles non formulées. Par exemple le fait que le corps de chaque être ainsi que les deux corps du couple sont énergétiquement polarisés. La dynamique des polarités doit être respectée, ceci est la nature des choses, et en conséquence par exemple, la position de pénétration pénis-vagin par derrière est contraire à la polarité. Ceci nuit considérablement à la relation, ce geste ne fait l’affaire que pour satisfaire notre instinct animal. Et puis, par exemple, la pénétration anale est elle aussi contraire à la nature, elle tue le sens de l’amour et la magie du sacré. Il en va de même pour le porno, l’échangisme, l’infidélité, cela détruit le sacré et la magie de la relation. Ce thème sexualité-ados-questions est vaste et ne se limite pas à l’expérience intime, la masturbation, la différence des organes…
Ainsi tous nos gestes de l’amour et de la sexualité se doivent de connaître et de respecter les plans de la polarité propre à la grande Nature et propre à notre structure de nature humaine. Ce chapitre de la circulation harmonieuse des énergies doit être connu et ressenti. Le pire ennemi est notre nature animale qui veut tout goûter et jouir égoïstement. Tout dans le couple est polarisé, chaque geste, regard, pénétration, caresse, baiser, etc.
Ceci doit faire partie des « questions » à soulever, à amener, à susciter. Ceci fait partie de la protection de la magie du couple. Un autre sujet peu abordé est celui du sens sacré de l’être-femme et de l’être-homme. Sans la conscience du sacré, du respect, de la délicate harmonie dans la relation, il ne peut pas y avoir de sexualité épanouie et durable. Cela doit se construire et pour construire il faut une base, des connaissances et du temps. D’autres sujets-questions seraient la beauté et le sacré des organes génitaux car ceux-ci sont en fait assez méconnus dans leurs détails, profondeur, musique et fonctions. Il y a aussi ce thème vivant de la beauté sur la Terre qui est un pouvoir de femme tout comme le pouvoir solaire l’est chez l’homme ; ceci fait partie de la dynamique sexualité et relation. Je pense encore à des sujets-questions tels que la circoncision, les humeurs vaginales durant le cycle lunaire, l’homosexualité, les émanations féminines, l’orgasme, l’interruption de grossesse, la conception consciente, la gestation protégée, etc.
Voilà donc des questions d’adolescents filles et garçons et ce n’est pas parce que ces questions ne sont pas parvenues à la surface, à la formulation, que nous adultes pouvons échapper au fait d’être co-responsables.
Pierre-André
Vus les réseaux de communication modernes, les ados ont glané beaucoup d’informations, trop d’informations et parfois contradictoires. Je sais pertinemment que les ados ont des questions et que ces questions sont au-delà du « tout le monde sait ». Des questions latentes, difficiles à formuler et ayant pour thèmes la durée de la relation dans l’amour, la profondeur de l’amour, la fidélité, l’existence d’un amour vrai ou d’un grand amour… Et tout ceci tissé de sexualité. Le lien amour vrai et sexualité est à leurs yeux un défi, ceci d’autant plus que ces mêmes ados ont bien observé que la superficialité sexuelle est partout présente et s’avère être des expériences souvent à court terme.
Alors une question essentielle surgit, comment concilier un lien durable où il y a amour et sexualité en harmonie ? Ces ados ont tout le savoir sur les méthodes de contraception et la pilule s’avère être le plus court chemin vers une sécurité ouvrant la porte à toutes les expériences. Personne ne les instruit sur le système hormonal pris en otage par la pilule et en conséquence des modifications de comportement et de raisonnement. Personne ne les instruit sur les doses homéopathiques du flirt, de la séduction, de l’apprivoisement afin de goûter un espace-temps tissé d’énergies plus subtiles. Personne n’ose leur parler du sens sacré de la sexualité car celle-ci est trop banalisée, tout leurs copains et copines n’effleurant pas ce sujet du sacré, ni de la vie intérieure, ni de la présence de l’Être qui en nous-mêmes est au-dessus de la simple personnalité.
Ainsi, nous adultes, nous devrions prévoir les questions de l’amour et de la sexualité, puis converser avec les ados afin de susciter leurs questionnements et les aider à formuler ces questions latentes qui portent sur des essentiels non dits, non conscients, non exprimables et difficiles à partager.
Évidemment si nous adultes sommes ignorants et ne sommes pas des modèles inspirants, alors cherchons des littératures sérieuses qui peuvent être proposées aux ados. Mais leur parler et leur répondre sans être nous-mêmes parfaitement honnêtes conduira à un échec.
Personnellement, même si ces sujets de la sexualité et de la relation intime sont vastes, je voudrais souligner un point central, celui de maintenir, protéger et nourrir la magie sexuelle, la magie de la relation et celle du couple. Les ados découvrent comme tout le monde la magie première de toute intimité et relation, puis sans savoir pourquoi ni comment, cette magie s’évanouit, disparaît et il ne reste que la déception, les reproches, la séparation, un regard négatif sur la sexualité et même sur celle de l’intimité.
Ainsi je dirais qu’au-delà de tout ce que le monde peut savoir sur la sexualité, il y a précisément des sujets sexuels dont on n’ose pas parler correctement et ces sujets sont souvent des questions sexuelles non formulées. Par exemple le fait que le corps de chaque être ainsi que les deux corps du couple sont énergétiquement polarisés. La dynamique des polarités doit être respectée, ceci est la nature des choses, et en conséquence par exemple, la position de pénétration pénis-vagin par derrière est contraire à la polarité. Ceci nuit considérablement à la relation, ce geste ne fait l’affaire que pour satisfaire notre instinct animal. Et puis, par exemple, la pénétration anale est elle aussi contraire à la nature, elle tue le sens de l’amour et la magie du sacré. Il en va de même pour le porno, l’échangisme, l’infidélité, cela détruit le sacré et la magie de la relation. Ce thème sexualité-ados-questions est vaste et ne se limite pas à l’expérience intime, la masturbation, la différence des organes…
Ainsi tous nos gestes de l’amour et de la sexualité se doivent de connaître et de respecter les plans de la polarité propre à la grande Nature et propre à notre structure de nature humaine. Ce chapitre de la circulation harmonieuse des énergies doit être connu et ressenti. Le pire ennemi est notre nature animale qui veut tout goûter et jouir égoïstement. Tout dans le couple est polarisé, chaque geste, regard, pénétration, caresse, baiser, etc.
Ceci doit faire partie des « questions » à soulever, à amener, à susciter. Ceci fait partie de la protection de la magie du couple. Un autre sujet peu abordé est celui du sens sacré de l’être-femme et de l’être-homme. Sans la conscience du sacré, du respect, de la délicate harmonie dans la relation, il ne peut pas y avoir de sexualité épanouie et durable. Cela doit se construire et pour construire il faut une base, des connaissances et du temps. D’autres sujets-questions seraient la beauté et le sacré des organes génitaux car ceux-ci sont en fait assez méconnus dans leurs détails, profondeur, musique et fonctions. Il y a aussi ce thème vivant de la beauté sur la Terre qui est un pouvoir de femme tout comme le pouvoir solaire l’est chez l’homme ; ceci fait partie de la dynamique sexualité et relation. Je pense encore à des sujets-questions tels que la circoncision, les humeurs vaginales durant le cycle lunaire, l’homosexualité, les émanations féminines, l’orgasme, l’interruption de grossesse, la conception consciente, la gestation protégée, etc.
Voilà donc des questions d’adolescents filles et garçons et ce n’est pas parce que ces questions ne sont pas parvenues à la surface, à la formulation, que nous adultes pouvons échapper au fait d’être co-responsables.
Pierre-André
Un abus répété et toléré
Peut-être pensez-vous qu’un abus répété et toléré n’est pas possible ?
Pourtant, j’observe, je sens, je vois, j’entends. Je ne suis ni idiote, ni aveugle, ni sourde, ni vous d’ailleurs ! Alors, comment pouvons-nous accepter cette situation dramatique ? Sommes-nous vraiment impuissantes?
Depuis des siècles, voire des millénaires, l’histoire se répète. Une femme-terre est chaque
jour pillée, humiliée, abusée, violée. Au nom des besoins de l’évolution et de l’humanité, à
coup de fausses croyances et de publicités mensongères, à force de modernisme et de
consommation tout est autorisé afin d’obtenir « ce à quoi nous avons droit » ! Que c’est donc
douloureux ! Que c’est donc égoïste et monstrueux !
L’économie va mal ? Alors abusons donc un peu plus des entrailles de Mère-terre. Forgeons
encore plus profondément sa chaire avec des méthodes foudroyantes et polluantes. Donnons à
l’homme moderne plus de pétrole pour sa nouvelle cylindrée sortie tout droit du dernier salon
de l’auto, plus de machines pour sa communication virtuelle, plus de pesticides pour sa
nourriture artificielle, plus de pouvoir afin qu’il se sente fort et dominant ! Ainsi l’être humain
oublie que c’est sa mère la terre qui le nourrit, que ce sont les rivières qui apaisent sa soif, que
les pillages et les pollutions se retrouvent dans l’air qu’il respire, que la lumière du soleil est
un cadeau et non un dû…alors il continue à « bien vivre » malgré les soubresauts de Mère-
terre et la souffrance de l’humanité qui a perdu sa terre de culture, son eau potable, qui
suffoque dans le brouillard et qui ne voit plus le ciel…
Notre attention est détournée et concentrée sur notre petite vie égocentrique. Nous
abusons et violons Mère-terre, nous polluons de façon irréversible la terre, l’eau, l’air,
l’atmosphère.
Nos oléoducs traversent des pays entiers sur des milliers de kilomètres sans garantie de
sécurité pour les êtres qui y vivent ni pour la faune, ni pour la flore. Nombres d’accidents en
témoignent chaque jour. Pourquoi des Natifs nord-américains se sont-ils donc rassemblés sur
une portion de terre qui appartient à leur Nation afin de s’opposer à l’installation d’un de ces
oléoducs ? Pourquoi avons-nous été des milliers à nous joindre à eux en prières, en pensées,
en présence, en signatures, en dons ? Parce que nous nous sentons tous concernés par ces
accidents où le pétrole se répand en quantité non mesurable dans les entrailles de la terre.
Nous sommes nés de la même Mère, de la même Terre. Nous nous nourrissons et buvons à la
même source. L’air que nous respirons en campagne semble plus pur, plus frais que dans les
villes, mais pourtant, il a passé par nos mégapoles, sinon par les champs de pétrole et les
centrales nucléaires. Nous ouvrons nos yeux sous le même soleil du matin et nous admirons la
même voûte étoilée…tant que cela est encore possible !
Il en va de même avec les mines de toutes sortes, leurs eaux polluées sont retenues dans des
bassins car personne n’a de solution pour les nettoyer ou pour les gérer. Ces bassins de
rétention, souvent, s’effondrent, déversant mercure, nickel et autres poisons dans la nappe phréatique, dans les rivières, les lacs, les océans et dans l’eau potable des villages et des villes
alentours.
Au Canada il est dit officiellement que la Colombie Britannique est la province qui va bien
économiquement parlant en ce moment de crise financière générale. Nous n’avons aucune
raison de nous en réjouir, au contraire ! Ce « bien » est dû à l’industrie du bois, ce qui signifie
la déforestation. J’ai traversé des forêts où la coupe de bois avait eu lieu : j’ai voyagé alors
dans un pays ravagé, dévasté où la détresse et la mort se côtoient. Les machines, sous les
mains des hommes, sont puissantes et elles travaillent à l’arraché. Ce qui ne vaut rien est
écrasé et laissé derrière. J’ai vécu la sensation de passer sur un champ de bataille juste après
une guerre. Ainsi, chaque jour de gigantesques morceaux de poumons de Mère-terre sont
pillés. N’est-ce pas un abus ?
Tant que les êtres humains se donnent l’autorisation de violer cette femme-mère-terre,
ils continueront à la piller au détriment de l’écologie planétaire, de la faune, de la flore, de
l’humanité, de la vie.
Mère-terre est bonne, généreuse, indulgente, elle est une mère. Elle souffre de l’ignorance de
ses enfants, elle souffre d’être abusée et de voir ses filles violées comme elle-même. Depuis
longtemps elle nous donne des signes de fatigue ; elle tremble, elle pleure, elle crache, elle
inonde, elle assèche…elle pardonne, elle rayonne, elle aime et elle n’oublie pas. Nous
sommes à un moment clé de son existence et de la nôtre.
Une partie des hommes est dirigée par des entités liées au pouvoir de l’argent, à la domination
de la matière, à la relation par la violence. Ils n’ont pas compris leur lien à la terre ; ils ne la
respectent pas, ils en abusent en s’arrogeant tous les droits. Comment alors pourraient-ils
respecter leurs mères, leurs sœurs, leurs épouses, leurs filles, la femme, le principe féminin ?
Qui va le leur apprendre ? …
L’abus de pouvoir et l’orgueil des humains est une vieille histoire qui se répète. Mère-
terre la connaît bien. Certains parmi nous s’en souviennent ou en ont la perception. D’autres
humanités nous ont précédés et ont pareillement abusé de pouvoir et de machinerie infernale
jusqu’au point de non-retour. Souvenons-nous de l’Atlantide. Nous sommes en route vers
l’inévitable secousse planétaire.
Où que nous vivions, nous pouvons choisir de jouer le jeu de la consommation et fermer les
yeux sur le viol répété de Mère-terre ou bien nous pouvons décider, à notre mesure, de refuser
d’être les pions de la consommation sans limite, de nous lier en pensées, en prières, en actions
avec les êtres, qui comme nous, rejettent l’abus et s’engagent à la formation de la Nouvelle
terre. C’est maintenant, ce n’est pas demain ni plus tard.
Ensemble nous avons tous les pouvoirs : non pas par la force, mais par la foi, l’espérance
et l’amour.
L.K.Géraldine
Pourtant, j’observe, je sens, je vois, j’entends. Je ne suis ni idiote, ni aveugle, ni sourde, ni vous d’ailleurs ! Alors, comment pouvons-nous accepter cette situation dramatique ? Sommes-nous vraiment impuissantes?
Depuis des siècles, voire des millénaires, l’histoire se répète. Une femme-terre est chaque
jour pillée, humiliée, abusée, violée. Au nom des besoins de l’évolution et de l’humanité, à
coup de fausses croyances et de publicités mensongères, à force de modernisme et de
consommation tout est autorisé afin d’obtenir « ce à quoi nous avons droit » ! Que c’est donc
douloureux ! Que c’est donc égoïste et monstrueux !
L’économie va mal ? Alors abusons donc un peu plus des entrailles de Mère-terre. Forgeons
encore plus profondément sa chaire avec des méthodes foudroyantes et polluantes. Donnons à
l’homme moderne plus de pétrole pour sa nouvelle cylindrée sortie tout droit du dernier salon
de l’auto, plus de machines pour sa communication virtuelle, plus de pesticides pour sa
nourriture artificielle, plus de pouvoir afin qu’il se sente fort et dominant ! Ainsi l’être humain
oublie que c’est sa mère la terre qui le nourrit, que ce sont les rivières qui apaisent sa soif, que
les pillages et les pollutions se retrouvent dans l’air qu’il respire, que la lumière du soleil est
un cadeau et non un dû…alors il continue à « bien vivre » malgré les soubresauts de Mère-
terre et la souffrance de l’humanité qui a perdu sa terre de culture, son eau potable, qui
suffoque dans le brouillard et qui ne voit plus le ciel…
Notre attention est détournée et concentrée sur notre petite vie égocentrique. Nous
abusons et violons Mère-terre, nous polluons de façon irréversible la terre, l’eau, l’air,
l’atmosphère.
Nos oléoducs traversent des pays entiers sur des milliers de kilomètres sans garantie de
sécurité pour les êtres qui y vivent ni pour la faune, ni pour la flore. Nombres d’accidents en
témoignent chaque jour. Pourquoi des Natifs nord-américains se sont-ils donc rassemblés sur
une portion de terre qui appartient à leur Nation afin de s’opposer à l’installation d’un de ces
oléoducs ? Pourquoi avons-nous été des milliers à nous joindre à eux en prières, en pensées,
en présence, en signatures, en dons ? Parce que nous nous sentons tous concernés par ces
accidents où le pétrole se répand en quantité non mesurable dans les entrailles de la terre.
Nous sommes nés de la même Mère, de la même Terre. Nous nous nourrissons et buvons à la
même source. L’air que nous respirons en campagne semble plus pur, plus frais que dans les
villes, mais pourtant, il a passé par nos mégapoles, sinon par les champs de pétrole et les
centrales nucléaires. Nous ouvrons nos yeux sous le même soleil du matin et nous admirons la
même voûte étoilée…tant que cela est encore possible !
Il en va de même avec les mines de toutes sortes, leurs eaux polluées sont retenues dans des
bassins car personne n’a de solution pour les nettoyer ou pour les gérer. Ces bassins de
rétention, souvent, s’effondrent, déversant mercure, nickel et autres poisons dans la nappe phréatique, dans les rivières, les lacs, les océans et dans l’eau potable des villages et des villes
alentours.
Au Canada il est dit officiellement que la Colombie Britannique est la province qui va bien
économiquement parlant en ce moment de crise financière générale. Nous n’avons aucune
raison de nous en réjouir, au contraire ! Ce « bien » est dû à l’industrie du bois, ce qui signifie
la déforestation. J’ai traversé des forêts où la coupe de bois avait eu lieu : j’ai voyagé alors
dans un pays ravagé, dévasté où la détresse et la mort se côtoient. Les machines, sous les
mains des hommes, sont puissantes et elles travaillent à l’arraché. Ce qui ne vaut rien est
écrasé et laissé derrière. J’ai vécu la sensation de passer sur un champ de bataille juste après
une guerre. Ainsi, chaque jour de gigantesques morceaux de poumons de Mère-terre sont
pillés. N’est-ce pas un abus ?
Tant que les êtres humains se donnent l’autorisation de violer cette femme-mère-terre,
ils continueront à la piller au détriment de l’écologie planétaire, de la faune, de la flore, de
l’humanité, de la vie.
Mère-terre est bonne, généreuse, indulgente, elle est une mère. Elle souffre de l’ignorance de
ses enfants, elle souffre d’être abusée et de voir ses filles violées comme elle-même. Depuis
longtemps elle nous donne des signes de fatigue ; elle tremble, elle pleure, elle crache, elle
inonde, elle assèche…elle pardonne, elle rayonne, elle aime et elle n’oublie pas. Nous
sommes à un moment clé de son existence et de la nôtre.
Une partie des hommes est dirigée par des entités liées au pouvoir de l’argent, à la domination
de la matière, à la relation par la violence. Ils n’ont pas compris leur lien à la terre ; ils ne la
respectent pas, ils en abusent en s’arrogeant tous les droits. Comment alors pourraient-ils
respecter leurs mères, leurs sœurs, leurs épouses, leurs filles, la femme, le principe féminin ?
Qui va le leur apprendre ? …
L’abus de pouvoir et l’orgueil des humains est une vieille histoire qui se répète. Mère-
terre la connaît bien. Certains parmi nous s’en souviennent ou en ont la perception. D’autres
humanités nous ont précédés et ont pareillement abusé de pouvoir et de machinerie infernale
jusqu’au point de non-retour. Souvenons-nous de l’Atlantide. Nous sommes en route vers
l’inévitable secousse planétaire.
Où que nous vivions, nous pouvons choisir de jouer le jeu de la consommation et fermer les
yeux sur le viol répété de Mère-terre ou bien nous pouvons décider, à notre mesure, de refuser
d’être les pions de la consommation sans limite, de nous lier en pensées, en prières, en actions
avec les êtres, qui comme nous, rejettent l’abus et s’engagent à la formation de la Nouvelle
terre. C’est maintenant, ce n’est pas demain ni plus tard.
Ensemble nous avons tous les pouvoirs : non pas par la force, mais par la foi, l’espérance
et l’amour.
L.K.Géraldine
S'enrichir en accumulant plein de petites dettes
Il est advenu un moment dans mon jeune âge adulte où j’ai décidé de ne plus être un employé du système.
Je me suis pris en main pour me responsabiliser en fonction de ma propre évolution et ainsi de m’engager sur la voie du perfectionnement, de la conscience, de la pureté. Chemin faisant, au fil des années qui ont suivi, j’ai accumulé, construit et plaqué or quelques volutes de mon plan mental et pareillement du plan astral.
Ce petit capital m’a donné un accès pour ouvrir un compte à la banque royale solaire. Depuis lors je suis client, j’ai mes entrées et c’est ainsi que j’ai commencé à emprunter… J’ai appris quoi et comment emprunter, j’ai appris comment négocier avec le directeur. Au début j’ai surtout demandé des fonds pour ma propre personne, par exemple j’ai emprunté des énergies solaires afin d’éclairer mes connaissances, ouvrir ma conscience, recevoir plus de santé, etc.
Plus tard j’ai commencé à emprunter des énergies, de l’or, de la lumière, de l’amour, pour aider mon entourage, pour participer à l’éveil du conscient collectif sur la Terre.
L’autorité de la banque royale solaire me demandait chaque fois deux choses : la première étant de signer une reconnaissance de dettes, la seconde de dire clairement comment j’allais rembourser. Je signais et j’ai toujours promis de payer en me mettant au service de la lumière et de l’amour dans le but de participer activement et concrètement à l’avènement d’une Terre Belle et à la fraternité solaire sur la Terre. Cela a fonctionné assez bien, je recevais du capital que je faisais travailler.
Ceci jusqu’au jour où le directeur de la banque me demanda de passer dans son bureau. Là il me dit gravement « mon pauvre ami vous êtes couvert de dettes et il faudra plusieurs incarnations pour payer votre découvert ». Je me doutais que cette échéance allait se produire un jour. J’ai argumenté que mon capital devait produire des intérêts ; je n’ai pas dit que ces intérêts je les avais chaque fois distribués à ceux qui en avaient plus besoin que moi.
J’ai dû comprendre que la banque demandait plus de garanties. Alors j’ai offert de m’engager comme travailleur à la banque royale solaire. Une commission a délibéré sur mon compte, je devrais plutôt dire sur mes comptes, et la réponse a été que j’étais consigné au travail à perpétuité dans la succursale Terre. En plus je devais suivre un cours en gestion et économie.
Depuis ce jour j’ai des tâches répétitives telles que de balayer, d’arroser et de transporter l’eau, d’allumer les lumières.
Je découvre que mes premiers emprunts, à titre personnel, ont forgé en moi une solide volonté, ce qui aide maintenant mon travail de balayage. Cela a aussi renforcé ma conscience vers plus d’amour, ce que je retrouve dans le travail de l’eau qui coule et qui se donne. Enfin les connaissances acquises se trouvent naturellement associées au fait de répandre de la lumière.
Je découvre aussi que ce sont les emprunts en or, faits pour le collectif planétaire, qui ont fait de ma vie quotidienne une vie bénie et heureuse. Cela n’enlève pas les épreuves mais ce sont mes regards et les perspectives qui ont changé.
Ce cours appelé gestion et économie m’a beaucoup instruit. L’enseignant, qui est d’origine bulgare nous disait ceci : « Tous les éléments dont notre corps est formé, tout ce qui nous permet de subsister, l’eau, la nourriture, l’air que nous respirons, la lumière et la chaleur du soleil, les matériaux dont nous faisons nos vêtements, nos maisons, nos outils : nous devons tout à la nature.
Oui, la nature nous donne tout, mais au fur et à mesure, ce que nous prenons s’inscrit quelque part. Ce sont comme des dettes que nous contractons auprès d’elle, et nous devons nous en acquitter. Comment ? Avec une monnaie qui s’appelle le respect, la reconnaissance, l’amour, la volonté d’étudier tout ce qui est écrit dans son grand livre. Payer signifie donner quelque chose en échange, et tout ce que notre cœur, notre intelligence, notre âme et notre esprit sont capables de produire de bon peut être un paiement. Dans le plan physique nous sommes limités, et d’ailleurs la nature ne nous demandera pas de lui rendre la nourriture, l’eau, l’air ou les rayons du soleil qu’elle nous a donnés. Mais dans le plan spirituel nos possibilités sont infinies, et là nous pouvons même rendre au centuple tout ce que nous avons reçu. »
Je n’ai aucune idée combien de siècles ou de millénaires je vais avoir pour rendre la grâce demandée et reçue, mais cela ne m’inquiète pas, d’autant plus que la planète et l’humanité progressant, j’ai de nouvelles idées d’emprunts, d’investissements et de réalisations magnifiques.
Emprunter ainsi n’est pas la mer à boire, c’est plutôt une stratégie pour construire une nouvelle culture solaire sur la Terre.
Pierre-André
Je me suis pris en main pour me responsabiliser en fonction de ma propre évolution et ainsi de m’engager sur la voie du perfectionnement, de la conscience, de la pureté. Chemin faisant, au fil des années qui ont suivi, j’ai accumulé, construit et plaqué or quelques volutes de mon plan mental et pareillement du plan astral.
Ce petit capital m’a donné un accès pour ouvrir un compte à la banque royale solaire. Depuis lors je suis client, j’ai mes entrées et c’est ainsi que j’ai commencé à emprunter… J’ai appris quoi et comment emprunter, j’ai appris comment négocier avec le directeur. Au début j’ai surtout demandé des fonds pour ma propre personne, par exemple j’ai emprunté des énergies solaires afin d’éclairer mes connaissances, ouvrir ma conscience, recevoir plus de santé, etc.
Plus tard j’ai commencé à emprunter des énergies, de l’or, de la lumière, de l’amour, pour aider mon entourage, pour participer à l’éveil du conscient collectif sur la Terre.
L’autorité de la banque royale solaire me demandait chaque fois deux choses : la première étant de signer une reconnaissance de dettes, la seconde de dire clairement comment j’allais rembourser. Je signais et j’ai toujours promis de payer en me mettant au service de la lumière et de l’amour dans le but de participer activement et concrètement à l’avènement d’une Terre Belle et à la fraternité solaire sur la Terre. Cela a fonctionné assez bien, je recevais du capital que je faisais travailler.
Ceci jusqu’au jour où le directeur de la banque me demanda de passer dans son bureau. Là il me dit gravement « mon pauvre ami vous êtes couvert de dettes et il faudra plusieurs incarnations pour payer votre découvert ». Je me doutais que cette échéance allait se produire un jour. J’ai argumenté que mon capital devait produire des intérêts ; je n’ai pas dit que ces intérêts je les avais chaque fois distribués à ceux qui en avaient plus besoin que moi.
J’ai dû comprendre que la banque demandait plus de garanties. Alors j’ai offert de m’engager comme travailleur à la banque royale solaire. Une commission a délibéré sur mon compte, je devrais plutôt dire sur mes comptes, et la réponse a été que j’étais consigné au travail à perpétuité dans la succursale Terre. En plus je devais suivre un cours en gestion et économie.
Depuis ce jour j’ai des tâches répétitives telles que de balayer, d’arroser et de transporter l’eau, d’allumer les lumières.
Je découvre que mes premiers emprunts, à titre personnel, ont forgé en moi une solide volonté, ce qui aide maintenant mon travail de balayage. Cela a aussi renforcé ma conscience vers plus d’amour, ce que je retrouve dans le travail de l’eau qui coule et qui se donne. Enfin les connaissances acquises se trouvent naturellement associées au fait de répandre de la lumière.
Je découvre aussi que ce sont les emprunts en or, faits pour le collectif planétaire, qui ont fait de ma vie quotidienne une vie bénie et heureuse. Cela n’enlève pas les épreuves mais ce sont mes regards et les perspectives qui ont changé.
Ce cours appelé gestion et économie m’a beaucoup instruit. L’enseignant, qui est d’origine bulgare nous disait ceci : « Tous les éléments dont notre corps est formé, tout ce qui nous permet de subsister, l’eau, la nourriture, l’air que nous respirons, la lumière et la chaleur du soleil, les matériaux dont nous faisons nos vêtements, nos maisons, nos outils : nous devons tout à la nature.
Oui, la nature nous donne tout, mais au fur et à mesure, ce que nous prenons s’inscrit quelque part. Ce sont comme des dettes que nous contractons auprès d’elle, et nous devons nous en acquitter. Comment ? Avec une monnaie qui s’appelle le respect, la reconnaissance, l’amour, la volonté d’étudier tout ce qui est écrit dans son grand livre. Payer signifie donner quelque chose en échange, et tout ce que notre cœur, notre intelligence, notre âme et notre esprit sont capables de produire de bon peut être un paiement. Dans le plan physique nous sommes limités, et d’ailleurs la nature ne nous demandera pas de lui rendre la nourriture, l’eau, l’air ou les rayons du soleil qu’elle nous a donnés. Mais dans le plan spirituel nos possibilités sont infinies, et là nous pouvons même rendre au centuple tout ce que nous avons reçu. »
Je n’ai aucune idée combien de siècles ou de millénaires je vais avoir pour rendre la grâce demandée et reçue, mais cela ne m’inquiète pas, d’autant plus que la planète et l’humanité progressant, j’ai de nouvelles idées d’emprunts, d’investissements et de réalisations magnifiques.
Emprunter ainsi n’est pas la mer à boire, c’est plutôt une stratégie pour construire une nouvelle culture solaire sur la Terre.
Pierre-André
Une histoire sans fin
La plupart du temps nous lisons ou entendons parler de la relation mère-fille. Et si nous changions cet ordre établi par simple habitude ou par commodité ? Et si nous nous penchions sur la relation fille-mère ?
Avant d’être les filles de nos mères, en tout premier lieu, nous sommes des filles de la Terre. C’est elle qui fournit à notre mère tous les éléments dont elle a besoin pour former notre corps physique dans sa matrice. Puis en fin de vie, c’est à la Terre que retournent toutes les particules lorsque nous mourrons ; elle nous réabsorbe…jusqu’à une prochaine incarnation…le cycle de la vie continue.
À partir de ces réflexions, observons notre relation à la Terre, à la mère, à la Mère divine, à la structure de la vie, à l’organisation du principe de vie.
Nous sommes des filles, des enfants et nous avons besoin d’un modèle à imiter. Nous avons besoin de nous identifier à la mère, afin de devenir une femme, puis une mère. Mère Terre est un modèle exemplaire : elle est fidèle et véridique, elle est en harmonie avec les lois ésotériques, avec l’univers, avec l’ordre des choses.
Quotidiennement nous profitons de ses nombreuses qualités et de sa merveilleuse pédagogie : elle est juste, équitable, aimante, généreuse, nourricière, protectrice, formatrice, enseignante…Elle est femme, elle est mère, elle est fille de l’Univers.
La toute première femme qui a vécu sur la terre a bien dû trouver un modèle afin de développer ses qualités maternelles, n’est-ce pas ? La Terre a pris soin de cette femme, l’a nourrie, protégée, aimée. Ainsi la femme a appris auprès de sa mère, la Terre. Et puis nos arrière-grands-mères, nos grands-mères, nos mères ont suivi ce modèle également et elles l’ont copié au mieux, avec leurs outils, leurs possibilités, leurs mémoires, chacune développant de nouveaux éléments, de nouvelles qualités féminines au fil des millénaires de l’histoire de l’humanité.
Et nous, femmes, filles de la Terre et de nos mères ? Comment serons-nous capables de développer, de nourrir un lien authentique avec nos mères si nous ne comprenons pas, ne vivons pas en notre ventre, en notre cœur ce lien primordial avec notre première mère, la Terre ? Si nous ne comprenons pas le principe féminin ? Comment pourrons-nous travailler avec la Mère divine si nous ignorons la préciosité du lien à la mère, à la Terre, à la femme ? Si nous ne comprenons pas le Principe de la mère ?
Une mère a toujours quelque chose à donner. La fille reçoit amour, attention, nourriture, accueil, écoute, soutien, encouragement, conseil etc. À partir de cette expérience du « recevoir », en grandissant et en arrivant à l’âge adulte, elle doit ou devrait pouvoir offrir ce modèle et avoir appris à donner. Si elle reste dans son rôle de fille qui a des attentes vis-à-vis de sa mère, si elle demeure celle à qui tout est dû mais qui n’a rien à donner ni à la mère, ni à la femme qui a pris soin d’elle, il y a de fortes chances pour qu’elle tombe dans le piège sournois de la pauvre fille qui a une mère imparfaite ou non conforme à ses désirs !!! Elle se lamentera sur les lacunes de la relation mère-fille et oubliera de prendre soin de la relation fille-mère.
Que nous le souhaitions ou non, nous sommes liées à la mère. Elle nous a portée, formée, contenue, nourrie. Quel que soit le degré d’évolution de la relation mère-fille, fille-mère ou femme-femme, la mère est celle vers qui nous allons lorsque nous traversons des états de crise ou des moments difficiles. Parfois cela se fait instinctivement et nous crions « maman » lorsqu’un choc, une peur, une surprise croisent notre route… Ce lien est inscrit viscéralement en nos cellules ; que notre relation à notre mère soit harmonieuse ou difficile, nous ne pouvons y échapper. Alors, filles-femmes qu’avez-vous à donner à votre mère-femme ?
Votre mère n’est pas uniquement « une mère ». Comme vous, elle est fille de la terre et fille d’une mère-femme. Elle est une femme avec toutes ses facettes ! Et il se trouve qu’elle est votre mère ! Une histoire sans fin qui se répète ou se renouvelle d’une génération à une autre ; une histoire qui accumule des expériences bonnes et mauvaises ; une histoire parfois malade de secrets, de douleurs, de conflits ; une histoire parfois merveilleuse… Une histoire que vous, femmes, êtes en train d’écrire. À vous de jouer, le pouvoir est entre vos mains !
Un jour, dans un avenir proche, nous lirons le grand livre qui raconte la vie de toutes les femmes qui ont quelque chose à donner, parce qu’elles auront enfin compris que nous sommes toutes des Sœurs en chemin ; que nous changeons simplement de costume selon les situations ou les circonstances. Notre « garde-robe » à chacune est semblable et très fournie : nous y trouvons l’habit de fille, mère, grand-mère, sœur, tante, cousine, épouse, amante, amie…et l’habit de nombreux métiers du monde ! Mais si nous déposons tous ces artifices et que nous sommes nues…il reste une femme dans toute sa splendeur, une fille bien-aimée de la Terre.
La mère est celle qui aime. La mère est celle que j’aime. Intimement, profondément, en moi, je sens, je vis ce lien à la Mère divine, à la Terre-mère, à la Mère, aux mères, à ma mère…et à moi-mère.
Puissent les relations fille-mère et mère-fille s’épanouir au creux de l’amour et dans les bras de notre mère à toute, la Terre !
L. K. Géraldine
Avant d’être les filles de nos mères, en tout premier lieu, nous sommes des filles de la Terre. C’est elle qui fournit à notre mère tous les éléments dont elle a besoin pour former notre corps physique dans sa matrice. Puis en fin de vie, c’est à la Terre que retournent toutes les particules lorsque nous mourrons ; elle nous réabsorbe…jusqu’à une prochaine incarnation…le cycle de la vie continue.
À partir de ces réflexions, observons notre relation à la Terre, à la mère, à la Mère divine, à la structure de la vie, à l’organisation du principe de vie.
Nous sommes des filles, des enfants et nous avons besoin d’un modèle à imiter. Nous avons besoin de nous identifier à la mère, afin de devenir une femme, puis une mère. Mère Terre est un modèle exemplaire : elle est fidèle et véridique, elle est en harmonie avec les lois ésotériques, avec l’univers, avec l’ordre des choses.
Quotidiennement nous profitons de ses nombreuses qualités et de sa merveilleuse pédagogie : elle est juste, équitable, aimante, généreuse, nourricière, protectrice, formatrice, enseignante…Elle est femme, elle est mère, elle est fille de l’Univers.
La toute première femme qui a vécu sur la terre a bien dû trouver un modèle afin de développer ses qualités maternelles, n’est-ce pas ? La Terre a pris soin de cette femme, l’a nourrie, protégée, aimée. Ainsi la femme a appris auprès de sa mère, la Terre. Et puis nos arrière-grands-mères, nos grands-mères, nos mères ont suivi ce modèle également et elles l’ont copié au mieux, avec leurs outils, leurs possibilités, leurs mémoires, chacune développant de nouveaux éléments, de nouvelles qualités féminines au fil des millénaires de l’histoire de l’humanité.
Et nous, femmes, filles de la Terre et de nos mères ? Comment serons-nous capables de développer, de nourrir un lien authentique avec nos mères si nous ne comprenons pas, ne vivons pas en notre ventre, en notre cœur ce lien primordial avec notre première mère, la Terre ? Si nous ne comprenons pas le principe féminin ? Comment pourrons-nous travailler avec la Mère divine si nous ignorons la préciosité du lien à la mère, à la Terre, à la femme ? Si nous ne comprenons pas le Principe de la mère ?
Une mère a toujours quelque chose à donner. La fille reçoit amour, attention, nourriture, accueil, écoute, soutien, encouragement, conseil etc. À partir de cette expérience du « recevoir », en grandissant et en arrivant à l’âge adulte, elle doit ou devrait pouvoir offrir ce modèle et avoir appris à donner. Si elle reste dans son rôle de fille qui a des attentes vis-à-vis de sa mère, si elle demeure celle à qui tout est dû mais qui n’a rien à donner ni à la mère, ni à la femme qui a pris soin d’elle, il y a de fortes chances pour qu’elle tombe dans le piège sournois de la pauvre fille qui a une mère imparfaite ou non conforme à ses désirs !!! Elle se lamentera sur les lacunes de la relation mère-fille et oubliera de prendre soin de la relation fille-mère.
Que nous le souhaitions ou non, nous sommes liées à la mère. Elle nous a portée, formée, contenue, nourrie. Quel que soit le degré d’évolution de la relation mère-fille, fille-mère ou femme-femme, la mère est celle vers qui nous allons lorsque nous traversons des états de crise ou des moments difficiles. Parfois cela se fait instinctivement et nous crions « maman » lorsqu’un choc, une peur, une surprise croisent notre route… Ce lien est inscrit viscéralement en nos cellules ; que notre relation à notre mère soit harmonieuse ou difficile, nous ne pouvons y échapper. Alors, filles-femmes qu’avez-vous à donner à votre mère-femme ?
Votre mère n’est pas uniquement « une mère ». Comme vous, elle est fille de la terre et fille d’une mère-femme. Elle est une femme avec toutes ses facettes ! Et il se trouve qu’elle est votre mère ! Une histoire sans fin qui se répète ou se renouvelle d’une génération à une autre ; une histoire qui accumule des expériences bonnes et mauvaises ; une histoire parfois malade de secrets, de douleurs, de conflits ; une histoire parfois merveilleuse… Une histoire que vous, femmes, êtes en train d’écrire. À vous de jouer, le pouvoir est entre vos mains !
Un jour, dans un avenir proche, nous lirons le grand livre qui raconte la vie de toutes les femmes qui ont quelque chose à donner, parce qu’elles auront enfin compris que nous sommes toutes des Sœurs en chemin ; que nous changeons simplement de costume selon les situations ou les circonstances. Notre « garde-robe » à chacune est semblable et très fournie : nous y trouvons l’habit de fille, mère, grand-mère, sœur, tante, cousine, épouse, amante, amie…et l’habit de nombreux métiers du monde ! Mais si nous déposons tous ces artifices et que nous sommes nues…il reste une femme dans toute sa splendeur, une fille bien-aimée de la Terre.
La mère est celle qui aime. La mère est celle que j’aime. Intimement, profondément, en moi, je sens, je vis ce lien à la Mère divine, à la Terre-mère, à la Mère, aux mères, à ma mère…et à moi-mère.
Puissent les relations fille-mère et mère-fille s’épanouir au creux de l’amour et dans les bras de notre mère à toute, la Terre !
L. K. Géraldine
A la source de la Joie
La joie est une énergie subtile, impondérable qui peut se glisser dans un souffle, un regard, un sourire, un silence, un instant de conscience ou d’essence-ciel.
Cette vibration de la joie est toujours d’une extrême subtilité et elle nous demande de l’attention vigilante pour la recevoir, la protéger et la partager. Elle est un aspect de la plénitude de l’être.
C’est elle qui réchauffe et éclaire, elle est comme un fruit délicieux et parfumé, comme une eau limpide qui désaltère. J’observe que la joie véritable n’est pas sujette au monde physique, elle est toujours libre et ne fluctue pas avec les circonstances. Ceci nous indique clairement qu’elle appartient à un monde au-dessus du mental, des plaisirs, des désirs et des possessions.
En fait elle est issue d’un monde intérieur lumineux et aimant avec lequel nous ne faisons qu’un. Ceci nous révèle que notre conscience-joie se situe dans des plans élevés échappant aux circonstances et que rien ne peut nous être enlevé car cette réalité est stable à l’intérieur de nous-mêmes.
Oui, le royaume de la joie se situe « en-dessus des nuages », là où le soleil brille et ne se couche jamais. La joie est en même temps une expression de l’amour, une manifestation du sublime de l’amour où se trouvent reliées les âmes… alors il n’y a pas de mot pour exprimer la joie de l’âme qui se vit reliée au tout, par l’amour. On peut dire que l’amour universel aime à travers nous et cela nous comble même plus que d’être aimé.
Alors nous devons chercher la joie dans le monde de l’âme et de l’esprit car la véritable joie n’a pour cause rien de visible ou de tangible ; elle a sa source dans la perception d’exister comme âme et comme esprit. De là nous pouvons nous réjouir de l’existence des êtres et des choses, sans vouloir les posséder. Alors dans cette joie qu’ils nous donnent, nous recevons la sensation qu’ils nous appartiennent, c’est un ressenti d’unité.
Il y a là un secret : c’est ce qui nous apporte de la joie qui nous appartient ; tout ce qui nous réjouit, nous le possédons beaucoup mieux que si nous en étions propriétaire. Par exemple la joie au cœur de la beauté, auprès de la nature, du soleil, des étoiles, des sources, c’est cela communier, entrer en relation par la joie, par la gratitude, par la pureté et l’émerveillement.
Vivre avec la conscience de l’âme et de l’esprit, cela a la faculté de nous projeter dans l’espace infini de la joie. Notons que la souffrance et la joie peuvent être vécues en même temps car la première habite notre nature humaine de la personnalité et la seconde se situe dans notre nature spirituelle et divine. Donc vivre dans la joie de façon permanente est possible quand on connaît la structure de l’être humain : celle-ci est personnelle d’une part et solaire d’autre part.
Les êtres qui cultivent ces liens d’amour et de lumière en arrivent à rayonner la joie autour d’eux et à en faire bénéficier les humains ; ils deviennent source de joie et de soleil. Le dévouement, le sacrifice, le don de soi sont des sources de joie pure et ne se confondent pas avec le plaisir ou avec des sensations agréables. Effectivement ces joies spirituelles inépuisables sont peu visibles de l’extérieur car elles se vivent comme conscience, comme plénitude et silence.
Il en va de même pour la relation de couple. Les partenaires doivent chercher en l’autre la source, là où l’eau de l’amour est limpide, pure, vivifiante et inépuisable…ainsi la joie ne les quittera plus car en buvant cette eau de la beauté, de la richesse, des qualités de l’âme de leur partenaire, ils sauront où est la source de la joie.
Pierre-André
Cette vibration de la joie est toujours d’une extrême subtilité et elle nous demande de l’attention vigilante pour la recevoir, la protéger et la partager. Elle est un aspect de la plénitude de l’être.
C’est elle qui réchauffe et éclaire, elle est comme un fruit délicieux et parfumé, comme une eau limpide qui désaltère. J’observe que la joie véritable n’est pas sujette au monde physique, elle est toujours libre et ne fluctue pas avec les circonstances. Ceci nous indique clairement qu’elle appartient à un monde au-dessus du mental, des plaisirs, des désirs et des possessions.
En fait elle est issue d’un monde intérieur lumineux et aimant avec lequel nous ne faisons qu’un. Ceci nous révèle que notre conscience-joie se situe dans des plans élevés échappant aux circonstances et que rien ne peut nous être enlevé car cette réalité est stable à l’intérieur de nous-mêmes.
Oui, le royaume de la joie se situe « en-dessus des nuages », là où le soleil brille et ne se couche jamais. La joie est en même temps une expression de l’amour, une manifestation du sublime de l’amour où se trouvent reliées les âmes… alors il n’y a pas de mot pour exprimer la joie de l’âme qui se vit reliée au tout, par l’amour. On peut dire que l’amour universel aime à travers nous et cela nous comble même plus que d’être aimé.
Alors nous devons chercher la joie dans le monde de l’âme et de l’esprit car la véritable joie n’a pour cause rien de visible ou de tangible ; elle a sa source dans la perception d’exister comme âme et comme esprit. De là nous pouvons nous réjouir de l’existence des êtres et des choses, sans vouloir les posséder. Alors dans cette joie qu’ils nous donnent, nous recevons la sensation qu’ils nous appartiennent, c’est un ressenti d’unité.
Il y a là un secret : c’est ce qui nous apporte de la joie qui nous appartient ; tout ce qui nous réjouit, nous le possédons beaucoup mieux que si nous en étions propriétaire. Par exemple la joie au cœur de la beauté, auprès de la nature, du soleil, des étoiles, des sources, c’est cela communier, entrer en relation par la joie, par la gratitude, par la pureté et l’émerveillement.
Vivre avec la conscience de l’âme et de l’esprit, cela a la faculté de nous projeter dans l’espace infini de la joie. Notons que la souffrance et la joie peuvent être vécues en même temps car la première habite notre nature humaine de la personnalité et la seconde se situe dans notre nature spirituelle et divine. Donc vivre dans la joie de façon permanente est possible quand on connaît la structure de l’être humain : celle-ci est personnelle d’une part et solaire d’autre part.
Les êtres qui cultivent ces liens d’amour et de lumière en arrivent à rayonner la joie autour d’eux et à en faire bénéficier les humains ; ils deviennent source de joie et de soleil. Le dévouement, le sacrifice, le don de soi sont des sources de joie pure et ne se confondent pas avec le plaisir ou avec des sensations agréables. Effectivement ces joies spirituelles inépuisables sont peu visibles de l’extérieur car elles se vivent comme conscience, comme plénitude et silence.
Il en va de même pour la relation de couple. Les partenaires doivent chercher en l’autre la source, là où l’eau de l’amour est limpide, pure, vivifiante et inépuisable…ainsi la joie ne les quittera plus car en buvant cette eau de la beauté, de la richesse, des qualités de l’âme de leur partenaire, ils sauront où est la source de la joie.
Pierre-André
Règles, menstruations, saignements et enfin…des Lunes

Quarante-deux années se sont écoulées, pourtant ce jour unique est gravé à tout jamais en mon cœur, en mon ventre, en ma mémoire et dans mes cellules. Et vous, Femmes, vous souvenez-vous du premier jour de vos premières Lunes ? Avez-vous reçu un rituel de passage ou avez-vous souhaité un rituel ce jour-là ?
Un rituel, quel qu’il soit, est un moment dédié à une attention particulière ; il est une célébration qui unit ou réunit les éléments naturels, qui rassemblent des individus ou qui se vit seule avec soi-même, vis-à-vis de la vie ou du Ciel… Les rituels ont toujours existé. Aujourd’hui, ils sont réactualisé, réadaptés, utilisés à bon escient ou parfois inconsciemment. Un rituel des premières Lunes, cela a du sens ! Donner de l’attention à la jeune fille qui les accueille et lui proposer un rituel de passage peut être un beau cadeau pour la femme qu’elle deviendra. Pour cela il faut la préparer et l’accompagner. Elle inscrira alors dans son grandissement et son évolution cette dimension des premières Lunes.
Mais est-ce que les jeunes filles souhaitent être célébrées par un rituel à ce moment-là ? C’est à elles que nous devons poser cette question et proposer une démarche consciente et accueillante.
Le système hormonal est un outil précis, telle une boussole sur le chemin de la vie. Aujourd’hui, ce système sensible est perturbé par toutes sortes de pollutions physiques, psychiques, émotionnelles, électromagnétiques et autres. Ainsi les jeunes filles qui deviennent pubères sont de plus en plus jeunes ; il arrive souvent qu’elles ne soient pas des jeunes filles mais bel et bien encore des enfants. Alors, comment offrir un rituel ou une célébration à une enfant de 8 ou 9 ans qui ne comprend pas encore grand-chose de la vie de la femme ?
Je suis d’une génération où l’appellation « les Lunes » n’existaient pas ! Evidemment qu’un rituel de passage ne faisait pas non plus partie des mœurs, du moins pas dans mon village.
Dans un groupe femmes auquel je participais, environ vingt ans après mes premières Lunes, nous travaillions sur les étapes du cycle lunaire, sur la semaine des Lunes en particulier. Alors des images ont défilé devant mes yeux et des émotions ont secoué mon cœur. Mes premières Lunes ! Quel bonheur, quelle gêne ! Quelle joie, quelle tristesse ! Quel miracle, quelle honte ! Je ne reproche rien ni à ma mère, ni à moi-même, ni à personne. Mais je peux vous dire que si ma mère m’avait demandé ce jour-là : « Qu’est-ce qui te ferait plaisir pour célébrer ce grand jour ? » J’aurai su tout de suite, sans hésiter, et j’aurai dit : « Prends-moi dans tes bras. » Cela aurait été mon rituel de passage. Je me le suis offert à moi-même quelques années plus tard en me faisant la promesse de l’offrir à mes filles, si j’en avais un jour… Je suis mère de deux jeunes hommes et mère de cœur de nombreuses jeunes filles ainsi que de femmes jeunes et moins jeunes.
J’enseigne et je travaille auprès des femmes depuis plus de 20 ans. Des rituels nous en vivons souvent ; ils sont précieux, sacrés, intimes et joyeux. Les femmes qui n’ont pas reçu de rituel des premières Lunes se l’offrent à elles-mêmes lorsque c’est le bon moment, le bon endroit.
Oui, proposons aux jeunes filles un rituel de passage vers leur femme féconde, c’est important. Mais quel rituel ? Chaque âme arrive sur terre avec un bagage particulier, avec des mémoires ou sans réelles mémoires de vies précédentes, de leçons acquises. Chaque femme, chaque jeune fille doit choisir son propre rituel ; que ce soit celui des premières Lunes, des grossesses, des accouchements, de la ménopause ou de toutes autres étapes importantes dans sa vie.
En tant que sœurs aînées, je pense que nous portons la responsabilité d’honorer le souhait de rituel qui aura été demandé, de soutenir son accomplissement afin que la jeune fille se sente accueillie, aimée, respectée. Ensuite, nous pouvons, par exemple, lui suggérer de commencer à former un temple des Lunes qui l’accompagnera au long de sa vie. Un temple qui sera consacré et reconsacré à chaque moment de Lunes. Un temple vivant, naturel, beau comme la jeune fille qui accueille ses premières Lunes. Nous pouvons également lui offrir « un cristal des Lunes » sur lequel elle pourra déposer, chaque mois, quelques gouttes de sang des Lunes. Elle dédiera, consacrera ce cristal, ses Lunes, son travail, à une cause noble, à un haut-idéal. Nous pouvons aussi lui offrir un bijou symbolique qu’elle peut porter pendant sa semaine des Lunes ou lors de rituels qu’elle inventera spontanément inspirée par cet état méditatif d’intériorisation qui visite les femmes lunées. N’oublions pas qu’elle est une jeune fille et non pas encore une femme même si dès ce jour elle devient gardienne des Lunes comme ses sœurs aînées. Sa vision, ses besoins, ses attentes sont probablement fort différents de ce que nous pourrions imaginer pour elle.
Les premières Lunes, en elles-mêmes et par elles-mêmes, sont un passage initiatique. L’initiation ne se vit plus aujourd’hui comme à l’époque de l’Egypte ancienne, mais elle se présente au travers de situations pédagogiques dans nos quotidiens, fondée sur les critères et l’ordre des choses de Mère Nature qui est par elle-même toujours fidèle et véridique.
Simplicité, bon sens et amour sont les ingrédients indispensables pour cette célébration unique dans la vie d’une femme.
L. K. Géraldine
Un rituel, quel qu’il soit, est un moment dédié à une attention particulière ; il est une célébration qui unit ou réunit les éléments naturels, qui rassemblent des individus ou qui se vit seule avec soi-même, vis-à-vis de la vie ou du Ciel… Les rituels ont toujours existé. Aujourd’hui, ils sont réactualisé, réadaptés, utilisés à bon escient ou parfois inconsciemment. Un rituel des premières Lunes, cela a du sens ! Donner de l’attention à la jeune fille qui les accueille et lui proposer un rituel de passage peut être un beau cadeau pour la femme qu’elle deviendra. Pour cela il faut la préparer et l’accompagner. Elle inscrira alors dans son grandissement et son évolution cette dimension des premières Lunes.
Mais est-ce que les jeunes filles souhaitent être célébrées par un rituel à ce moment-là ? C’est à elles que nous devons poser cette question et proposer une démarche consciente et accueillante.
Le système hormonal est un outil précis, telle une boussole sur le chemin de la vie. Aujourd’hui, ce système sensible est perturbé par toutes sortes de pollutions physiques, psychiques, émotionnelles, électromagnétiques et autres. Ainsi les jeunes filles qui deviennent pubères sont de plus en plus jeunes ; il arrive souvent qu’elles ne soient pas des jeunes filles mais bel et bien encore des enfants. Alors, comment offrir un rituel ou une célébration à une enfant de 8 ou 9 ans qui ne comprend pas encore grand-chose de la vie de la femme ?
Je suis d’une génération où l’appellation « les Lunes » n’existaient pas ! Evidemment qu’un rituel de passage ne faisait pas non plus partie des mœurs, du moins pas dans mon village.
Dans un groupe femmes auquel je participais, environ vingt ans après mes premières Lunes, nous travaillions sur les étapes du cycle lunaire, sur la semaine des Lunes en particulier. Alors des images ont défilé devant mes yeux et des émotions ont secoué mon cœur. Mes premières Lunes ! Quel bonheur, quelle gêne ! Quelle joie, quelle tristesse ! Quel miracle, quelle honte ! Je ne reproche rien ni à ma mère, ni à moi-même, ni à personne. Mais je peux vous dire que si ma mère m’avait demandé ce jour-là : « Qu’est-ce qui te ferait plaisir pour célébrer ce grand jour ? » J’aurai su tout de suite, sans hésiter, et j’aurai dit : « Prends-moi dans tes bras. » Cela aurait été mon rituel de passage. Je me le suis offert à moi-même quelques années plus tard en me faisant la promesse de l’offrir à mes filles, si j’en avais un jour… Je suis mère de deux jeunes hommes et mère de cœur de nombreuses jeunes filles ainsi que de femmes jeunes et moins jeunes.
J’enseigne et je travaille auprès des femmes depuis plus de 20 ans. Des rituels nous en vivons souvent ; ils sont précieux, sacrés, intimes et joyeux. Les femmes qui n’ont pas reçu de rituel des premières Lunes se l’offrent à elles-mêmes lorsque c’est le bon moment, le bon endroit.
Oui, proposons aux jeunes filles un rituel de passage vers leur femme féconde, c’est important. Mais quel rituel ? Chaque âme arrive sur terre avec un bagage particulier, avec des mémoires ou sans réelles mémoires de vies précédentes, de leçons acquises. Chaque femme, chaque jeune fille doit choisir son propre rituel ; que ce soit celui des premières Lunes, des grossesses, des accouchements, de la ménopause ou de toutes autres étapes importantes dans sa vie.
En tant que sœurs aînées, je pense que nous portons la responsabilité d’honorer le souhait de rituel qui aura été demandé, de soutenir son accomplissement afin que la jeune fille se sente accueillie, aimée, respectée. Ensuite, nous pouvons, par exemple, lui suggérer de commencer à former un temple des Lunes qui l’accompagnera au long de sa vie. Un temple qui sera consacré et reconsacré à chaque moment de Lunes. Un temple vivant, naturel, beau comme la jeune fille qui accueille ses premières Lunes. Nous pouvons également lui offrir « un cristal des Lunes » sur lequel elle pourra déposer, chaque mois, quelques gouttes de sang des Lunes. Elle dédiera, consacrera ce cristal, ses Lunes, son travail, à une cause noble, à un haut-idéal. Nous pouvons aussi lui offrir un bijou symbolique qu’elle peut porter pendant sa semaine des Lunes ou lors de rituels qu’elle inventera spontanément inspirée par cet état méditatif d’intériorisation qui visite les femmes lunées. N’oublions pas qu’elle est une jeune fille et non pas encore une femme même si dès ce jour elle devient gardienne des Lunes comme ses sœurs aînées. Sa vision, ses besoins, ses attentes sont probablement fort différents de ce que nous pourrions imaginer pour elle.
Les premières Lunes, en elles-mêmes et par elles-mêmes, sont un passage initiatique. L’initiation ne se vit plus aujourd’hui comme à l’époque de l’Egypte ancienne, mais elle se présente au travers de situations pédagogiques dans nos quotidiens, fondée sur les critères et l’ordre des choses de Mère Nature qui est par elle-même toujours fidèle et véridique.
Simplicité, bon sens et amour sont les ingrédients indispensables pour cette célébration unique dans la vie d’une femme.
L. K. Géraldine
Sacraliser la sexualité
L’énergie sexuelle vient de très haut, telle une électricité cosmique et lorsqu’elle passe par les organes génitaux elle met en marche des forces de désirs, de sensations, de rapprochements. Mais elle n’est pas encore de l’amour.
Pour l’amour il faut encore toucher le cœur, le cerveau, l’âme et l’esprit. L’amour c’est une sexualité élargie, éclairée, transformée… La sexualité a une tendance naturelle égocentrique ; l’amour, lui, est un don et un sacrifice. Les gestes sont les mêmes, la différence est dans la direction donnée aux énergies.
L’acte sexuel, dans les domaines fluidique, subtil, éthérique, représente une « nourriture » pour les entités de l’invisible. Alors à qui offrons-nous ce festin ? Aux larves ou aux anges ? La spiritualisation de l’amour, de la sexualité, consiste à mettre en premier une idée lumineuse et à consacrer ce partage intime à une réalisation sacrée.
Les choses deviennent telles ou telles selon la manière de les considérer. L’homme et la femme doivent alors se considérer mutuellement comme des représentants des forces célestes. Le secret est de se relier à la Source, là où les réservoirs sont inépuisables, limpides, lumineux… Alors nous sommes abreuvés, éclairés, renforcés, rajeunis, notre sexualité est une source de joie, d’estime, de respect, d’élévation.
Il est inutile de faire barrage à la sexualité. Car le réservoir va se remplir, déborder et tout ravager. Il est nécessaire de préparer des canaux pour que cette force vienne irriguer et fertiliser notre terre intérieure.
Le feu sexuel commence avec le désir puis le mouvement, les frottements, cela fait de la chaleur bienfaisante. À ce moment il est précieux de contenir cette chaleur jusqu’à ce qu’elle devienne lumière. Je dirai même de contenir la chaleur, de la compresser, alors le feu et l’eau deviennent vapeur qui nous conduit au bout du monde. Si nous ne cherchons que le plaisir, nous nous arrêtons à moitié chemin, là où la chaleur absorbe les énergies. Alors que le sommet c’est la lumière, là où un travail se fait, là où se trouvent l’inspiration et les secrets de l’univers. En fait là où il y a des révélations, des ravissements, des extases.
Il y a des degrés dans le plaisir sexuel et si un plaisir déchaîne des tourbillons et des éruptions puis devient un poison, une amertume et se ternit comme le plomb, l’autre sorte de plaisir est subtil, résistant, brillant comme de l’or, il ennoblit et monte dans le cerveau pour mettre en marche des fonctions solaires et sacrées.
Nous disions « préparer des canaux », effectivement le fait de canaliser les courants, de les diriger, cela éveille des facultés qui nous ouvrent au génie, à l’initiation, à la divinité. La chaleur a donc été transformée en lumière ! Le plaisir est devenu travail, créativité consciente, libération karmique, élévation du compagnonnage, épanouissement réciproque, joie.
Non, la lucidité ne tue pas le plaisir, au contraire elle évite la part animale et primitive, elle donne accès à l’intelligence, à la sensibilité spirituelle de l’âme. Nous pouvons plonger dans la sexualité et affronter les instincts, les passions, la sensualité, l’océan de plaisir. Nous pouvons aller dans ces profondeurs et en ramener des perles. Pour cela il faut aller très haut dans la conscience, y rencontrer cet amour diffusé dans tout l’univers, cette quintessence du sacré. Alors rien ne peut nous nuire ni nous salir, nous sommes reliés par la corde d’un haut-idéal.
La sexualité sacrée est un état de conscience. La sexualité sacrée est une nourriture subtile, éthérique, que chaque partenaire offre à l’autre ; ceux-ci ont cessé de manger comme des chenilles et se nourrissent dès lors de nectar et d’émanations subtiles comme des papillons. Sacraliser la sexualité c’est précisément découvrir et pratiquer ces échanges subtils qui ne salissent rien ni ne détruisent. Un amant solaire est comme une abeille qui visite une fleur, y recueille le nectar et en fait une nourriture délectable, du miel.
Cela est un travail alchimique concret qui, dans le cœur et dans l’âme, prépare une quintessence comme un parfum délicieux que son aimée vient recueillir. Chaque être humain se doit, dans la sexualité sacrée, d’être tour à tour fleur et abeille. L’alambic est à l’intérieur de soi, là s’alchimisent les pensées, les sentiments, la volonté, les gestes, les regards, les paroles. Le liquide c’est l’amour et le feu c’est le haut-idéal. Ce dernier est un transformateur qui rend tout sacré, il fait converger toutes les énergies vers une idée sublime.
À sa source la sexualité est une énergie céleste de la même essence que le soleil. Les amants ont le devoir de faire circuler cette pure énergie puis de la renvoyer ensuite vers le ciel, son origine. L’amour physique, l’amour sensuel, l’amour divin ne peuvent être séparés, ce sont des degrés de la même force qui anime notre univers.
Puissent les hommes et les femmes penser à consacrer leur sexualité à la Conscience céleste. Puissent-ils considérer l’amour sexuel comme une force sacrée qui leur permet de se rétablir, de se recréer, de retrouver le chemin du Ciel et de devenir vraiment des divinités.
Pierre-André
Pour l’amour il faut encore toucher le cœur, le cerveau, l’âme et l’esprit. L’amour c’est une sexualité élargie, éclairée, transformée… La sexualité a une tendance naturelle égocentrique ; l’amour, lui, est un don et un sacrifice. Les gestes sont les mêmes, la différence est dans la direction donnée aux énergies.
L’acte sexuel, dans les domaines fluidique, subtil, éthérique, représente une « nourriture » pour les entités de l’invisible. Alors à qui offrons-nous ce festin ? Aux larves ou aux anges ? La spiritualisation de l’amour, de la sexualité, consiste à mettre en premier une idée lumineuse et à consacrer ce partage intime à une réalisation sacrée.
Les choses deviennent telles ou telles selon la manière de les considérer. L’homme et la femme doivent alors se considérer mutuellement comme des représentants des forces célestes. Le secret est de se relier à la Source, là où les réservoirs sont inépuisables, limpides, lumineux… Alors nous sommes abreuvés, éclairés, renforcés, rajeunis, notre sexualité est une source de joie, d’estime, de respect, d’élévation.
Il est inutile de faire barrage à la sexualité. Car le réservoir va se remplir, déborder et tout ravager. Il est nécessaire de préparer des canaux pour que cette force vienne irriguer et fertiliser notre terre intérieure.
Le feu sexuel commence avec le désir puis le mouvement, les frottements, cela fait de la chaleur bienfaisante. À ce moment il est précieux de contenir cette chaleur jusqu’à ce qu’elle devienne lumière. Je dirai même de contenir la chaleur, de la compresser, alors le feu et l’eau deviennent vapeur qui nous conduit au bout du monde. Si nous ne cherchons que le plaisir, nous nous arrêtons à moitié chemin, là où la chaleur absorbe les énergies. Alors que le sommet c’est la lumière, là où un travail se fait, là où se trouvent l’inspiration et les secrets de l’univers. En fait là où il y a des révélations, des ravissements, des extases.
Il y a des degrés dans le plaisir sexuel et si un plaisir déchaîne des tourbillons et des éruptions puis devient un poison, une amertume et se ternit comme le plomb, l’autre sorte de plaisir est subtil, résistant, brillant comme de l’or, il ennoblit et monte dans le cerveau pour mettre en marche des fonctions solaires et sacrées.
Nous disions « préparer des canaux », effectivement le fait de canaliser les courants, de les diriger, cela éveille des facultés qui nous ouvrent au génie, à l’initiation, à la divinité. La chaleur a donc été transformée en lumière ! Le plaisir est devenu travail, créativité consciente, libération karmique, élévation du compagnonnage, épanouissement réciproque, joie.
Non, la lucidité ne tue pas le plaisir, au contraire elle évite la part animale et primitive, elle donne accès à l’intelligence, à la sensibilité spirituelle de l’âme. Nous pouvons plonger dans la sexualité et affronter les instincts, les passions, la sensualité, l’océan de plaisir. Nous pouvons aller dans ces profondeurs et en ramener des perles. Pour cela il faut aller très haut dans la conscience, y rencontrer cet amour diffusé dans tout l’univers, cette quintessence du sacré. Alors rien ne peut nous nuire ni nous salir, nous sommes reliés par la corde d’un haut-idéal.
La sexualité sacrée est un état de conscience. La sexualité sacrée est une nourriture subtile, éthérique, que chaque partenaire offre à l’autre ; ceux-ci ont cessé de manger comme des chenilles et se nourrissent dès lors de nectar et d’émanations subtiles comme des papillons. Sacraliser la sexualité c’est précisément découvrir et pratiquer ces échanges subtils qui ne salissent rien ni ne détruisent. Un amant solaire est comme une abeille qui visite une fleur, y recueille le nectar et en fait une nourriture délectable, du miel.
Cela est un travail alchimique concret qui, dans le cœur et dans l’âme, prépare une quintessence comme un parfum délicieux que son aimée vient recueillir. Chaque être humain se doit, dans la sexualité sacrée, d’être tour à tour fleur et abeille. L’alambic est à l’intérieur de soi, là s’alchimisent les pensées, les sentiments, la volonté, les gestes, les regards, les paroles. Le liquide c’est l’amour et le feu c’est le haut-idéal. Ce dernier est un transformateur qui rend tout sacré, il fait converger toutes les énergies vers une idée sublime.
À sa source la sexualité est une énergie céleste de la même essence que le soleil. Les amants ont le devoir de faire circuler cette pure énergie puis de la renvoyer ensuite vers le ciel, son origine. L’amour physique, l’amour sensuel, l’amour divin ne peuvent être séparés, ce sont des degrés de la même force qui anime notre univers.
Puissent les hommes et les femmes penser à consacrer leur sexualité à la Conscience céleste. Puissent-ils considérer l’amour sexuel comme une force sacrée qui leur permet de se rétablir, de se recréer, de retrouver le chemin du Ciel et de devenir vraiment des divinités.
Pierre-André
Parfum de Femme
Émanation – imagination – séduction. Trois mots intimement liés, trois outils féminins de pouvoir. Concrètement, savons-nous qui ils sont ? Que faisons-nous de ces possibilités de travail et de réalisation ?
La fleur émane son parfum et cela en particulier sous la chaleur et la lumière du soleil. Pouvons-nous voir son parfum, ses émanations ? Non. Pourtant, elle nous attire, nous nous penchons sur elle, nous l’admirons, nous la humons et sans la cueillir nous en sommes nourries. De même les abeilles, les bourdons, les papillons viennent la butiner et la polliniser. Tout ceci à cause de son parfum-émanation. Ainsi en est-il de nos émanations-femmes. Comme la fleur nous émanons une énergie subtile et parfumée.
Peut-être est-ce difficile de saisir le sens, la force, la signification de ce mot « émaner » ! Voici un exemple concret et imagé. Dans le film « Geisha », la jeune fille vierge, qui est en cours de formation, est accompagnée par sa supérieure dans une rue de la ville. Celle-ci lui dit alors de simplement « se promener et émaner ». Elle saura alors si elle est prête pour son initiation. La jeune femme s’exécute. Elle se déplace et elle émane sa féminité, sans rien manifester de plus. Le cycliste qui arrive en face et qui la croise est tellement séduit qu’il tombe de son vélo… Pourtant elle n’a fait aucun geste, n’a émis aucun son ; elle a juste émané sa beauté, sa confiance en son charme et sa certitude quant à son pouvoir de séduction. Est-ce que cette image vous parle ?
Ce pouvoir d’émaner est particulièrement puissant lors de notre 3ème semaine du cycle lunaire qui est liée à l’été. Au moment de l’ovulation, toute la puissance de la vie émane de notre ventre. Nous sommes radieuses. Nous aimons êtres vues, regardées. Nous nous parons de tous nos atouts, auxquels nous ajoutons quelques gouttes de parfum et nous allons promener notre beauté et notre grâce dans la collectivité. Nous le savons : nous sommes belles, attractives, séduisantes…irrésistibles ! En voilà des émanations ! Que va-t-il en advenir ? Les émanations des fleurs attirent les pollinisateurs afin de devenir des fruits, de la nourriture. Et nous femmes ? Qu’attirons-nous dans notre jardin ? Qui nourrissons-nous ? Quels seront les fruits que nous concrétiserons ou que nous deviendrons ?
La séduction est un tissage d’émanations. L’imagination est une pensée portée par les émanations. Avec le temps, ces émanations vont prendre forme jusque dans le plan concret de la matière physique. Nous toutes connaissons ces deux aspects des émanations, même si nous n’en mesurons peut-être ni la puissance ni la portée.
Si une seule femme est capable de faire trébucher un cycliste par ses simples émanations, imaginez ce qu’il pourrait advenir si toutes les femmes en chemin, celles qui dédient leurs vies intérieure et extérieure chaque jour à un haut idéal, unissent leurs pouvoirs d’émanation et d’imagination, non pas pour séduire et faire tomber les hommes, mais afin de les attirer, d’en faire des alliés, des frères dans le but de former et de créer une Nouvelle Terre ? Imaginez toutes ces mêmes femmes dirigeant leurs émanations à la formation et à la réalisation de la Sororité avec un grand « S »…ou à un autre projet sacré et lumineux ? Ces images se déroulent devant mes yeux, en mon cœur, en mon ventre. Quelle splendeur ! Mon imagination est féconde, les vôtres le sont tout autant !
Choisissons donc avec conscience dans quels buts nous allons utiliser nos pouvoirs d’attraction et de formation. Ainsi nous attirerons des forces lumineuses, utiles, saines et nous serons de véritables ouvrières de l’Ère du Verseau.
Oui, la femme est séductrice et formatrice ; elle est forte pour concrétiser parce que c’est son boulot ! Alors je vous demande, Femmes, quel est votre plan de travail ?
L. K. Géraldine
La fleur émane son parfum et cela en particulier sous la chaleur et la lumière du soleil. Pouvons-nous voir son parfum, ses émanations ? Non. Pourtant, elle nous attire, nous nous penchons sur elle, nous l’admirons, nous la humons et sans la cueillir nous en sommes nourries. De même les abeilles, les bourdons, les papillons viennent la butiner et la polliniser. Tout ceci à cause de son parfum-émanation. Ainsi en est-il de nos émanations-femmes. Comme la fleur nous émanons une énergie subtile et parfumée.
Peut-être est-ce difficile de saisir le sens, la force, la signification de ce mot « émaner » ! Voici un exemple concret et imagé. Dans le film « Geisha », la jeune fille vierge, qui est en cours de formation, est accompagnée par sa supérieure dans une rue de la ville. Celle-ci lui dit alors de simplement « se promener et émaner ». Elle saura alors si elle est prête pour son initiation. La jeune femme s’exécute. Elle se déplace et elle émane sa féminité, sans rien manifester de plus. Le cycliste qui arrive en face et qui la croise est tellement séduit qu’il tombe de son vélo… Pourtant elle n’a fait aucun geste, n’a émis aucun son ; elle a juste émané sa beauté, sa confiance en son charme et sa certitude quant à son pouvoir de séduction. Est-ce que cette image vous parle ?
Ce pouvoir d’émaner est particulièrement puissant lors de notre 3ème semaine du cycle lunaire qui est liée à l’été. Au moment de l’ovulation, toute la puissance de la vie émane de notre ventre. Nous sommes radieuses. Nous aimons êtres vues, regardées. Nous nous parons de tous nos atouts, auxquels nous ajoutons quelques gouttes de parfum et nous allons promener notre beauté et notre grâce dans la collectivité. Nous le savons : nous sommes belles, attractives, séduisantes…irrésistibles ! En voilà des émanations ! Que va-t-il en advenir ? Les émanations des fleurs attirent les pollinisateurs afin de devenir des fruits, de la nourriture. Et nous femmes ? Qu’attirons-nous dans notre jardin ? Qui nourrissons-nous ? Quels seront les fruits que nous concrétiserons ou que nous deviendrons ?
La séduction est un tissage d’émanations. L’imagination est une pensée portée par les émanations. Avec le temps, ces émanations vont prendre forme jusque dans le plan concret de la matière physique. Nous toutes connaissons ces deux aspects des émanations, même si nous n’en mesurons peut-être ni la puissance ni la portée.
Si une seule femme est capable de faire trébucher un cycliste par ses simples émanations, imaginez ce qu’il pourrait advenir si toutes les femmes en chemin, celles qui dédient leurs vies intérieure et extérieure chaque jour à un haut idéal, unissent leurs pouvoirs d’émanation et d’imagination, non pas pour séduire et faire tomber les hommes, mais afin de les attirer, d’en faire des alliés, des frères dans le but de former et de créer une Nouvelle Terre ? Imaginez toutes ces mêmes femmes dirigeant leurs émanations à la formation et à la réalisation de la Sororité avec un grand « S »…ou à un autre projet sacré et lumineux ? Ces images se déroulent devant mes yeux, en mon cœur, en mon ventre. Quelle splendeur ! Mon imagination est féconde, les vôtres le sont tout autant !
Choisissons donc avec conscience dans quels buts nous allons utiliser nos pouvoirs d’attraction et de formation. Ainsi nous attirerons des forces lumineuses, utiles, saines et nous serons de véritables ouvrières de l’Ère du Verseau.
Oui, la femme est séductrice et formatrice ; elle est forte pour concrétiser parce que c’est son boulot ! Alors je vous demande, Femmes, quel est votre plan de travail ?
L. K. Géraldine
Les émanations, une puissance subtile au féminin
Connaître, comprendre et gérer les émanations, c’est effectivement un monde féminin de subtilité et de puissance, en vérité c’est une clé de grand pouvoir !
Le titre proposé pour ce partage est parfait car subtilité et puissance sont justement des caractéristiques de l’émanation. On dit d’un être qu’il émane quelque chose ; on remarque un parfum qui émane…c’est comme un fluide qui envahit l’espace et qui captive.
Émaner relève du plan astral, des sentiments, des émotions ; c’est intimement relié au magnétisme, aux désirs ; cela se déplace en cercles concentriques dans l’espace et vient précisément toucher le monde astral et le monde des désirs pour quiconque est réceptif.
La radiation relève du plan mental, des pensées et des idées, cela est électrique et se déplace en ligne droite.
La vibration relève du plan physique, des gestes, des actions, des paroles, du son. Cela se déplace en vagues hachurées ou sinusoïdales, comme un écho.
Nous savons que le masculin est émissif plus particulièrement par le mental et les radiations, alors que le féminin est émissif par l’astral et les émanations.
Voilà un réel un point fort du monde féminin qui se situe justement entre le subtil du plan mental et le tangible du plan physique, de la concrétisation. Nous sommes soumis à une loi en cascade de cause à effet qui veut que notre pensée peut atteindre, toucher et mettre en mouvement la matière du plan physique, uniquement si cette pensée s’habille du cœur, de sentiments, d’émotions, c’est-à-dire de ce fluide des émanations.
Si la pensée est créatrice, ce sont les émanations qui sont formatrices et qui vont sculpter la matière, la mettre en mouvement. Ceci dit, nous pouvons relever deux observations ; la première est que la femme sait très bien se servir, consciemment ou non, de ses émanations dans le but d’atteindre un objectif, d’influer sur une décision, d’orienter ses propres désirs.
Avec ses émanations elle peut attirer l’attention, séduire, capter et embobiner à distance. A dix, vingt, trente mètres elle peut envoyer ses fluides et détourner l’attention de qui elle veut séduire. Là est le jeu de ses émanations. Pareillement elle peut faire qu’on la regarde ou la désire alors même qu’elle tourne la tête ailleurs ou tourne le dos. Rappelez-vous, les émanations sont magnétiques comme un aimant et se déplacent en cercles concentriques, c’est-à-dire tout autour d’elle. Voilà donc un pouvoir subtil et puissant dont elle sait parfaitement se servir.
La question reste à savoir comment ce formidable pouvoir est utilisé, qui cela sert et où cela va nous mener. La femme a sans cesse le choix avec ses émanations, de prendre ou de donner, de séduire ou d’inspirer, de tirer vers le bas ou vers le haut.
La seconde observation nous amène à relever une autre puissance féminine alliée aux émanations, il s’agit de l’imagination. La femme a extrêmement développé son imagination, ceci suite à toutes les servitudes, les nécessités, les limitations et les esclavages qu’elle a subit durant de nombreux siècles. Son imagination lui a permis de traverser fluidiquement les barreaux de ses prisons patriarcales.
L’imagination est une qualité magique et magnifique qui « image les idées » et les revêt d’une couche de désir sous forme d’émanations. L’imagination relie les idées avec les réalisations ; nous avons là un outil puissant, explosif, créateur, dangereux, glorieux, magique !
Merveilleuse qualité que l’imagination, mais au service de qui, de quoi ? La femme peut former et amener des mondes, elle peut former et transformer la Terre et l’humanité grâce à l’usage de ses émanations et par la gestion consciente de son imagination.
J’écris aujourd’hui parce que ce sujet est digne de la plus haute attention car le pouvoir du féminin conscient et sacré peut re-former et ressusciter le Monde. Pour ce temps du Verseau qui s’ouvre devant nous, la Femme du grand Cercle de conscience collective est fécondée par le haut-idéal d’une culture solaire, sororale et fraternelle du Verseau. Alors elle a tous les pouvoirs pour nous inspirer, nous éveiller, nous initier à un Âge d’Or, ainsi que pour former une Terre Belle tissée des émanations de l’amour.
Pierre-André
Le titre proposé pour ce partage est parfait car subtilité et puissance sont justement des caractéristiques de l’émanation. On dit d’un être qu’il émane quelque chose ; on remarque un parfum qui émane…c’est comme un fluide qui envahit l’espace et qui captive.
Émaner relève du plan astral, des sentiments, des émotions ; c’est intimement relié au magnétisme, aux désirs ; cela se déplace en cercles concentriques dans l’espace et vient précisément toucher le monde astral et le monde des désirs pour quiconque est réceptif.
La radiation relève du plan mental, des pensées et des idées, cela est électrique et se déplace en ligne droite.
La vibration relève du plan physique, des gestes, des actions, des paroles, du son. Cela se déplace en vagues hachurées ou sinusoïdales, comme un écho.
Nous savons que le masculin est émissif plus particulièrement par le mental et les radiations, alors que le féminin est émissif par l’astral et les émanations.
Voilà un réel un point fort du monde féminin qui se situe justement entre le subtil du plan mental et le tangible du plan physique, de la concrétisation. Nous sommes soumis à une loi en cascade de cause à effet qui veut que notre pensée peut atteindre, toucher et mettre en mouvement la matière du plan physique, uniquement si cette pensée s’habille du cœur, de sentiments, d’émotions, c’est-à-dire de ce fluide des émanations.
Si la pensée est créatrice, ce sont les émanations qui sont formatrices et qui vont sculpter la matière, la mettre en mouvement. Ceci dit, nous pouvons relever deux observations ; la première est que la femme sait très bien se servir, consciemment ou non, de ses émanations dans le but d’atteindre un objectif, d’influer sur une décision, d’orienter ses propres désirs.
Avec ses émanations elle peut attirer l’attention, séduire, capter et embobiner à distance. A dix, vingt, trente mètres elle peut envoyer ses fluides et détourner l’attention de qui elle veut séduire. Là est le jeu de ses émanations. Pareillement elle peut faire qu’on la regarde ou la désire alors même qu’elle tourne la tête ailleurs ou tourne le dos. Rappelez-vous, les émanations sont magnétiques comme un aimant et se déplacent en cercles concentriques, c’est-à-dire tout autour d’elle. Voilà donc un pouvoir subtil et puissant dont elle sait parfaitement se servir.
La question reste à savoir comment ce formidable pouvoir est utilisé, qui cela sert et où cela va nous mener. La femme a sans cesse le choix avec ses émanations, de prendre ou de donner, de séduire ou d’inspirer, de tirer vers le bas ou vers le haut.
La seconde observation nous amène à relever une autre puissance féminine alliée aux émanations, il s’agit de l’imagination. La femme a extrêmement développé son imagination, ceci suite à toutes les servitudes, les nécessités, les limitations et les esclavages qu’elle a subit durant de nombreux siècles. Son imagination lui a permis de traverser fluidiquement les barreaux de ses prisons patriarcales.
L’imagination est une qualité magique et magnifique qui « image les idées » et les revêt d’une couche de désir sous forme d’émanations. L’imagination relie les idées avec les réalisations ; nous avons là un outil puissant, explosif, créateur, dangereux, glorieux, magique !
Merveilleuse qualité que l’imagination, mais au service de qui, de quoi ? La femme peut former et amener des mondes, elle peut former et transformer la Terre et l’humanité grâce à l’usage de ses émanations et par la gestion consciente de son imagination.
J’écris aujourd’hui parce que ce sujet est digne de la plus haute attention car le pouvoir du féminin conscient et sacré peut re-former et ressusciter le Monde. Pour ce temps du Verseau qui s’ouvre devant nous, la Femme du grand Cercle de conscience collective est fécondée par le haut-idéal d’une culture solaire, sororale et fraternelle du Verseau. Alors elle a tous les pouvoirs pour nous inspirer, nous éveiller, nous initier à un Âge d’Or, ainsi que pour former une Terre Belle tissée des émanations de l’amour.
Pierre-André
La femme et le cycle lunaire, 1er volet
Conception, formation, naissance, croissance, maturation, mort, dissolution, renaissance…toute notre existence est liée à des cycles, à la lune et aux saisons. Ainsi en est-il du cycle lunaire menstruel.
Observons :
La lune nouvelle – les Lunes – la graine – l’hiver
Le 1er quartier – l’ovule se met en route – l’extériorisation de la graine – le printemps
La pleine lune – l’ovulation – les fruits – l’été
Le dernier quartier – l’ovule meurt – la nouvelle intériorisation – l’automne
Commençons notre parcours, aujourd’hui, avec l’arrivée des Lunes, liées à l’hiver et à la nouvelle lune. C’est le moment d’intériorisation totale et de grande vulnérabilité. Dans le plan physique nous sommes fragilisées ; nous avons besoin de dormir plus, notre ventre est parfois lourd voir douloureux. Nous avons besoin d’être secondées pour tout ce qui concerne les activités physiques fatigantes, dispersantes, car nous sommes occupées à l’intérieur de nous-mêmes. Nous avons besoin de silence, de tranquillité, de solitude. Nous avons besoin de méditer, de prier, de nous lier à toutes les Femmes-Lunes. Nous écoutons le message de ce sang qui coule, nous accueillons la synthèse du travail accompli depuis nos dernières Lunes. Nous rassemblons nos énergies pour former la nouvelle graine, le projet de travail sacré pour ce cycle qui recommence. Là débute la puissante magie du cycle lunaire femme. Une graine, une semence implique une fructification. Voilà une responsabilité à honorer ! Voilà une possibilité de travail dans le conscient collectif !
Prenons un exemple concret : nous décidons de diriger l’impulsion vers une graine nommée « Sororité ». Nous consacrons notre ventre, nos émotions, nos sentiments, nos pensées, nos actes, nos méditations à cette idée de Sororité et la semons en nous au moment des Lunes. Chaque jour nous lui accordons de l’attention afin qu’elle soit une graine vivante qui s’installe en notre terre fertile intérieure pendant notre hiver…
C’est alors que nous pouvons faire une introspection dans notre mode de relation à moi-femme, à la femme, aux femmes et ainsi nous pouvons sentir le potentiel de cette semence.
En milieu de cette semaine des Lunes, un éveil de force se perçoit, la mise en mouvement de l’idée se colore, et la question émerge : « Comment concrétiser cette graine de Sororité ? »
Il est possible d’avoir un cristal consacré à ce travail en cours, à la graine en gestation, et d’y déposer quelques gouttes de sang des Lunes. Puis de placer ce cristal dans un lieu protégé, de chaque jour lui offrir de l’attention, de le tenir en nos mains, de méditer avec lui, de le poser sur notre ventre, sur notre cœur... Soyez créatives ! La femme-prêtresse en nous demande en premier lieu un espace dédié au travail sacré pour se manifester pleinement !
Les femmes ménopausées continuent ce même travail avec les saisons du cycle femme et avec celui de la lune. Avec une maturité acquise tout au long des années, elles se mettent aisément au service de la collectivité. Simplement, elles se lient avec les phases de la lune dans le ciel de notre système solaire. À la nouvelle lune, elles sèment leur graine en leur terre intérieure, tout comme leurs sœurs lunées. Elles ont aussi la possibilité d’avoir un cristal consacré, peut-être même celui avec lequel elles ont travaillé pendant des décennies avec leurs propres Lunes. Elles peuvent demander à une femme-sœur-amie de leur confier quelques gouttes de son sang des Lunes, sur ce cristal. Ainsi elles se lient encore plus concrètement, plus entièrement avec toutes les femmes qui consacrent leur cycle lunaire à une tâche noble, sacrée, lumineuse.
Le temps précieux des Lunes est l’espace privilégié que nous propose le Créateur afin d’être ensemencées par des projets divins, sacrés, lumineux.
Que vos graines soient bénies, chères Sœurs.
L. K. Géraldine
Observons :
La lune nouvelle – les Lunes – la graine – l’hiver
Le 1er quartier – l’ovule se met en route – l’extériorisation de la graine – le printemps
La pleine lune – l’ovulation – les fruits – l’été
Le dernier quartier – l’ovule meurt – la nouvelle intériorisation – l’automne
Commençons notre parcours, aujourd’hui, avec l’arrivée des Lunes, liées à l’hiver et à la nouvelle lune. C’est le moment d’intériorisation totale et de grande vulnérabilité. Dans le plan physique nous sommes fragilisées ; nous avons besoin de dormir plus, notre ventre est parfois lourd voir douloureux. Nous avons besoin d’être secondées pour tout ce qui concerne les activités physiques fatigantes, dispersantes, car nous sommes occupées à l’intérieur de nous-mêmes. Nous avons besoin de silence, de tranquillité, de solitude. Nous avons besoin de méditer, de prier, de nous lier à toutes les Femmes-Lunes. Nous écoutons le message de ce sang qui coule, nous accueillons la synthèse du travail accompli depuis nos dernières Lunes. Nous rassemblons nos énergies pour former la nouvelle graine, le projet de travail sacré pour ce cycle qui recommence. Là débute la puissante magie du cycle lunaire femme. Une graine, une semence implique une fructification. Voilà une responsabilité à honorer ! Voilà une possibilité de travail dans le conscient collectif !
Prenons un exemple concret : nous décidons de diriger l’impulsion vers une graine nommée « Sororité ». Nous consacrons notre ventre, nos émotions, nos sentiments, nos pensées, nos actes, nos méditations à cette idée de Sororité et la semons en nous au moment des Lunes. Chaque jour nous lui accordons de l’attention afin qu’elle soit une graine vivante qui s’installe en notre terre fertile intérieure pendant notre hiver…
C’est alors que nous pouvons faire une introspection dans notre mode de relation à moi-femme, à la femme, aux femmes et ainsi nous pouvons sentir le potentiel de cette semence.
En milieu de cette semaine des Lunes, un éveil de force se perçoit, la mise en mouvement de l’idée se colore, et la question émerge : « Comment concrétiser cette graine de Sororité ? »
Il est possible d’avoir un cristal consacré à ce travail en cours, à la graine en gestation, et d’y déposer quelques gouttes de sang des Lunes. Puis de placer ce cristal dans un lieu protégé, de chaque jour lui offrir de l’attention, de le tenir en nos mains, de méditer avec lui, de le poser sur notre ventre, sur notre cœur... Soyez créatives ! La femme-prêtresse en nous demande en premier lieu un espace dédié au travail sacré pour se manifester pleinement !
Les femmes ménopausées continuent ce même travail avec les saisons du cycle femme et avec celui de la lune. Avec une maturité acquise tout au long des années, elles se mettent aisément au service de la collectivité. Simplement, elles se lient avec les phases de la lune dans le ciel de notre système solaire. À la nouvelle lune, elles sèment leur graine en leur terre intérieure, tout comme leurs sœurs lunées. Elles ont aussi la possibilité d’avoir un cristal consacré, peut-être même celui avec lequel elles ont travaillé pendant des décennies avec leurs propres Lunes. Elles peuvent demander à une femme-sœur-amie de leur confier quelques gouttes de son sang des Lunes, sur ce cristal. Ainsi elles se lient encore plus concrètement, plus entièrement avec toutes les femmes qui consacrent leur cycle lunaire à une tâche noble, sacrée, lumineuse.
Le temps précieux des Lunes est l’espace privilégié que nous propose le Créateur afin d’être ensemencées par des projets divins, sacrés, lumineux.
Que vos graines soient bénies, chères Sœurs.
L. K. Géraldine
La femme et le cycle lunaire, 2ème volet
Conception, formation, naissance, croissance, maturation, mort, dissolution, renaissance…toute notre existence est liée à des cycles, à la lune et aux saisons. Ainsi en est-il du cycle lunaire menstruel.
Observons :
La lune nouvelle – les Lunes – la graine – l’hiver
Le 1er quartier – l’ovule se met en route – l’extériorisation de la graine – le printemps
La pleine lune – l’ovulation – les fruits – l’été
Le dernier quartier – l’ovule meurt – l’intériorisation/le bilan – l’automne
Nous voilà arrivées aux premiers jours du printemps de notre cycle lunaire. Cette énergie de renouveau nous invite à sortir de notre cocon hivernal.
Le printemps de Mère nature se pare de verdure, de petites pousses et de bourgeons. Ainsi au printemps de son cycle, la femme sort de chez elle et cherche de « nouveaux feuillages » pour se vêtir ; elle visite les magasins, touche, essaie, achète des vêtements. Elle s’habille de nouveauté ; en elle tout bourgeonne également. Elle est heureuse, elle est en expansion.
Reprenons notre graine de la sororité semée au temps de nos Lunes. Où en est notre réflexion intérieure ? Le temps d’introspection et la mise en mouvement de l’idée-graine-sororité ont forcément apporté une inspiration, une esquisse de ce que représente la sororité dans notre quotidien, dans notre vie collective. Il est temps maintenant d’extérioriser la graine-sororité et d’en expérimenter l’énergie concrètement ; il est temps de mettre en application ce que nous avons nourri et appris pendant la semaine de nos Lunes.
Alors ? Avons-nous les outils, les qualités, la volonté de servir la sororité ? Avons-nous le courage de nous confronter à nos vieux schémas de compétition ? Sommes-nous prêtes à les lâcher, à les remplacer, à nous libérer des carcans lourds et douloureux du patriarcat abusif ? Allons-nous donner les moyens à la sororité de pousser dans notre jardin intérieur et extérieur ?
Le milieu de cette semaine de printemps est le moment idéal pour commencer la réalisation de nos projets, de les mettre en application.
Qu’avons-nous à donner ? Comment nourrir cette graine-sororité afin qu’elle chemine vers un épanouissement assuré ?
Pouvons-nous changer le regard porté sur notre voisine, notre collègue de travail, nos sœurs, notre mère, notre belle-mère, nos amies ? Mettons de côté toutes ces appellations et remplaçons-les par le mot « femme ». Chacune a son histoire, son parcours, ses qualités, ses travaux en cours, ses joies, ses peines… Tombons les masques ! Accueillons LA femme : moi-femme, elles-femmes, des femmes en chemin, des sœurs en incarnation sur la Terre.
Encore une fois, la même question : avons-nous quelque chose à donner, à offrir ? Un don est un acte gratuit, sans attente de recevoir quelque chose en retour :
Un sourire, une main tendue, une accolade, une écoute sans jugement, un soutien dans une épreuve, un rire spontanément partagé, une pensée positive, une prière silencieuse…
Notre ventre, chères femmes, connaît, sait, vit le don. Alors mes Sœurs, cultivons ensemble le bonheur de donner sans attente et nous verrons fleurir la Sororité avec un grand « S ».
La Sororité est en premier lieu une relation d’âme à âme. Essayons de nous en souvenir et maintenons nos pensées, nos sentiments et nos actes à cette échelle-là !
L. K. Géraldine
Observons :
La lune nouvelle – les Lunes – la graine – l’hiver
Le 1er quartier – l’ovule se met en route – l’extériorisation de la graine – le printemps
La pleine lune – l’ovulation – les fruits – l’été
Le dernier quartier – l’ovule meurt – l’intériorisation/le bilan – l’automne
Nous voilà arrivées aux premiers jours du printemps de notre cycle lunaire. Cette énergie de renouveau nous invite à sortir de notre cocon hivernal.
Le printemps de Mère nature se pare de verdure, de petites pousses et de bourgeons. Ainsi au printemps de son cycle, la femme sort de chez elle et cherche de « nouveaux feuillages » pour se vêtir ; elle visite les magasins, touche, essaie, achète des vêtements. Elle s’habille de nouveauté ; en elle tout bourgeonne également. Elle est heureuse, elle est en expansion.
Reprenons notre graine de la sororité semée au temps de nos Lunes. Où en est notre réflexion intérieure ? Le temps d’introspection et la mise en mouvement de l’idée-graine-sororité ont forcément apporté une inspiration, une esquisse de ce que représente la sororité dans notre quotidien, dans notre vie collective. Il est temps maintenant d’extérioriser la graine-sororité et d’en expérimenter l’énergie concrètement ; il est temps de mettre en application ce que nous avons nourri et appris pendant la semaine de nos Lunes.
Alors ? Avons-nous les outils, les qualités, la volonté de servir la sororité ? Avons-nous le courage de nous confronter à nos vieux schémas de compétition ? Sommes-nous prêtes à les lâcher, à les remplacer, à nous libérer des carcans lourds et douloureux du patriarcat abusif ? Allons-nous donner les moyens à la sororité de pousser dans notre jardin intérieur et extérieur ?
Le milieu de cette semaine de printemps est le moment idéal pour commencer la réalisation de nos projets, de les mettre en application.
Qu’avons-nous à donner ? Comment nourrir cette graine-sororité afin qu’elle chemine vers un épanouissement assuré ?
Pouvons-nous changer le regard porté sur notre voisine, notre collègue de travail, nos sœurs, notre mère, notre belle-mère, nos amies ? Mettons de côté toutes ces appellations et remplaçons-les par le mot « femme ». Chacune a son histoire, son parcours, ses qualités, ses travaux en cours, ses joies, ses peines… Tombons les masques ! Accueillons LA femme : moi-femme, elles-femmes, des femmes en chemin, des sœurs en incarnation sur la Terre.
Encore une fois, la même question : avons-nous quelque chose à donner, à offrir ? Un don est un acte gratuit, sans attente de recevoir quelque chose en retour :
Un sourire, une main tendue, une accolade, une écoute sans jugement, un soutien dans une épreuve, un rire spontanément partagé, une pensée positive, une prière silencieuse…
Notre ventre, chères femmes, connaît, sait, vit le don. Alors mes Sœurs, cultivons ensemble le bonheur de donner sans attente et nous verrons fleurir la Sororité avec un grand « S ».
La Sororité est en premier lieu une relation d’âme à âme. Essayons de nous en souvenir et maintenons nos pensées, nos sentiments et nos actes à cette échelle-là !
L. K. Géraldine
La femme et le cycle lunaire, 3ème volet

Conception, formation, naissance, croissance, maturation, mort, dissolution, renaissance…toute notre existence est liée à des cycles, à la lune et aux saisons. Ainsi en est-il du cycle lunaire menstruel.
Observons :
La lune nouvelle – les Lunes – la graine – l’hiver
Le 1er quartier – l’ovule se met en route – l’extériorisation de la graine – le printemps
La pleine lune – l’ovulation – les fruits – l’été
Le dernier quartier – l’ovule meurt – l’intériorisation/le bilan – l’automne
La lune est ronde et pleine. Notre ventre de femme est plein et épanoui. C’est l’été ! L’ovulation nous remplit. Nous sommes belles, séduisantes, attirantes, puissantes. Notre garde-robe est géniale, fournie, tout nous sied à merveille ! En ce moment il n’y a rien de plus aisé que de nous parer de nos atours, que ce soient vêtements, bijoux, maquillage ou parfum… Et, bien entendu, c’est un vrai bonheur et un grand jeu d’aller promener notre beauté, d’aller exposer notre plénitude de par le monde ! Nous éprouvons l’envie d’être vues car nous sommes assurées de notre succès. Bonjour les émanations ! Bienvenue la séduction !
Nous parlions des émanations dans la revue printanière de Rêve de Femmes. À cette phase de notre cycle, celles-ci vibrent à leur puissance maximale. Mettons-les à contribution pour former notre fruit de « Sororité », fruit de la graine semée au tout début de la semaine de nos Lunes.
Comment pouvons-nous agir pour réhabiliter les liens sororaux entre les femmes ? Par exemple, lions-nous au grand Cercle planétaire Femmes et offrons nos émanations, nos prières, nos rituels pour la concrétisation de la Sororité à grandeur d’humanité. Et commençons tout de suite cette formation en tendant la main aux femmes de notre entourage : un soutien dans une tâche ardue, une accolade dans un moment de défi, une invitation dans un temps de solitude, un repas pour célébrer la femme… Notre imagination est débordante au moment de l’ovulation. Appuyons-nous sur cette alliée pour oser concrétiser nos rêves de Sororité les plus sacrés ! C’est l’heure, allons-y, maintenant !
À cet instant, quelque chose nous est donné si nous avons pris soin de la graine, si nous avons poursuivi le travail tout au long du cycle et que nous avons sincèrement nourri le projet semé au temps des Lunes. Un reflet, un écho de ce que nous portons en nous se manifeste vers l’extérieur, le fruit est mûr !
En fin de semaine, nous pouvons nous demander comment nous allons intégrer cette fructification dans nos quotidiens.
Vivre ainsi pleinement notre cycle, n’est-ce donc pas une grande magie accessible à toutes les femmes ? N’est-ce donc pas un privilège de semer et de récolter à chaque mois et à longueur d’année ?
Le ventre de la femme est un chaudron d’alchimie, un antre des mystères sacrés, un outil de travail vivant !
L. K. Géraldine
Observons :
La lune nouvelle – les Lunes – la graine – l’hiver
Le 1er quartier – l’ovule se met en route – l’extériorisation de la graine – le printemps
La pleine lune – l’ovulation – les fruits – l’été
Le dernier quartier – l’ovule meurt – l’intériorisation/le bilan – l’automne
La lune est ronde et pleine. Notre ventre de femme est plein et épanoui. C’est l’été ! L’ovulation nous remplit. Nous sommes belles, séduisantes, attirantes, puissantes. Notre garde-robe est géniale, fournie, tout nous sied à merveille ! En ce moment il n’y a rien de plus aisé que de nous parer de nos atours, que ce soient vêtements, bijoux, maquillage ou parfum… Et, bien entendu, c’est un vrai bonheur et un grand jeu d’aller promener notre beauté, d’aller exposer notre plénitude de par le monde ! Nous éprouvons l’envie d’être vues car nous sommes assurées de notre succès. Bonjour les émanations ! Bienvenue la séduction !
Nous parlions des émanations dans la revue printanière de Rêve de Femmes. À cette phase de notre cycle, celles-ci vibrent à leur puissance maximale. Mettons-les à contribution pour former notre fruit de « Sororité », fruit de la graine semée au tout début de la semaine de nos Lunes.
Comment pouvons-nous agir pour réhabiliter les liens sororaux entre les femmes ? Par exemple, lions-nous au grand Cercle planétaire Femmes et offrons nos émanations, nos prières, nos rituels pour la concrétisation de la Sororité à grandeur d’humanité. Et commençons tout de suite cette formation en tendant la main aux femmes de notre entourage : un soutien dans une tâche ardue, une accolade dans un moment de défi, une invitation dans un temps de solitude, un repas pour célébrer la femme… Notre imagination est débordante au moment de l’ovulation. Appuyons-nous sur cette alliée pour oser concrétiser nos rêves de Sororité les plus sacrés ! C’est l’heure, allons-y, maintenant !
À cet instant, quelque chose nous est donné si nous avons pris soin de la graine, si nous avons poursuivi le travail tout au long du cycle et que nous avons sincèrement nourri le projet semé au temps des Lunes. Un reflet, un écho de ce que nous portons en nous se manifeste vers l’extérieur, le fruit est mûr !
En fin de semaine, nous pouvons nous demander comment nous allons intégrer cette fructification dans nos quotidiens.
Vivre ainsi pleinement notre cycle, n’est-ce donc pas une grande magie accessible à toutes les femmes ? N’est-ce donc pas un privilège de semer et de récolter à chaque mois et à longueur d’année ?
Le ventre de la femme est un chaudron d’alchimie, un antre des mystères sacrés, un outil de travail vivant !
L. K. Géraldine
La femme et le cycle lunaire, 4ème volet
Conception, formation, naissance, croissance, maturation, mort, dissolution, renaissance…toute notre existence est liée à des cycles, à la lune et aux saisons. Ainsi en est-il du cycle lunaire menstruel. Observons :
La lune nouvelle – les Lunes – la graine – l’hiver
Le 1er quartier – l’ovule se met en route – l’extériorisation de la graine – le printemps
La pleine lune – l’ovulation – les fruits – l’été
Le dernier quartier – l’ovule meurt – l’intériorisation/le bilan – l’automne
La lune est à son dernier quartier et si l’ovule n’a pas été fécondé, il meurt ; voilà l’automne de notre cycle.
Nos énergies changent ; nos émanations s’étiolent. Enrichies de notre prise de conscience, de notre expérience, nous nous dirigeons vers la porte de l’automne. Nous observons la récolte et remercions pour le succès obtenu. Nous éprouvons le besoin de nous tourner vers l’intérieur ; c’est la mise en marche de l’introspection, le temps du bilan.
Nous rangeons nos beaux habits, notre maquillage et notre séduction. Notre ventre devient lourd et nous n’avons plus rien à nous mettre, malgré une garde-robe bien fournie ! Veillons à ne pas tomber dans le piège de la grisaille liée à l’inconscient collectif féminin.
Simplement, au lieu de nous alourdir sous ce poids, nous nous relions au Grand cercle femmes planétaire qui travaille en tout temps à la formation de la nouvelle Terre, au tissage sacré de la Sororité. Ainsi nous participons réellement à la guérison des vieilles blessures, nous apportons ainsi amour, lumière et compassion dans cet inconscient collectif féminin, nous nourrissons ainsi la dissolution de ce même inconscient collectif et nous tissons les liens heureux et bénis de la Sororité.
La vie et la mort se côtoient mensuellement en chaque femme. En cet instant de notre cycle, il est temps d’accueillir ce qui doit mourir et de trier nos graines. Qu’avons-nous retenu, obtenu, appris de notre engagement avec ces graines de sororité semées au moment des Lunes ? Qu’allons-nous faire de cette expérience ? Avons-nous été capables d’offrir toute l’attention requise afin de participer concrètement à la formation de cette Sororité avec un grand « S » ? Dans notre quotidien ? À grandeur de planète ? Avons-nous une envie, une intuition, une inspiration pour les graines que nous allons semer lors de nos prochaines Lunes ?
Je vous rappelle ici que chaque femme est engagée, invitée dans ce cycle de semences et de récoltes. Que nous soyons porteuses de Lunes ou sœurs aînées ménopausées, nous sommes toutes concernées, nous sommes responsables de ce travail avec le sang, la lune, les cycles.
Chères Sœurs, je vous souhaite un travail inspiré et inspirant. Je vous remercie pour ce temps partagé à travers les quatre semaines du cycle lunaire de la femme.
À maintenant, dans la Joie simple et sacrée d’être en vie.
L. K. Géraldine
La lune nouvelle – les Lunes – la graine – l’hiver
Le 1er quartier – l’ovule se met en route – l’extériorisation de la graine – le printemps
La pleine lune – l’ovulation – les fruits – l’été
Le dernier quartier – l’ovule meurt – l’intériorisation/le bilan – l’automne
La lune est à son dernier quartier et si l’ovule n’a pas été fécondé, il meurt ; voilà l’automne de notre cycle.
Nos énergies changent ; nos émanations s’étiolent. Enrichies de notre prise de conscience, de notre expérience, nous nous dirigeons vers la porte de l’automne. Nous observons la récolte et remercions pour le succès obtenu. Nous éprouvons le besoin de nous tourner vers l’intérieur ; c’est la mise en marche de l’introspection, le temps du bilan.
Nous rangeons nos beaux habits, notre maquillage et notre séduction. Notre ventre devient lourd et nous n’avons plus rien à nous mettre, malgré une garde-robe bien fournie ! Veillons à ne pas tomber dans le piège de la grisaille liée à l’inconscient collectif féminin.
Simplement, au lieu de nous alourdir sous ce poids, nous nous relions au Grand cercle femmes planétaire qui travaille en tout temps à la formation de la nouvelle Terre, au tissage sacré de la Sororité. Ainsi nous participons réellement à la guérison des vieilles blessures, nous apportons ainsi amour, lumière et compassion dans cet inconscient collectif féminin, nous nourrissons ainsi la dissolution de ce même inconscient collectif et nous tissons les liens heureux et bénis de la Sororité.
La vie et la mort se côtoient mensuellement en chaque femme. En cet instant de notre cycle, il est temps d’accueillir ce qui doit mourir et de trier nos graines. Qu’avons-nous retenu, obtenu, appris de notre engagement avec ces graines de sororité semées au moment des Lunes ? Qu’allons-nous faire de cette expérience ? Avons-nous été capables d’offrir toute l’attention requise afin de participer concrètement à la formation de cette Sororité avec un grand « S » ? Dans notre quotidien ? À grandeur de planète ? Avons-nous une envie, une intuition, une inspiration pour les graines que nous allons semer lors de nos prochaines Lunes ?
Je vous rappelle ici que chaque femme est engagée, invitée dans ce cycle de semences et de récoltes. Que nous soyons porteuses de Lunes ou sœurs aînées ménopausées, nous sommes toutes concernées, nous sommes responsables de ce travail avec le sang, la lune, les cycles.
Chères Sœurs, je vous souhaite un travail inspiré et inspirant. Je vous remercie pour ce temps partagé à travers les quatre semaines du cycle lunaire de la femme.
À maintenant, dans la Joie simple et sacrée d’être en vie.
L. K. Géraldine
Réflexions sur la femme sauvage

Femme sauvage signifie femme nature, femme entière, femme terre-eau-air-feu, femme-lien entre le ciel et la terre, entre la terre et le ciel, sans limitation malgré ou justement à cause du corps physique qui me contient. Je suis faite des 4 éléments, ils sont en moi, ils sont moi, je suis eux. La seule règle : me consacrer et consacrer chacun de mes rituels, leur donner une direction, me lier aux entités que je souhaite servir et fermer les portes aux entités que je pense être défavorables à ma souveraineté. Alors je suis libre, je me rends disponible, je suis dans le « cercle » protégée et guidée. Rien ne m’appartient, ni la femme sauvage, ni la sorcière, ni la folle, ni la femme-médecine, ni la sensuelle, ni la sacrée, ni la souveraine, ni la déesse, ni aucun des archétypes qui se manifestent, je suis cela, je suis un outil au service de la vie. C’est ainsi que je vis ma sexualité : je n’ai pas peur de perdre la raison, de disparaître, de sentir, de me donner, d’exploser, de mourir ! La sensualité tout entière est un passage obligé pour rencontrer ma sauvage. C’est en goûtant, en sentant, en osant toucher à tous les éléments que je peux me manifester, comme me mêler et me donner à la nature des prés et de la forêt, offrir et laisser couler le sang des Lunes ou juste m’asseoir sur la mousse, sur une pierre, sur la terre, sous la pluie, me vivre « une » avec la terre, avec les éléments, avec Mère Terre, sentir les parfums avec tous mes sens et non seulement avec le nez, tout comme être « nue » sous ma robe et goûter à la sensualité joyeuse d’exister, de percevoir mon sexe se dilater parce que libre, tout cela est la femme sauvage et tous les archétypes s’y reconnaissent. La liberté est la clé de passage ! Il n’y pas de rituel prêt à l’emploi, tout se crée car tout est en mouvement et tout est neuf chaque jour, je ne sais rien à l’avance, je me réjouis et je me donne aux éléments, c’est cela le secret de la sauvage. Je me mets à nu en dévoilant mon être, en déshabillant mon mental qui alors devient innocent, en déposant mon sexe, mon ventre, ma peau parmi les éléments, en permettant au moment présent d’exister sans histoire avant, sans histoire après.
Cette même sauvage n’aime pas les chaussettes et je jouis de la terre, de l’air, de l’eau et du feu sur et avec mes pieds également! Tout est bon à goûter, à sentir, à aimer, à jouir.
Oui, tout est sensuel, vivant, goûteux, juteux, humide, brûlant, mouillé, sacré en moi. Les grottes, les océans, les montagnes, les rivières, les vents, le soleil, la lune, le ciel, la terre, les étoiles tout y est et je ne retiens rien pour moi, c’est cela être libre, sauvage, entière.
Je suis née avec ces mémoires, j’ai rassemblé les « fils oubliés » en vivant les défis et les joies que le Ciel m’a offerts pour réapprendre, je vous le partage aujourd’hui avec simplicité et amour. La femme sauvage ne s’improvise pas, elle s’apprend, elle se souvient. C’est un chemin des profondeurs, elle est là, je la reconnais.
Ma sensualité est ardente. Mes désirs sont puissants, soutenus par une volonté obstinée et déterminée. Erotisme, occultisme, mystères, ombres et dragons se manifestent dans mes profondeurs. Les fonds des abymes et les sommets des plans supérieurs résonnent en moi.
Puissent mes mots nourrir cette énergie primordiale, cette sauvage qui est en vous, l’inspirer, la refléter, lui donner envie de se manifester à sa façon, avec son bagage, ses envies, ses besoins, ses mots.
Belle rencontre avec vous-même car il n’y a personne d’autre à rencontrer !
Avec joie et amour
L. K. Géraldine
Cette même sauvage n’aime pas les chaussettes et je jouis de la terre, de l’air, de l’eau et du feu sur et avec mes pieds également! Tout est bon à goûter, à sentir, à aimer, à jouir.
Oui, tout est sensuel, vivant, goûteux, juteux, humide, brûlant, mouillé, sacré en moi. Les grottes, les océans, les montagnes, les rivières, les vents, le soleil, la lune, le ciel, la terre, les étoiles tout y est et je ne retiens rien pour moi, c’est cela être libre, sauvage, entière.
Je suis née avec ces mémoires, j’ai rassemblé les « fils oubliés » en vivant les défis et les joies que le Ciel m’a offerts pour réapprendre, je vous le partage aujourd’hui avec simplicité et amour. La femme sauvage ne s’improvise pas, elle s’apprend, elle se souvient. C’est un chemin des profondeurs, elle est là, je la reconnais.
Ma sensualité est ardente. Mes désirs sont puissants, soutenus par une volonté obstinée et déterminée. Erotisme, occultisme, mystères, ombres et dragons se manifestent dans mes profondeurs. Les fonds des abymes et les sommets des plans supérieurs résonnent en moi.
Puissent mes mots nourrir cette énergie primordiale, cette sauvage qui est en vous, l’inspirer, la refléter, lui donner envie de se manifester à sa façon, avec son bagage, ses envies, ses besoins, ses mots.
Belle rencontre avec vous-même car il n’y a personne d’autre à rencontrer !
Avec joie et amour
L. K. Géraldine
Notre ventre, oui un vrai cerveau
La science initiatique nous donne des indications précises sur ce qu’est notre « premier cerveau », malgré cela la science officielle reste en retard avec sa volonté d’objectivité.
Pour ce sujet il est indiqué « le ventre » sans plus de définition, alors je souris et me demande si cela va des genoux aux épaules ? Car dans ce cas je parlerais de l’intérieur des cuisses féminines qui sont de parfaits radars. Mais j’accepte de limiter l’espace ventre entre le diaphragme et le périnée, c’est déjà bien vaste.
Le cœur a la faculté de sentir, cette faculté est plus ancienne que celle de la pensée propre à l’intellect. On parle ainsi de l’intelligence du cœur : comprendre par le cœur c’est sentir et vivre. La véritable compréhension ne se trouve pas dans l’intellect, ce dernier représente une vérité objective, le cœur une vérité subjective.
Le monde subjectif du cœur est plus important car c’est ce que nous vivons qui compte ; ce qui est réel c’est ce que nous sentons. Ce monde intérieur subjectif est à la première place : vivre et sentir. Dans l’intelligence du cœur, là où règne chaleur et vie, il y a plus d’espace entre les particules, elles ont donc plus de possibilités pour vibrer, se dilater, se réjouir et communiquer cette vie, cela même si cette subtilité est invisible et impalpable. La vie, les sentiments, les pensées sont invisibles mais nous les apprécions tellement. Alors ce monde subjectif est à la première place.
Le cerveau fonctionne horizontalement et finit par oublier le savoir, alors que le cœur fonctionne dans la profondeur, il vit les choses et les imprime dans les cellules. D’ailleurs seule l’intelligence du cœur a la capacité de l’intuition qui est une sensation cumulée à une compréhension, là est la vie.
Comment se fait-il que nous évoquons ici le cœur qui semble-t-il est situé au-dessus du diaphragme ? Ce cœur qui est un muscle et une pompe est-il un cerveau intuitif, qui sent, comprend, se dilate ? Non. Le vrai cœur initiatique dont il est question ici est le plexus solaire. D’une part le plexus solaire dirige toutes les fonctions du corps, et d’autre part c’est lui qui a formé notre cerveau et qui l’alimente.
Le plexus solaire est un cerveau renversé fait de matière grise en son centre et de matière blanche en sa périphérie. Les matières grises de ces deux cerveaux servent à penser tandis que les matières blanches servent à sentir ; le plexus solaire est doté d’une bien plus grande quantité de matière blanche qui a la capacité de capter et percevoir l’entier de l’être humain, de ses organes, ses cellules ainsi que tout son entourage. Il peut même communiquer avec tout l’Univers.
Le plexus solaire est de formation très ancienne, il commande tout et est intimement relié avec le centre Hara qui est tel un soleil central ou primaire pour le plexus solaire qui serait symboliquement comme notre soleil visible. Il est un réservoir inépuisable à la condition que notre façon de vivre soit saine, pure, sensée, lumineuse et harmonieuse. Il se contracte lorsque notre vie est désordonnée. Les écritures chrétiennes parlent des « Vierges Sages qui ont de l’huile », cela signifie un plexus solaire chargé et rayonnant.
Nous devons apprendre à répartir l’activité entre le cerveau et le plexus solaire afin que ce dernier envoie au cerveau les subsides nécessaires à ses fonctions et à son endurance. Le cerveau est comme un écran sur lequel se projettent les puissances et les connaissances du « cerveau du ventre ».
Le centre Hara est émissif pour le plexus solaire alors qui est alors réceptif. Celui-ci devient émissif pour le cerveau qui est alors réceptif. Celui-ci devient émissif pour la pensée humaine, l’analyse, les fonctions objectives. Nous retrouvons en alternance les polarités des deux principes masculin et féminin.
Le plexus solaire représente les racines du cerveau, il est le plus important, il est notre sixième sens. Ceci nous prouve donc que le ventre est notre premier cerveau.
Par une respiration du ventre consciente nous pouvons travailler sur le centre Hara et ainsi charger le plexus solaire. Ce travail doit se faire avec un esprit de pureté, d’abnégation, de désintéressement.
Le ventre est justement ce centre où la vie se crée : « de son sein jailliront des fleuves d’eau vive » ! Il est temple de Brahma source de la vie et il est lié à la superconscience. Nous devons corriger nos notions culturelles et reconsidérer les espaces du ventre comme des endroits et organes sacrés. Là sont formés les enfants, là s’élève l’acte d’amour créateur.
Il est nécessaire alors d’étendre l’intelligence du ventre aux organes sexuels, je pense principalement à l’utérus et aux ovaires. La médecine s’accorde pour dire que les ovaires sont une paire de glandes endocrines, mais cette médecine limitée ne voit pas encore l’utérus comme partie endocrinienne avec les ovaires, celui-ci étant relié avec le plexus sacré et ses quatre paires de ganglions sacrés.
L’utérus est ce magnifique chaudron alchimique de vie où toute l’intelligence de la procréation se concentre pour faire germer la graine, le fruit alchimique des deux principes masculin et féminin. Le cerveau ne peut rien créer de tel, il est en bout de course, un outil, un écran.
Il est nécessaire d’approfondir bien d’avantage, mais pour aujourd’hui je suis enchanté de partager sur ce sujet passionnant.
Oui, nous sommes des semences d’étoile et cela s’opère dans le ventre, dans ce chaudron alchimique des soleils invisible et visible, Hara et plexus solaire, haut-idéal et utérus.
Pierre-André
Pour ce sujet il est indiqué « le ventre » sans plus de définition, alors je souris et me demande si cela va des genoux aux épaules ? Car dans ce cas je parlerais de l’intérieur des cuisses féminines qui sont de parfaits radars. Mais j’accepte de limiter l’espace ventre entre le diaphragme et le périnée, c’est déjà bien vaste.
Le cœur a la faculté de sentir, cette faculté est plus ancienne que celle de la pensée propre à l’intellect. On parle ainsi de l’intelligence du cœur : comprendre par le cœur c’est sentir et vivre. La véritable compréhension ne se trouve pas dans l’intellect, ce dernier représente une vérité objective, le cœur une vérité subjective.
Le monde subjectif du cœur est plus important car c’est ce que nous vivons qui compte ; ce qui est réel c’est ce que nous sentons. Ce monde intérieur subjectif est à la première place : vivre et sentir. Dans l’intelligence du cœur, là où règne chaleur et vie, il y a plus d’espace entre les particules, elles ont donc plus de possibilités pour vibrer, se dilater, se réjouir et communiquer cette vie, cela même si cette subtilité est invisible et impalpable. La vie, les sentiments, les pensées sont invisibles mais nous les apprécions tellement. Alors ce monde subjectif est à la première place.
Le cerveau fonctionne horizontalement et finit par oublier le savoir, alors que le cœur fonctionne dans la profondeur, il vit les choses et les imprime dans les cellules. D’ailleurs seule l’intelligence du cœur a la capacité de l’intuition qui est une sensation cumulée à une compréhension, là est la vie.
Comment se fait-il que nous évoquons ici le cœur qui semble-t-il est situé au-dessus du diaphragme ? Ce cœur qui est un muscle et une pompe est-il un cerveau intuitif, qui sent, comprend, se dilate ? Non. Le vrai cœur initiatique dont il est question ici est le plexus solaire. D’une part le plexus solaire dirige toutes les fonctions du corps, et d’autre part c’est lui qui a formé notre cerveau et qui l’alimente.
Le plexus solaire est un cerveau renversé fait de matière grise en son centre et de matière blanche en sa périphérie. Les matières grises de ces deux cerveaux servent à penser tandis que les matières blanches servent à sentir ; le plexus solaire est doté d’une bien plus grande quantité de matière blanche qui a la capacité de capter et percevoir l’entier de l’être humain, de ses organes, ses cellules ainsi que tout son entourage. Il peut même communiquer avec tout l’Univers.
Le plexus solaire est de formation très ancienne, il commande tout et est intimement relié avec le centre Hara qui est tel un soleil central ou primaire pour le plexus solaire qui serait symboliquement comme notre soleil visible. Il est un réservoir inépuisable à la condition que notre façon de vivre soit saine, pure, sensée, lumineuse et harmonieuse. Il se contracte lorsque notre vie est désordonnée. Les écritures chrétiennes parlent des « Vierges Sages qui ont de l’huile », cela signifie un plexus solaire chargé et rayonnant.
Nous devons apprendre à répartir l’activité entre le cerveau et le plexus solaire afin que ce dernier envoie au cerveau les subsides nécessaires à ses fonctions et à son endurance. Le cerveau est comme un écran sur lequel se projettent les puissances et les connaissances du « cerveau du ventre ».
Le centre Hara est émissif pour le plexus solaire alors qui est alors réceptif. Celui-ci devient émissif pour le cerveau qui est alors réceptif. Celui-ci devient émissif pour la pensée humaine, l’analyse, les fonctions objectives. Nous retrouvons en alternance les polarités des deux principes masculin et féminin.
Le plexus solaire représente les racines du cerveau, il est le plus important, il est notre sixième sens. Ceci nous prouve donc que le ventre est notre premier cerveau.
Par une respiration du ventre consciente nous pouvons travailler sur le centre Hara et ainsi charger le plexus solaire. Ce travail doit se faire avec un esprit de pureté, d’abnégation, de désintéressement.
Le ventre est justement ce centre où la vie se crée : « de son sein jailliront des fleuves d’eau vive » ! Il est temple de Brahma source de la vie et il est lié à la superconscience. Nous devons corriger nos notions culturelles et reconsidérer les espaces du ventre comme des endroits et organes sacrés. Là sont formés les enfants, là s’élève l’acte d’amour créateur.
Il est nécessaire alors d’étendre l’intelligence du ventre aux organes sexuels, je pense principalement à l’utérus et aux ovaires. La médecine s’accorde pour dire que les ovaires sont une paire de glandes endocrines, mais cette médecine limitée ne voit pas encore l’utérus comme partie endocrinienne avec les ovaires, celui-ci étant relié avec le plexus sacré et ses quatre paires de ganglions sacrés.
L’utérus est ce magnifique chaudron alchimique de vie où toute l’intelligence de la procréation se concentre pour faire germer la graine, le fruit alchimique des deux principes masculin et féminin. Le cerveau ne peut rien créer de tel, il est en bout de course, un outil, un écran.
Il est nécessaire d’approfondir bien d’avantage, mais pour aujourd’hui je suis enchanté de partager sur ce sujet passionnant.
Oui, nous sommes des semences d’étoile et cela s’opère dans le ventre, dans ce chaudron alchimique des soleils invisible et visible, Hara et plexus solaire, haut-idéal et utérus.
Pierre-André
Un collier aux perles infinies

Dans ce Canada ouest, qui est devenu mon pays d’accueil, il existe une expression particulière : « Potluck ». Cela signifie un espace convivial et festif de rencontres où chaque personne apporte quelque chose de bon à manger et à partager. C’est comme un don du meilleur de soi au groupe qui nous accueille, un cadeau soigné à la collectivité dont nous faisons partie. C’est un moment de joie autour d’une table d’abondance. C’est une fête simple où la gratitude fait partie du repas.
C’est ainsi que je vis les thèmes, les partages, les témoignages, les peintures, les sculptures dans les Rêves de Femmes. Oui, un espace vivant où les femmes et les hommes ont quelque chose à donner pour nourrir le Conscient collectif féminin et le Conscient collectif planétaire. Nous entrons dans l’ère du Verseau et un nouveau vocabulaire est apparu, telles des expressions comme : sororité, féminin sacré, Grand cercle planétaire femmes, Conscient collectif féminin etc. De beaux mots qui en fait demandent une concrétisation dans la plan de la matière afin de pouvoir en ancrer la conscience, afin d’être vécus, vivants et visibles ! Comment ? Nous savons que la femme est forte pour s’exposer parce qu’elle est inspiratrice, séductrice et formatrice ; elle est forte pour concrétiser parce que c’est son boulot…
Ainsi au fil des années qui ont vu la revue présente s’épanouir, de nombreuses femmes ont tissé des mots pour partager leurs vécus, leurs joies, leurs peines ; d’autres ont mélangé leurs couleurs pour exprimer leurs visions à travers leurs pinceaux. Chacune a ainsi participé à la formation concrète d’une grande fresque où la définition du mot « sororité » a reçu toute sa valeur, toute sa force, toute sa grandeur.
En synchronisation, ces différentes facettes-femmes partagées ont dévoilé un secret très longtemps gardé dans l’obscurité par le patriarcat millénaire : l’inconscient collectif féminin. Cet inconscient lourd et douloureux porté dans le ventre des femmes a été le gardien jaloux des deuils, des viols, des meurtres perpétués, depuis la nuit des temps, envers la femme, envers le principe féminin, envers le féminin sacré. Comme une ombre il rôde et s’infiltre partout où il trouve une porte même à peine entrouverte. Cet inconscient pèse une tristesse, un désespoir dans le ventre pré-Lunes des femmes en particulier. Mais dévoilé, mis sous les feux de la rampe par cet éveil de conscience du Féminin sacré, il perd son pouvoir et les femmes revendiquent le leur, leur pouvoir de Femme-lunaire, de Femme-solaire, de Femme-calice, de Femme-prêtresse…
Ces femmes puissantes de leurs pouvoirs récupérés nourrissent le Conscient collectif féminin et planétaire, et elles participent activement à son grandissement. Ainsi se forme dans la beauté et la joie un immense collier de perles. Chaque perle est unique, précieuse, différente et pourtant semblable à toutes les autres. Elles se savent liées et unies les unes aux autres. Chacune se vit belle et se reconnaît en chacune. Chaque jour de nouvelles perles s’ajoutent et se mélangent sans peur avec les autres perles, avec leurs sœurs. Toutes sont conscientes qu’ensemble elles forment un collier aux perles infinies et elles savent qu’ensemble elles sont fortes et invincibles. Et voilà que le Grand cercle planétaire femmes se concrétise jusque sur la terre.
Femmes, mes sœurs, oui, ensemble nous sommes fortes. Continuons à tisser, à peindre, à nous réjouir, à nous soutenir, à faire confiance à nos pouvoirs innés et ancestraux. Continuons à célébrer nos joies, nos peines, continuons à chanter et à danser la vie, continuons à écrire et à peindre afin que les Rêves des Femmes forment et concrétisent la Terre de l’ère du Verseau.
Merci Karine, merci au team de travail bénévole, à vous qui continuez à porter le flambeau contre vents et marées, afin que cette place du marché, lieu d’expressions et d’échanges vivants, puisse maintenir son cape, sa parution, afin que les femmes et les hommes osent s’engager et puissent offrir le meilleur d’eux-mêmes au fil des saisons, à longueur d’année, à longueur de vie.
L. K. Géraldine
C’est ainsi que je vis les thèmes, les partages, les témoignages, les peintures, les sculptures dans les Rêves de Femmes. Oui, un espace vivant où les femmes et les hommes ont quelque chose à donner pour nourrir le Conscient collectif féminin et le Conscient collectif planétaire. Nous entrons dans l’ère du Verseau et un nouveau vocabulaire est apparu, telles des expressions comme : sororité, féminin sacré, Grand cercle planétaire femmes, Conscient collectif féminin etc. De beaux mots qui en fait demandent une concrétisation dans la plan de la matière afin de pouvoir en ancrer la conscience, afin d’être vécus, vivants et visibles ! Comment ? Nous savons que la femme est forte pour s’exposer parce qu’elle est inspiratrice, séductrice et formatrice ; elle est forte pour concrétiser parce que c’est son boulot…
Ainsi au fil des années qui ont vu la revue présente s’épanouir, de nombreuses femmes ont tissé des mots pour partager leurs vécus, leurs joies, leurs peines ; d’autres ont mélangé leurs couleurs pour exprimer leurs visions à travers leurs pinceaux. Chacune a ainsi participé à la formation concrète d’une grande fresque où la définition du mot « sororité » a reçu toute sa valeur, toute sa force, toute sa grandeur.
En synchronisation, ces différentes facettes-femmes partagées ont dévoilé un secret très longtemps gardé dans l’obscurité par le patriarcat millénaire : l’inconscient collectif féminin. Cet inconscient lourd et douloureux porté dans le ventre des femmes a été le gardien jaloux des deuils, des viols, des meurtres perpétués, depuis la nuit des temps, envers la femme, envers le principe féminin, envers le féminin sacré. Comme une ombre il rôde et s’infiltre partout où il trouve une porte même à peine entrouverte. Cet inconscient pèse une tristesse, un désespoir dans le ventre pré-Lunes des femmes en particulier. Mais dévoilé, mis sous les feux de la rampe par cet éveil de conscience du Féminin sacré, il perd son pouvoir et les femmes revendiquent le leur, leur pouvoir de Femme-lunaire, de Femme-solaire, de Femme-calice, de Femme-prêtresse…
Ces femmes puissantes de leurs pouvoirs récupérés nourrissent le Conscient collectif féminin et planétaire, et elles participent activement à son grandissement. Ainsi se forme dans la beauté et la joie un immense collier de perles. Chaque perle est unique, précieuse, différente et pourtant semblable à toutes les autres. Elles se savent liées et unies les unes aux autres. Chacune se vit belle et se reconnaît en chacune. Chaque jour de nouvelles perles s’ajoutent et se mélangent sans peur avec les autres perles, avec leurs sœurs. Toutes sont conscientes qu’ensemble elles forment un collier aux perles infinies et elles savent qu’ensemble elles sont fortes et invincibles. Et voilà que le Grand cercle planétaire femmes se concrétise jusque sur la terre.
Femmes, mes sœurs, oui, ensemble nous sommes fortes. Continuons à tisser, à peindre, à nous réjouir, à nous soutenir, à faire confiance à nos pouvoirs innés et ancestraux. Continuons à célébrer nos joies, nos peines, continuons à chanter et à danser la vie, continuons à écrire et à peindre afin que les Rêves des Femmes forment et concrétisent la Terre de l’ère du Verseau.
Merci Karine, merci au team de travail bénévole, à vous qui continuez à porter le flambeau contre vents et marées, afin que cette place du marché, lieu d’expressions et d’échanges vivants, puisse maintenir son cape, sa parution, afin que les femmes et les hommes osent s’engager et puissent offrir le meilleur d’eux-mêmes au fil des saisons, à longueur d’année, à longueur de vie.
L. K. Géraldine
Apprendre à se séparer
« Sans se déchirer ! » Evidemment qu’une déchirure personnelle tant intérieure qu’extérieure a lieu, pourtant ce n’est pas une raison pour déchirer l’autre. A toutes les complaintes je répondrai : oui, oui, oui ! mais… Car savoir se séparer nécessite une connaissance de soi et une responsabilité personnelle vis-à-vis de soi-même et d’autrui.
Le processus même de la séparation est intimement relié avec la vie, l’évolution, les prises de conscience. Cela commence avec la séparation de l’utérus maternel et finira par la séparation d’avec nos véhicules d’incarnation. Entre deux il y aura des engagements et des désengagements ; il y aura des choix existentiels, des circonstances imposées par l’extérieur, des accidents qui remettent tout en question, des deuils, des redéfinitions de nos identités ou de celles qui nous sont collées par la famille, des prises de conscience de croyances, de concepts, de désirs devenus caduques.
Puis il y a les crises existentielles, l’évolution des sentiments, les rejets, les trahisons, les abandons, une divergence d’évolution des partenaires, la volonté de ne plus se laisser définir par autrui ou maltraiter et alors vouloir se respecter soi-même. Puis il y a, chez le couple devenu simplement "fonctionnel", cette découverte tardive d’être des étrangers l’un pour l’autre.
Juste ce paragraphe pour reconnaître que la vie est constituée d’engagements et d’achèvements de contrats. Notre propos en ce moment est de parler d’avantage du couple. Aussi je tiens à souligner que le mot "séparation" peut se conjuguer avec tous les types d’émotions, de restimulations, de colères, peurs, fuites ou de choix évolutifs.
En fait il faut distinguer la séparation physique puis celle d’avec nos désirs, croyances, frustrations, rejets…pour enfin admettre que rien ne se sépare dans la vie car tout y est relié comme un collier de perles. Nous sommes construits et constitués de toutes nos expériences passées, peu importe si celles-ci furent imposées ou choisies, conscientes ou inconscientes. Nous sommes cet édifice fait d’expériences, d’accomplissements, de choix, de changements. Notre élémentaire responsabilité sera de reconnaître que c’est nous-mêmes qui nous sommes engagés, enfilés ou imposés dans toutes ces circonstances. Reconnaître que nous avons suivi nos idées ou idéaux, nos élans, nos croyances, désirs, illusions, manipulations, et surtout ne pas oublier ce qui nous a probablement menés par le bout du nez : nos bénéfices secondaires !
Notre responsabilité dans le couple est moitié-moitié mais en ce qui nous concerne personnellement pour notre bout de relation, cette responsabilité est entière. Nous avons choisi ce/cette partenaire, nous avons expérimenté, reçu, donné, partagé, découvert, pris conscience…alors nous ne pouvons que nous en prendre à nous-mêmes et surtout remercier pour l’opportunité, la leçon, l’apprentissage, les cadeaux évolutifs reçus, les bons moments, etc.
L’injure est alors de se constituer victime, de se dénigrer, de cultiver une morbidité de l’expérience ou alors de s’en prendre à l’autre, de l’insulter, le blesser, le couvrir de reproches car cet être devrait soi-disant être autrement que ce qu’il est. Non, il/elle est ainsi et cela n’est pas très nouveau car depuis des années nous avons vu et reçu plein de signes qui nous permettaient de voir clair…si nous le voulions. Mais nos bénéfices secondaires, nos peurs, nos croyances nous ont laissé continuer. Y a-t-il faute ? À qui, à quoi, pourquoi ? Perte de temps, il est nécessaire à ce moment, d’assumer sa propre part, de se rassembler, d’accepter sa responsabilité et si l’on veut vraiment se libérer il sera nécessaire de remercier puis de se redéfinir dans cette relation, aussi douloureuse soit elle.
J’aurai plaisir à parler un jour du thème de la trahison, ce sujet est des plus intéressants car il faut être deux dans une trahison. Pour éviter les naufrages de couples j’inviterai à relire "Le nouveau couple, un compagnonnage sacré".
Après une séparation il y a un profond travail à faire pour se relever, s’assumer, se revaloriser, se redéfinir. Savoir en même temps que, quoi qu’il en soit, le ou la partenaire a aussi son bout à faire tôt ou tard. Déchirer ce ou cette partenaire signifie que je ne m’assume pas et que je dévalorise ce que j’ai vécu durant des années. Je dois m’occuper de mon bout de la relation, me réconcilier avec moi-même, réviser mes blessures réactivées, accepter de l’aide extérieure pour me revaloriser, me positiver, renaître. Donc ne pas nourrir les accusations, les désirs, les rejets, les reproches. En tout cas ce n’est pas la faute de l’autre si je me suis engagé-e dans cette relation ! Je peux tirer une leçon et mieux me connaître afin de ne pas renouveler de pareilles expériences.
Il pourrait venir un temps, ensuite, où nous devrions parvenir à reconnaître la valeur de cette relation passée car nous y avons reçu, aimé, apprécié et appris. Nous y avons fait de notre mieux ou peut-être donné notre meilleur. Il est judicieux et salutaire de reconnaître et d’accepter qu’il est fort probable qu’une partie de nous y est restée ignorante, vulnérable, peut-être abusive ou manipulatrice. Tout cela est recevable sans besoin de se culpabiliser car notre vécu-expérience est tel à ce moment là, alors prenons-en connaissance et grandissons.
Il reste un mot clé : la communication. Comment me dire, se dire, se révéler, recevoir, écouter, entendre. Certes il y a des accumulations de non-dits, des reproches refoulés, des silences blessés et ceux-ci semblent surpasser les sentiments vécus de gratitude, d’appréciation, de reconnaissance, tous ces espaces de rires, de jeux, de connivence. Oui communiquer et accepter nos vulnérabilités actuelles ; écouter l’autre et sa colère qui pour l’heure lui est salutaire.
Comment peut-on prétendre avoir aimé si aujourd’hui nous disons « je ne t’aime plus ». Le rejet est alors immense et je vous demande : que fût donc cet amour puisque l’Amour vrai n’a pas de contraire ?
Pierre-André
Le processus même de la séparation est intimement relié avec la vie, l’évolution, les prises de conscience. Cela commence avec la séparation de l’utérus maternel et finira par la séparation d’avec nos véhicules d’incarnation. Entre deux il y aura des engagements et des désengagements ; il y aura des choix existentiels, des circonstances imposées par l’extérieur, des accidents qui remettent tout en question, des deuils, des redéfinitions de nos identités ou de celles qui nous sont collées par la famille, des prises de conscience de croyances, de concepts, de désirs devenus caduques.
Puis il y a les crises existentielles, l’évolution des sentiments, les rejets, les trahisons, les abandons, une divergence d’évolution des partenaires, la volonté de ne plus se laisser définir par autrui ou maltraiter et alors vouloir se respecter soi-même. Puis il y a, chez le couple devenu simplement "fonctionnel", cette découverte tardive d’être des étrangers l’un pour l’autre.
Juste ce paragraphe pour reconnaître que la vie est constituée d’engagements et d’achèvements de contrats. Notre propos en ce moment est de parler d’avantage du couple. Aussi je tiens à souligner que le mot "séparation" peut se conjuguer avec tous les types d’émotions, de restimulations, de colères, peurs, fuites ou de choix évolutifs.
En fait il faut distinguer la séparation physique puis celle d’avec nos désirs, croyances, frustrations, rejets…pour enfin admettre que rien ne se sépare dans la vie car tout y est relié comme un collier de perles. Nous sommes construits et constitués de toutes nos expériences passées, peu importe si celles-ci furent imposées ou choisies, conscientes ou inconscientes. Nous sommes cet édifice fait d’expériences, d’accomplissements, de choix, de changements. Notre élémentaire responsabilité sera de reconnaître que c’est nous-mêmes qui nous sommes engagés, enfilés ou imposés dans toutes ces circonstances. Reconnaître que nous avons suivi nos idées ou idéaux, nos élans, nos croyances, désirs, illusions, manipulations, et surtout ne pas oublier ce qui nous a probablement menés par le bout du nez : nos bénéfices secondaires !
Notre responsabilité dans le couple est moitié-moitié mais en ce qui nous concerne personnellement pour notre bout de relation, cette responsabilité est entière. Nous avons choisi ce/cette partenaire, nous avons expérimenté, reçu, donné, partagé, découvert, pris conscience…alors nous ne pouvons que nous en prendre à nous-mêmes et surtout remercier pour l’opportunité, la leçon, l’apprentissage, les cadeaux évolutifs reçus, les bons moments, etc.
L’injure est alors de se constituer victime, de se dénigrer, de cultiver une morbidité de l’expérience ou alors de s’en prendre à l’autre, de l’insulter, le blesser, le couvrir de reproches car cet être devrait soi-disant être autrement que ce qu’il est. Non, il/elle est ainsi et cela n’est pas très nouveau car depuis des années nous avons vu et reçu plein de signes qui nous permettaient de voir clair…si nous le voulions. Mais nos bénéfices secondaires, nos peurs, nos croyances nous ont laissé continuer. Y a-t-il faute ? À qui, à quoi, pourquoi ? Perte de temps, il est nécessaire à ce moment, d’assumer sa propre part, de se rassembler, d’accepter sa responsabilité et si l’on veut vraiment se libérer il sera nécessaire de remercier puis de se redéfinir dans cette relation, aussi douloureuse soit elle.
J’aurai plaisir à parler un jour du thème de la trahison, ce sujet est des plus intéressants car il faut être deux dans une trahison. Pour éviter les naufrages de couples j’inviterai à relire "Le nouveau couple, un compagnonnage sacré".
Après une séparation il y a un profond travail à faire pour se relever, s’assumer, se revaloriser, se redéfinir. Savoir en même temps que, quoi qu’il en soit, le ou la partenaire a aussi son bout à faire tôt ou tard. Déchirer ce ou cette partenaire signifie que je ne m’assume pas et que je dévalorise ce que j’ai vécu durant des années. Je dois m’occuper de mon bout de la relation, me réconcilier avec moi-même, réviser mes blessures réactivées, accepter de l’aide extérieure pour me revaloriser, me positiver, renaître. Donc ne pas nourrir les accusations, les désirs, les rejets, les reproches. En tout cas ce n’est pas la faute de l’autre si je me suis engagé-e dans cette relation ! Je peux tirer une leçon et mieux me connaître afin de ne pas renouveler de pareilles expériences.
Il pourrait venir un temps, ensuite, où nous devrions parvenir à reconnaître la valeur de cette relation passée car nous y avons reçu, aimé, apprécié et appris. Nous y avons fait de notre mieux ou peut-être donné notre meilleur. Il est judicieux et salutaire de reconnaître et d’accepter qu’il est fort probable qu’une partie de nous y est restée ignorante, vulnérable, peut-être abusive ou manipulatrice. Tout cela est recevable sans besoin de se culpabiliser car notre vécu-expérience est tel à ce moment là, alors prenons-en connaissance et grandissons.
Il reste un mot clé : la communication. Comment me dire, se dire, se révéler, recevoir, écouter, entendre. Certes il y a des accumulations de non-dits, des reproches refoulés, des silences blessés et ceux-ci semblent surpasser les sentiments vécus de gratitude, d’appréciation, de reconnaissance, tous ces espaces de rires, de jeux, de connivence. Oui communiquer et accepter nos vulnérabilités actuelles ; écouter l’autre et sa colère qui pour l’heure lui est salutaire.
Comment peut-on prétendre avoir aimé si aujourd’hui nous disons « je ne t’aime plus ». Le rejet est alors immense et je vous demande : que fût donc cet amour puisque l’Amour vrai n’a pas de contraire ?
Pierre-André
Préconception, conception et conscience
Puisque le monde s’intéresse de plus en plus à l’avènement d’une vie nouvelle, d’un éveil collectif, d’une nouvelle Terre, alors voilà le sujet pertinent et réaliste : la préconception et conception vécues consciemment.
Que se passe-t-il avant la conception, c’est-à-dire quels sont les motifs et les mobiles qu’a chaque parent ou qu’a le couple pour envisager et concrétiser une conception.
Pour quelle raison, consciente ou non, formulée, tacite ou gardée silencieuse, le couple fait-il un enfant ? Est-ce que le couple se prépare avant de procréer ? Se préparer à quoi ? Cela veut-il dire "avoir une intention" ? Une intention pour le bénéfice du couple, ou de l’enfant, ou du clan, de la nation ?
Observant les couples autour de nous, nous pouvons noter ou imaginer des situations préconceptionnelles telles que de vouloir que l’enfant réalise ce que le parent n’a pas pu réaliser; ou bien de faire chantage sur un partenaire que l’on veut retenir ; ou bien rattraper le naufrage en cours du couple ; ou bien remplacer un enfant décédé ; ou bien combler le manque d’avoir été enfant unique, etc. Il serait souhaitable que l’amour et l’harmonie, avec une vision lumineuse, soient les raisons profondes de procréation.
Tout cela dénote une volonté procréatrice qui va marquer l’énergie fondamentale de l’enfant. Celui-ci sera mis en demeure de répondre à l’attente parentale, sinon de se démarquer par une rupture d’intention. Certains parents, malheureusement, procréent sans idée, sans but, de façon banale, parce que ça se fait…la famille ! Alors il y a un manque d’énergie-projet, manque de perspective et l’enfant se trouvera dans un espace énergétique neutre ou vide. Ou bien peut-être y-a-t-il chez le couple le désir sexuel brut qui, sans y avoir pensé, se trouve avoir procréé inconsciemment.
L’idéal pour l’enfant et pour le couple, serait de se préparer bien avant la conception et de s’investir dans plusieurs démarches parallèles.
L’une pourrait être, pour le couple, de se préparer à une hygiène qualitative du corps, de la nutrition, d’activités saines et sans stress.
Une autre pourrait être de se donner à soi-même un espace quotidien de réflexion "moi-père, moi-mère", ma responsabilité, maturité, capacité de don, de sacrifice… Puis dans ce même espace temps prier, méditer. Aussi chercher des lectures éveillantes et inspirantes sur ce sujet. Une autre démarche essentielle serait de nourrir avec régularité une conversation de couple où il y est rapporté les fruits et les questionnements du travail personnel précité. Conversation de couple dans le but de maturer nos intentions de conception, notre projet intime de prolongement de nous-mêmes, notre perspective créative, spirituelle, idéologique. Chercher en couple notre convergence, notre complémentarité, notre valorisation mutuelle aimante et lumineuse. Ce sont là quelques exemples de démarches de préconception, celles-ci vont assurément avoir un effet de synergie, d’harmonisation, de confiance et d’estime réciproque dans le couple et pour soi-même.
L’étape suivante sera celle de la conception, une conception consciente, préparée, vivifiée, élevée voir sanctifiée. J’y vois deux aspects, l’un matériel d’organisation, l’autre spirituel. Au-delà du cycle lunaire féminin, il est possible de choisir le moment de vie du couple, le moment de l’année, le moment astrologique. Ensuite de choisir le lieu de conception, celui-ci devrait être un espace bien préparé sur les plans matériel, psychique et spirituel : un espace-temple où le couple invite les entités invisibles, la beauté, la lumière, la joie, le confort… Alors que nous savons que l’acte d’amour est le plus beau geste que l’humain puisse poser sur la Terre, il va être précieux de veiller à la beauté, la grâce, le respect, l’admiration, l’inspiration, la gratitude, l’émerveillement des deux partenaires où le masculin est un représentant du Père céleste et le féminin est une représentante de la Mère divine.
Le deuxième aspect, le plus magique, est peu connu et pourtant explicité dans l’ésotérisme sacré. Nous avions souvent souligné dans le passé que le principe masculin est par nature créateur, alors que le principe féminin est par nature formateur. Ces fonctions se retrouvent dans tous les éléments constitutifs de notre Univers.
Ceci nous amène à comprendre que lorsque le couple est en situation de conception, l’homme a la tâche d’amener le "plan" de l’Être qui pourra s’incarner. La femme se trouve être celle qui va former autour de ce plan, celle qui va amener les matériaux correspondants au plan. Nous pouvons dire que symboliquement et concrètement l’homme vient déposer le point au centre du cercle de la femme. La femme alors forme le cercle qui sera fait des projections de ce point central. Symbole solaire du point et du cercle.
Nous pouvons juxtaposer l’image suivante : l’homme est l’architecte, il apporte le plan ; la femme est maîtresse de construction, elle représente tous les corps de métier qui assemblent les matériaux et les arrangent selon le plan fourni.
Par là je veux dire précisément que, suite à la préparation du couple en préconception, l’homme est responsable du plan qu’il donne à la femme. Si c’est un bon plan, elle sera enchantée de lui donner forme et plus tard de voir le résultat d’un humain évolué et magnifique. Si c’est un plan tarabiscoté, contradictoire et inconscient, elle va faire au mieux, vivre les contradictions en elle-même, puis ensuite élever un être d’évolution probablement ordinaire.
L’étape de gestation appartient aux pouvoirs de la femme et celle-ci peut, si elle en a les moyens et la conscience, aller chercher les meilleurs matériaux pour la formation. Si le plan est solaire et qu’elle y ajoute des matériaux en or, ce sera une incarnation d’âme élevée et en pleine possession de ses moyens. Si le plan est médiocre, quoi qu’elle y ajoute, ce sera comme de polir du plomb, celui-ci brille une heure puis naturellement redevient terne.
La femme a donc un pouvoir immense, celui d’aller chercher les meilleurs matériaux, les plus purs, lumineux, solaires, inaltérables. Ce travail se fait avec ses pensées et ses sentiments reliés à une idée élevée, une vision solaire. Ses pensées et sentiments alors vont déposer la pure énergie sur le fœtus qui est baigné et nourri du même sang que celui qui baigne le cerveau et le cœur de la mère. C’est là un phénomène de galvanoplastie. Évidemment que, pour accomplir ce travail glorieux, la femme a besoin de recevoir les meilleures conditions de vie durant toute la gestation.
Ces magnifiques pouvoirs qu’ont l’homme avec le plan qu’il apporte et la femme avec les matériaux qu’elle donne, peuvent transformer toute l’humanité en quelques générations.
Trois étapes : préconception, conception et gestation. Une intention lumineuse et aimante, une action-conception solaire, une gestation protégée dans les meilleures conditions. La gestation consciente est un immense pouvoir de la femme qui peut transformer le monde.
Pierre-André
Que se passe-t-il avant la conception, c’est-à-dire quels sont les motifs et les mobiles qu’a chaque parent ou qu’a le couple pour envisager et concrétiser une conception.
Pour quelle raison, consciente ou non, formulée, tacite ou gardée silencieuse, le couple fait-il un enfant ? Est-ce que le couple se prépare avant de procréer ? Se préparer à quoi ? Cela veut-il dire "avoir une intention" ? Une intention pour le bénéfice du couple, ou de l’enfant, ou du clan, de la nation ?
Observant les couples autour de nous, nous pouvons noter ou imaginer des situations préconceptionnelles telles que de vouloir que l’enfant réalise ce que le parent n’a pas pu réaliser; ou bien de faire chantage sur un partenaire que l’on veut retenir ; ou bien rattraper le naufrage en cours du couple ; ou bien remplacer un enfant décédé ; ou bien combler le manque d’avoir été enfant unique, etc. Il serait souhaitable que l’amour et l’harmonie, avec une vision lumineuse, soient les raisons profondes de procréation.
Tout cela dénote une volonté procréatrice qui va marquer l’énergie fondamentale de l’enfant. Celui-ci sera mis en demeure de répondre à l’attente parentale, sinon de se démarquer par une rupture d’intention. Certains parents, malheureusement, procréent sans idée, sans but, de façon banale, parce que ça se fait…la famille ! Alors il y a un manque d’énergie-projet, manque de perspective et l’enfant se trouvera dans un espace énergétique neutre ou vide. Ou bien peut-être y-a-t-il chez le couple le désir sexuel brut qui, sans y avoir pensé, se trouve avoir procréé inconsciemment.
L’idéal pour l’enfant et pour le couple, serait de se préparer bien avant la conception et de s’investir dans plusieurs démarches parallèles.
L’une pourrait être, pour le couple, de se préparer à une hygiène qualitative du corps, de la nutrition, d’activités saines et sans stress.
Une autre pourrait être de se donner à soi-même un espace quotidien de réflexion "moi-père, moi-mère", ma responsabilité, maturité, capacité de don, de sacrifice… Puis dans ce même espace temps prier, méditer. Aussi chercher des lectures éveillantes et inspirantes sur ce sujet. Une autre démarche essentielle serait de nourrir avec régularité une conversation de couple où il y est rapporté les fruits et les questionnements du travail personnel précité. Conversation de couple dans le but de maturer nos intentions de conception, notre projet intime de prolongement de nous-mêmes, notre perspective créative, spirituelle, idéologique. Chercher en couple notre convergence, notre complémentarité, notre valorisation mutuelle aimante et lumineuse. Ce sont là quelques exemples de démarches de préconception, celles-ci vont assurément avoir un effet de synergie, d’harmonisation, de confiance et d’estime réciproque dans le couple et pour soi-même.
L’étape suivante sera celle de la conception, une conception consciente, préparée, vivifiée, élevée voir sanctifiée. J’y vois deux aspects, l’un matériel d’organisation, l’autre spirituel. Au-delà du cycle lunaire féminin, il est possible de choisir le moment de vie du couple, le moment de l’année, le moment astrologique. Ensuite de choisir le lieu de conception, celui-ci devrait être un espace bien préparé sur les plans matériel, psychique et spirituel : un espace-temple où le couple invite les entités invisibles, la beauté, la lumière, la joie, le confort… Alors que nous savons que l’acte d’amour est le plus beau geste que l’humain puisse poser sur la Terre, il va être précieux de veiller à la beauté, la grâce, le respect, l’admiration, l’inspiration, la gratitude, l’émerveillement des deux partenaires où le masculin est un représentant du Père céleste et le féminin est une représentante de la Mère divine.
Le deuxième aspect, le plus magique, est peu connu et pourtant explicité dans l’ésotérisme sacré. Nous avions souvent souligné dans le passé que le principe masculin est par nature créateur, alors que le principe féminin est par nature formateur. Ces fonctions se retrouvent dans tous les éléments constitutifs de notre Univers.
Ceci nous amène à comprendre que lorsque le couple est en situation de conception, l’homme a la tâche d’amener le "plan" de l’Être qui pourra s’incarner. La femme se trouve être celle qui va former autour de ce plan, celle qui va amener les matériaux correspondants au plan. Nous pouvons dire que symboliquement et concrètement l’homme vient déposer le point au centre du cercle de la femme. La femme alors forme le cercle qui sera fait des projections de ce point central. Symbole solaire du point et du cercle.
Nous pouvons juxtaposer l’image suivante : l’homme est l’architecte, il apporte le plan ; la femme est maîtresse de construction, elle représente tous les corps de métier qui assemblent les matériaux et les arrangent selon le plan fourni.
Par là je veux dire précisément que, suite à la préparation du couple en préconception, l’homme est responsable du plan qu’il donne à la femme. Si c’est un bon plan, elle sera enchantée de lui donner forme et plus tard de voir le résultat d’un humain évolué et magnifique. Si c’est un plan tarabiscoté, contradictoire et inconscient, elle va faire au mieux, vivre les contradictions en elle-même, puis ensuite élever un être d’évolution probablement ordinaire.
L’étape de gestation appartient aux pouvoirs de la femme et celle-ci peut, si elle en a les moyens et la conscience, aller chercher les meilleurs matériaux pour la formation. Si le plan est solaire et qu’elle y ajoute des matériaux en or, ce sera une incarnation d’âme élevée et en pleine possession de ses moyens. Si le plan est médiocre, quoi qu’elle y ajoute, ce sera comme de polir du plomb, celui-ci brille une heure puis naturellement redevient terne.
La femme a donc un pouvoir immense, celui d’aller chercher les meilleurs matériaux, les plus purs, lumineux, solaires, inaltérables. Ce travail se fait avec ses pensées et ses sentiments reliés à une idée élevée, une vision solaire. Ses pensées et sentiments alors vont déposer la pure énergie sur le fœtus qui est baigné et nourri du même sang que celui qui baigne le cerveau et le cœur de la mère. C’est là un phénomène de galvanoplastie. Évidemment que, pour accomplir ce travail glorieux, la femme a besoin de recevoir les meilleures conditions de vie durant toute la gestation.
Ces magnifiques pouvoirs qu’ont l’homme avec le plan qu’il apporte et la femme avec les matériaux qu’elle donne, peuvent transformer toute l’humanité en quelques générations.
Trois étapes : préconception, conception et gestation. Une intention lumineuse et aimante, une action-conception solaire, une gestation protégée dans les meilleures conditions. La gestation consciente est un immense pouvoir de la femme qui peut transformer le monde.
Pierre-André
Femmes, filles de la Terre

A ce jour, nous connaissons tous la gigantesque toile
du réseau internet. Pouvons-nous, alors, imaginer une toile aussi vaste, plus
vaste, tissée par les femmes qui dédient leurs émanations et leur travail
intérieur à un même projet : la formation d’une Nouvelle Terre ?
Si il est un thème lié au travail de la femme qui me tient à cœur, c’est bien celui de la sororité. J’observe depuis des décennies les défis, les déboires, les petites et les grandes victoires que ce thème amène dans le quotidien des femmes. Pourtant et à cause des ces observations, je continue à nourrir, à espérer, à aimer, à croire en cette vaste toile de la Sororité avec un grand « S », à ce grand Cercle planétaire Femmes, au Conscient collectif féminin, où chaque femme se reconnaît à travers chaque femme. Chaque jour je me lie à cette entité féminine sacrée et je donne de mon temps, de mon attention, de mes prières à l’édification de cette toile formatrice et vivante.
Je sais en mon ventre et en mon cœur qu’ensemble nous sommes fortes. La femme a une puissance : elle tient le monde en son ventre. En son antre, la vie, la mort, les cycles, les tempêtes, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les inondations, les sécheresses, la famine, les récoltes s’y côtoient et font écho au langage de Mère Terre.
Ainsi la femme sait autant la misère que la plénitude. Elle est un reflet, un aspect, un miroir de l’état de santé ou de maladie de notre planète.
Elle est ronde la femme, elle est magnétique, nourricière, formatrice. Elle a des émanations qui attirent, séduisent, tissent, enrobent, forment. Elle a la capacité de rassembler les éléments nécessaires à la formation d’un enfant en son utérus. Ainsi, de même, elle a le pouvoir de rassembler les particules nécessaires et de participer à la formation de cette Nouvelle Terre tant attendue. Chimère, me direz-vous ! Et pourquoi ?
Si on demande à la femme, que serait pour elle « la nouvelle femme », elle répondrait : celle qui retrouve sa Souveraineté. Ainsi sera la Nouvelle Terre : Souveraine de son royaume. Ce droit légitime lui a été volé par notre mode de consommation, par le modernisme, le pouvoir de l’argent et l’égoïsme planétaire grandissant de ces derniers siècles. La matière n’est plus un reflet du ciel, elle n’est plus visitée par l’esprit car ces deux principes de vie ont été séparés dans le but d’asservir l’humanité, de lui faire croire que la matière, la terre, la femme ne sont que des objets utilitaires à user et à jeter ! Ainsi l’humanité a oublié que c’est à travers la matière que l’esprit visite la terre.
Le retour en arrière n’est pas possible, la terre se meurt et nous ne pouvons lui redonner la vie. Nous devons aller vers l’avant pour former cette Nouvelle Terre Souveraine. Tout est dans les mains du pouvoir féminin. Les femmes souveraines ont réhabilité leur féminin et leur masculin sacrés en elles-mêmes. Elles initient et rappellent aux hommes que ces deux principes se trouvent également en lui. Elles s’unissent et peignent avec leur imagination la Nouvelle Terre : une nature épanouie, fleurie, colorée et le gazouillis des oiseaux au lieu des puits à pétrole, le rire des enfants et le chant des Souveraines au lieu des cris de la guerre, le travail et la présence heureuse des hommes auprès des femmes au lieu qu’ils s’autodétruisent à produire toujours plus de succursales, un verger généreux où l’humanité tout entière vient se nourrir au lieu des abattoirs et du désespoir du peuple animal, une synarchie gouvernementale où chaque être y trouve sa place au lieu d’une politique où le plus riche écrase et affame le pauvre, une Mère Terre où l’Amour règne…
Les femmes ont la possibilité, le devoir, de se lier entre elles et d’utiliser la puissance de leurs émanations pour nourrir ensemble l’idée de cette Nouvelle Terre. Ceci implique la pratique de la Sororité et le rejet de la compétition. Cela exige de reconnaître la hiérarchie de travail du grand Cercle planétaire Femmes et d’honorer les Sœurs aînées, les Enseignantes placées sur notre chemin. Cela signifie avoir quelque chose à donner. Cela veut dire devenir une mère qui prend soins sans condition en tout temps.
Faire de son mieux n’est pas suffisant ! Donner le meilleur de soi-même est souhaité, exigé ! L’amour n’a pas de limite. La foi renverse les obstacles. L’espérance est une source inépuisable. La Sororité contient en elle ces qualités de travail. Si les femmes acceptent de s’engager, tout est possible. Oui, un engagement, un contrat : être des Sœurs les unes pour les autres ; nous tenir par les mains ; être des Souveraines de notre royaume ; placer au centre du cercle l’idée d’une terre belle, respectée, aimée, choyée et à ses côtés l’idée d’une humanité fraternelle, sororale, « humaine » ; souffler nos émanations vers cette terre en devenir ; la voir prendre forme et nous en réjouir ensemble…
J’ai confiance en cette Sororité là ! Elle est exigeante, intègre, fidèle. Elle ne compte pas sur ses doigts le nombre des amies qu’elle a ! Elle sait que de par le monde, de par l’univers, de nombreuses Sœurs inconnues suivent ce même chemin et dédient leur quotidien à la formation et à la naissance de cette Nouvelle Terre.
Ainsi la toile se tisse, grandit, grandit, grandit.
A vous mes Sœurs inconditionnelles, je dis MERCI. Puissions-nous, un jour, nous rencontrer jusque dans le plan de la matière de Mère Terre.
Il est temps, plus que jamais, de tourner nos regards, nos émanations, nos puissances vers un même but. Notre belle planète bleue a perdu sa couleur. Elle est bafouée, pillée, violée chaque jour. Ne le sentez-vous pas, n’entendez-vous pas l’urgence en votre propre ventre, Femmes, vous qui êtes ses filles bien-aimées ?
Une mère donne tout et un jour elle meurt sans regrets, sans « j’aurai dû ». Elle sourit et elle s’en va, plénitude vers la Plénitude, beauté vers la Beauté, amour vers l’Amour. Elle quitte le plan physique et rejoint les plans subtils. Les enfants qu’elle a aimés lui tiennent la main, peut-être.
Ainsi notre Mère, la Terre suit son chemin. Serons-nous présentes pour la remercier, lui tenir la main afin de poursuivre avec elle le chemin vers sa transformation en Nouvelle Terre ?
L.K. Géraldine
Si il est un thème lié au travail de la femme qui me tient à cœur, c’est bien celui de la sororité. J’observe depuis des décennies les défis, les déboires, les petites et les grandes victoires que ce thème amène dans le quotidien des femmes. Pourtant et à cause des ces observations, je continue à nourrir, à espérer, à aimer, à croire en cette vaste toile de la Sororité avec un grand « S », à ce grand Cercle planétaire Femmes, au Conscient collectif féminin, où chaque femme se reconnaît à travers chaque femme. Chaque jour je me lie à cette entité féminine sacrée et je donne de mon temps, de mon attention, de mes prières à l’édification de cette toile formatrice et vivante.
Je sais en mon ventre et en mon cœur qu’ensemble nous sommes fortes. La femme a une puissance : elle tient le monde en son ventre. En son antre, la vie, la mort, les cycles, les tempêtes, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les inondations, les sécheresses, la famine, les récoltes s’y côtoient et font écho au langage de Mère Terre.
Ainsi la femme sait autant la misère que la plénitude. Elle est un reflet, un aspect, un miroir de l’état de santé ou de maladie de notre planète.
Elle est ronde la femme, elle est magnétique, nourricière, formatrice. Elle a des émanations qui attirent, séduisent, tissent, enrobent, forment. Elle a la capacité de rassembler les éléments nécessaires à la formation d’un enfant en son utérus. Ainsi, de même, elle a le pouvoir de rassembler les particules nécessaires et de participer à la formation de cette Nouvelle Terre tant attendue. Chimère, me direz-vous ! Et pourquoi ?
Si on demande à la femme, que serait pour elle « la nouvelle femme », elle répondrait : celle qui retrouve sa Souveraineté. Ainsi sera la Nouvelle Terre : Souveraine de son royaume. Ce droit légitime lui a été volé par notre mode de consommation, par le modernisme, le pouvoir de l’argent et l’égoïsme planétaire grandissant de ces derniers siècles. La matière n’est plus un reflet du ciel, elle n’est plus visitée par l’esprit car ces deux principes de vie ont été séparés dans le but d’asservir l’humanité, de lui faire croire que la matière, la terre, la femme ne sont que des objets utilitaires à user et à jeter ! Ainsi l’humanité a oublié que c’est à travers la matière que l’esprit visite la terre.
Le retour en arrière n’est pas possible, la terre se meurt et nous ne pouvons lui redonner la vie. Nous devons aller vers l’avant pour former cette Nouvelle Terre Souveraine. Tout est dans les mains du pouvoir féminin. Les femmes souveraines ont réhabilité leur féminin et leur masculin sacrés en elles-mêmes. Elles initient et rappellent aux hommes que ces deux principes se trouvent également en lui. Elles s’unissent et peignent avec leur imagination la Nouvelle Terre : une nature épanouie, fleurie, colorée et le gazouillis des oiseaux au lieu des puits à pétrole, le rire des enfants et le chant des Souveraines au lieu des cris de la guerre, le travail et la présence heureuse des hommes auprès des femmes au lieu qu’ils s’autodétruisent à produire toujours plus de succursales, un verger généreux où l’humanité tout entière vient se nourrir au lieu des abattoirs et du désespoir du peuple animal, une synarchie gouvernementale où chaque être y trouve sa place au lieu d’une politique où le plus riche écrase et affame le pauvre, une Mère Terre où l’Amour règne…
Les femmes ont la possibilité, le devoir, de se lier entre elles et d’utiliser la puissance de leurs émanations pour nourrir ensemble l’idée de cette Nouvelle Terre. Ceci implique la pratique de la Sororité et le rejet de la compétition. Cela exige de reconnaître la hiérarchie de travail du grand Cercle planétaire Femmes et d’honorer les Sœurs aînées, les Enseignantes placées sur notre chemin. Cela signifie avoir quelque chose à donner. Cela veut dire devenir une mère qui prend soins sans condition en tout temps.
Faire de son mieux n’est pas suffisant ! Donner le meilleur de soi-même est souhaité, exigé ! L’amour n’a pas de limite. La foi renverse les obstacles. L’espérance est une source inépuisable. La Sororité contient en elle ces qualités de travail. Si les femmes acceptent de s’engager, tout est possible. Oui, un engagement, un contrat : être des Sœurs les unes pour les autres ; nous tenir par les mains ; être des Souveraines de notre royaume ; placer au centre du cercle l’idée d’une terre belle, respectée, aimée, choyée et à ses côtés l’idée d’une humanité fraternelle, sororale, « humaine » ; souffler nos émanations vers cette terre en devenir ; la voir prendre forme et nous en réjouir ensemble…
J’ai confiance en cette Sororité là ! Elle est exigeante, intègre, fidèle. Elle ne compte pas sur ses doigts le nombre des amies qu’elle a ! Elle sait que de par le monde, de par l’univers, de nombreuses Sœurs inconnues suivent ce même chemin et dédient leur quotidien à la formation et à la naissance de cette Nouvelle Terre.
Ainsi la toile se tisse, grandit, grandit, grandit.
A vous mes Sœurs inconditionnelles, je dis MERCI. Puissions-nous, un jour, nous rencontrer jusque dans le plan de la matière de Mère Terre.
Il est temps, plus que jamais, de tourner nos regards, nos émanations, nos puissances vers un même but. Notre belle planète bleue a perdu sa couleur. Elle est bafouée, pillée, violée chaque jour. Ne le sentez-vous pas, n’entendez-vous pas l’urgence en votre propre ventre, Femmes, vous qui êtes ses filles bien-aimées ?
Une mère donne tout et un jour elle meurt sans regrets, sans « j’aurai dû ». Elle sourit et elle s’en va, plénitude vers la Plénitude, beauté vers la Beauté, amour vers l’Amour. Elle quitte le plan physique et rejoint les plans subtils. Les enfants qu’elle a aimés lui tiennent la main, peut-être.
Ainsi notre Mère, la Terre suit son chemin. Serons-nous présentes pour la remercier, lui tenir la main afin de poursuivre avec elle le chemin vers sa transformation en Nouvelle Terre ?
L.K. Géraldine
Orgasme joie et plaisir vivant
Voilà un sujet passionnant dont la famille,
l'école et la société parlent peu ou pas. Un privilège pour nous, ici, de nous
retrouver autour de ce thème intime et puis peut-être de revisiter les
questionnements et les hésitations quand aux orgasmes clitoridiens et/ou
vaginal et leurs fonctions.
Promenons alors le curseur de notre investigation sur la courbe spiralée de l'orgasme physiologique, juste physique, puis de l’orgasme psychique avec les émotions et la relation intime, ensuite l’orgasme spirituel qui invite à la rencontre de notre propre être intérieur ainsi que celui du/de la partenaire.
Ceci laisse entrevoir que l'orgasme a des fonctions très élargies et sur tous les plans. Dans un autre écrit listé ici « Sur demande » il a été longuement question du clitoris, ce fabuleux trésor qui ouvre les portes de l'érotisme sexuel, de l'engorgement du sang dans la pulpe sensuelle de la yoni, de l’érection sublime de ce joyeux bourgeon, de l'abondance des invitantes sécrétions vaginales, de la souple dilatation adaptative du vagin, du changement tactile du tissu de la zone point G, et enfin de l'érotisation de l'entier du corps, du psychisme féminin qui s'ouvre, se dilate et invite.
Ce clitoris merveilleux est en relation vivante, pétillante et scintillante avec une très large zone érogène et il propage l'enchantement de l'orgasme qui est le sien, pour un bien être, une détente, une satisfaction tant physique qu'émotionnelle. C'est un orgasme de feu qui, même s'il soulève le plafond, restitue sans grand délai à la femme ses moyens pour « revenir sur terre ». Sa fonction est davantage celle du plaisir fulgurant, d'une ouverture à la relation, parfois d'un grand éclat de rire et d'une satisfaction pour soi-même. Cet orgasme a la caractéristique d’être relativement localisé, même s’il met tout en marche, puis d’être rassurant et de pouvoir aussi se jouer en solo.
Le clitoris, cette magnifique perle de bonheur qui s'apprivoise et s'éduque, devient de plus en plus explosive avec l'usage. Lors de son plein épanouissement orgastique, son explosion peut entraîner de profonds spasmes du vagin où toute la région génitale y participe, y compris l'anus. Cette perle de bonheur a des associés, ce sont les mains, les dix doigts, la langue, la bouche et la joie bienheureuse.
Puisqu'il est question de fonction de l'orgasme je voudrai ajouter un élément qui me paraît important: cet orgasme clitoridien forme et déploie des fluides subtils en abondance que nous pouvons aussi appeler magnétisme et émanations féminines. Même si ces émanations sont invisibles à l'œil, elles sont très perceptibles et elles constituent une matière fluidique qui peut ou devrait être qualifiée, c’est-à-dire orientée et utilisée.
Si cette matière subtile est dédiée ou fécondée par exemple par une pensée de lumière ou de sororité, ou par un intense sentiment d’amour désintéressé, elle est capable de se propager dans l'espace et de nourrir une idée ou un projet, même collectif. Cette fonction d'orgasme est à mon sens très précieuse ; tous ces fluides dégagés sont une matière vivante et agissante.
Maintenant, lorsque les caresses, l'érotisation, les fluides et les dilatations sont en pleine expression, une pénétration peut être souhaitée. Je veux en venir ici à parler de l'orgasme vaginal et je vais insister sur le fait d'une pénétration où les partenaires se font face. Cette position est celle d'une polarité parfaite, elle permet aussi de se contempler mutuellement et de voyager dans les yeux de l'âme l'un de l'autre. Ce sont, entre autre, de bonnes conditions pour un orgasme vaginal. La pénétration est à elle seule déjà toute une histoire d'amour, de confiance, de don et d’accueil. Ensuite les mouvements de va et vient demandent une connaissance et une maîtrise car il s'agit d'élaborer, par le frottement, un processus d'échauffement qui en s'amplifiant devient feu et par là même va permettre de manifester la lumière et l’orgasme.
Pour faire du feu et s'éclairer les humains ont appris ce processus : frotter-échauffer-feu-lumière. Pareillement le merveilleux acte sexuel permet d'allumer le feu. Si cela est conduit avec conscience nous pouvons alors ne pas nous arrêter à « prendre feu », mais à continuer jusqu'à faire jaillir la lumière.
Regardons comment ces deux puissances que sont l’homme et la femme polarisés, utilisent des outils et des zones génitales de la plus haute intelligence et transcendance.
Le sexe masculin est typiquement un outil de création solaire et le gland, hautement irrigué de terminaisons nerveuses, est capable d'irradier un parfait rayonnement ainsi qu'un état de conscience qui y est amené par l’homme. L’utérus est un sublime outil de formation et son col est une région de parfaite réceptivité lunaire et solaire. C’est un berceau de conscience sacrée et d'accueil de la lumière-conscience qui alors se transforme, ou s'exprime, en orgasme.
Lorsque le couple dépasse le feu passionnel pour permettre à la lumière de la conscience élevée et impersonnelle de se manifester, alors la communion devient fusion et extase, totalement hors du temps et de l'espace.
C’est en cessant le mouvement, alors que le feu a envahi tout le vagin, puis en pressant le gland et le col de l'utérus l'un à l'autre qu’il peut advenir un vécu orgasmique de profonde conscience extatique, d'une félicité de l'Être-un, de l'âme en état de grâce
La fonction de cet orgasme vaginal est de retrouver notre unité, notre transcendance, notre être solaire, notre vraie nature. Cela crée un lien très magique et profond entre les partenaires.
Il serait possible d'évoquer encore l'orgasme plénitude de la femme-fontaine qui coule, jaillit inonde, ou bien « l'orgasme de l'âme » lors d'un éveil de conscience, d’une ouverture au sublime.
Il est encore des fonctions orgastiques qui sont de l’ordre de la transformation de l’humeur, des modifications hormonales, de modifications dans la chimie des glandes endocrines ainsi que de l’aura.
L’orgasme a tout à gagner à être vécu de la façon la moins animale possible et sans jeu de domination afin de se faire en nous un allié d’épanouissement, d’émerveillement, de grandissement et d’amener la relation intime à un privilège d’âmes.
Les divers orgasmes doivent révéler en nous des fonctions de relation aimante et épanouissante avec soi-même. Il est judicieux de savoir prendre sa propre responsabilité orgasmique, de gérer sa propre réponse ou capacité d’orgasme et ainsi de ne pas dépendre d’un ou d’une partenaire qui alors se trouve en charge de notre plaisir. Cela n’enlève rien à tous les jeux, caresses et érotismes de la part des partenaires.
Pierre-André
Promenons alors le curseur de notre investigation sur la courbe spiralée de l'orgasme physiologique, juste physique, puis de l’orgasme psychique avec les émotions et la relation intime, ensuite l’orgasme spirituel qui invite à la rencontre de notre propre être intérieur ainsi que celui du/de la partenaire.
Ceci laisse entrevoir que l'orgasme a des fonctions très élargies et sur tous les plans. Dans un autre écrit listé ici « Sur demande » il a été longuement question du clitoris, ce fabuleux trésor qui ouvre les portes de l'érotisme sexuel, de l'engorgement du sang dans la pulpe sensuelle de la yoni, de l’érection sublime de ce joyeux bourgeon, de l'abondance des invitantes sécrétions vaginales, de la souple dilatation adaptative du vagin, du changement tactile du tissu de la zone point G, et enfin de l'érotisation de l'entier du corps, du psychisme féminin qui s'ouvre, se dilate et invite.
Ce clitoris merveilleux est en relation vivante, pétillante et scintillante avec une très large zone érogène et il propage l'enchantement de l'orgasme qui est le sien, pour un bien être, une détente, une satisfaction tant physique qu'émotionnelle. C'est un orgasme de feu qui, même s'il soulève le plafond, restitue sans grand délai à la femme ses moyens pour « revenir sur terre ». Sa fonction est davantage celle du plaisir fulgurant, d'une ouverture à la relation, parfois d'un grand éclat de rire et d'une satisfaction pour soi-même. Cet orgasme a la caractéristique d’être relativement localisé, même s’il met tout en marche, puis d’être rassurant et de pouvoir aussi se jouer en solo.
Le clitoris, cette magnifique perle de bonheur qui s'apprivoise et s'éduque, devient de plus en plus explosive avec l'usage. Lors de son plein épanouissement orgastique, son explosion peut entraîner de profonds spasmes du vagin où toute la région génitale y participe, y compris l'anus. Cette perle de bonheur a des associés, ce sont les mains, les dix doigts, la langue, la bouche et la joie bienheureuse.
Puisqu'il est question de fonction de l'orgasme je voudrai ajouter un élément qui me paraît important: cet orgasme clitoridien forme et déploie des fluides subtils en abondance que nous pouvons aussi appeler magnétisme et émanations féminines. Même si ces émanations sont invisibles à l'œil, elles sont très perceptibles et elles constituent une matière fluidique qui peut ou devrait être qualifiée, c’est-à-dire orientée et utilisée.
Si cette matière subtile est dédiée ou fécondée par exemple par une pensée de lumière ou de sororité, ou par un intense sentiment d’amour désintéressé, elle est capable de se propager dans l'espace et de nourrir une idée ou un projet, même collectif. Cette fonction d'orgasme est à mon sens très précieuse ; tous ces fluides dégagés sont une matière vivante et agissante.
Maintenant, lorsque les caresses, l'érotisation, les fluides et les dilatations sont en pleine expression, une pénétration peut être souhaitée. Je veux en venir ici à parler de l'orgasme vaginal et je vais insister sur le fait d'une pénétration où les partenaires se font face. Cette position est celle d'une polarité parfaite, elle permet aussi de se contempler mutuellement et de voyager dans les yeux de l'âme l'un de l'autre. Ce sont, entre autre, de bonnes conditions pour un orgasme vaginal. La pénétration est à elle seule déjà toute une histoire d'amour, de confiance, de don et d’accueil. Ensuite les mouvements de va et vient demandent une connaissance et une maîtrise car il s'agit d'élaborer, par le frottement, un processus d'échauffement qui en s'amplifiant devient feu et par là même va permettre de manifester la lumière et l’orgasme.
Pour faire du feu et s'éclairer les humains ont appris ce processus : frotter-échauffer-feu-lumière. Pareillement le merveilleux acte sexuel permet d'allumer le feu. Si cela est conduit avec conscience nous pouvons alors ne pas nous arrêter à « prendre feu », mais à continuer jusqu'à faire jaillir la lumière.
Regardons comment ces deux puissances que sont l’homme et la femme polarisés, utilisent des outils et des zones génitales de la plus haute intelligence et transcendance.
Le sexe masculin est typiquement un outil de création solaire et le gland, hautement irrigué de terminaisons nerveuses, est capable d'irradier un parfait rayonnement ainsi qu'un état de conscience qui y est amené par l’homme. L’utérus est un sublime outil de formation et son col est une région de parfaite réceptivité lunaire et solaire. C’est un berceau de conscience sacrée et d'accueil de la lumière-conscience qui alors se transforme, ou s'exprime, en orgasme.
Lorsque le couple dépasse le feu passionnel pour permettre à la lumière de la conscience élevée et impersonnelle de se manifester, alors la communion devient fusion et extase, totalement hors du temps et de l'espace.
C’est en cessant le mouvement, alors que le feu a envahi tout le vagin, puis en pressant le gland et le col de l'utérus l'un à l'autre qu’il peut advenir un vécu orgasmique de profonde conscience extatique, d'une félicité de l'Être-un, de l'âme en état de grâce
La fonction de cet orgasme vaginal est de retrouver notre unité, notre transcendance, notre être solaire, notre vraie nature. Cela crée un lien très magique et profond entre les partenaires.
Il serait possible d'évoquer encore l'orgasme plénitude de la femme-fontaine qui coule, jaillit inonde, ou bien « l'orgasme de l'âme » lors d'un éveil de conscience, d’une ouverture au sublime.
Il est encore des fonctions orgastiques qui sont de l’ordre de la transformation de l’humeur, des modifications hormonales, de modifications dans la chimie des glandes endocrines ainsi que de l’aura.
L’orgasme a tout à gagner à être vécu de la façon la moins animale possible et sans jeu de domination afin de se faire en nous un allié d’épanouissement, d’émerveillement, de grandissement et d’amener la relation intime à un privilège d’âmes.
Les divers orgasmes doivent révéler en nous des fonctions de relation aimante et épanouissante avec soi-même. Il est judicieux de savoir prendre sa propre responsabilité orgasmique, de gérer sa propre réponse ou capacité d’orgasme et ainsi de ne pas dépendre d’un ou d’une partenaire qui alors se trouve en charge de notre plaisir. Cela n’enlève rien à tous les jeux, caresses et érotismes de la part des partenaires.
Pierre-André
Une écologie globale... de l'être humain
Beaucoup d’êtres qualifiés nous instruisent pour
une écologie globale de la planète et cela afin de protéger, voir sauver
l’humanité. Je propose ici de replacer l’être humain au tout début de ce
processus, ceci par une hygiène personnelle écologique.
Voilà un sujet de fond dont nous allons chercher les racines et observer que les règles de la grande Nature sont les mêmes que celles régissant la nature humaine.
L'agriculture est à la pointe d'une connaissance essentielle: nous récoltons ce que nous semons! La nature étant fidèle et véridique, la première écologie globale se manifeste et se concrétise par le choix et la qualité de nos pensées ainsi que de nos sentiments. C'est là aussi notre couple intérieur, nous semons des pensées tout alentours de nous et nous donnons des ailes à nos sentiments. La première crée et le second forme. Ceux-ci commencent par traverser notre aura qu'ils qualifient et dont ils s'imprègnent puis vont visiter l'espace, celui de nos proches et bien plus loin encore. Par la loi d'affinité et celle d'attraction ils vont attirer et se lier à ce qui est de même nature énergétique, qualitative et vibratoire. Chaque pensée, chaque sentiment, chaque action ou comportement déclenche un courant qui est soit ascendant, nous menant vers nos hauteurs intérieures, soit descendant et nous menant vers nos contradictions et souffrances ultérieures.
Immanquablement, tôt ou tard, ces énergies nous reviennent, retraversent notre aura et deviennent une nourriture que nous devons réabsorber et gérer en nous-mêmes.
Il est évident que les pensées et les sentiments sont des énergies vivantes et agissantes qui sont aussi vecteurs d'entités. Plus encore, ces deux principes pensée-sentiment, lorsqu’en nous conjugués, deviennent « les parents » d'énergies vivantes que nous envoyons dans le monde. C'est ainsi que nous peuplons la planète de nos « enfants » invisibles. Nous pouvons dire: ce qui se passe sur la planète, c'est nous, ce sont nos créations!
La gestion éclairée, saine et épurée de nos pensées et sentiments constitue donc une écologie globale.
Une règle de la grande Nature indique que notre destinée d'humain est déterminée par la nature et la qualité de nos besoins ainsi que de nos désirs. Nos besoins et désirs créent notre destinée car nous attirons cela. En cultivant un désir nous récoltons ses fruits. C'est assez simple mais ça en dit long! Nous avons donc des pouvoirs pour une écologie globale évolutive.
Regardons du côté de l'écologie de l'amour et replaçons en mémoire cette phrase des Écritures « Aimes ton prochain comme toi-même ». Comment donc est-ce que je m'aime? Quelle écologie ai-je vis à vis de moi-même et de mes cellules? J'observe simplement qu'en mangeant, buvant, respirant ..., mes choix et ma manière de le faire me montrent que trop souvent je suis un tyran sans considération ni respect pour mon peuple cellulaire qui fait tout le travail de gestion de mes plans physique, astral et mental. Oui chaque plan est constitué de cellules plus ou moins subtiles.
Il est facile de constater que nous ne nous aimons pas nous-mêmes, que nous sommes un roi qui méconnait son peuple et abuse de lui. Si nous aimons les autres de cette façon, ce n'est pas très avantageux pour eux !
Nous absorbons physiquement et psychiquement toutes sortes de « nourritures » indigestes et cela provoque des révolutions en nous-mêmes, voir des guerres, toutes sortes de maladies. Nos révolutions intérieures reflètent les révolutions extérieures. C'est ainsi que tout le monde demande la paix dans le monde alors qu'en dedans de nous, nous menons des conflits, nous sommes divisés entre ce que veulent l'intellect, le cœur, la volonté, le ventre, le sexe, etc. Alors que serait l'écologie globale sinon unir, harmoniser toutes ces parties et par une vision, un idéal, les faire marcher toutes dans la même direction.
Finalement, pour une écologie globale, nous pouvons nous interroger sur l'étendue de nos actions et réactions à caractère personnel, égocentrique et alors éduquer et maîtriser nos cellules psychiques vers une conscience collective, fraternelle, héliocentrique. Donner, rayonner, chauffer, vivifier, c’est ce que nous apprend le soleil. C'est ainsi que nous nous enrichissons de la richesse collective.
Tout ce que nous avons soulevé ici constitue les éléments d'une nouvelle économie globale, d'une hygiène de vie globale, d'une écologie globale.
La femme est prédestinée parfaitement pour élaborer l’écologie globale car sur la Terre elle est la gardienne de la vie organique, de l’amour, de la beauté, de la protection du vivant.
La femme a une vision de la vie, de l’amour, de la formation et de la beauté qui est toujours globale. Elle réunit et rassemble tous les éléments et les particules d’une vie écologique. Son effort et son don d’elle-même pour former le vivant sont naturellement écologiques, ainsi elle garantit la pérennité de son travail sur la Terre.
Pierre-André
Voilà un sujet de fond dont nous allons chercher les racines et observer que les règles de la grande Nature sont les mêmes que celles régissant la nature humaine.
L'agriculture est à la pointe d'une connaissance essentielle: nous récoltons ce que nous semons! La nature étant fidèle et véridique, la première écologie globale se manifeste et se concrétise par le choix et la qualité de nos pensées ainsi que de nos sentiments. C'est là aussi notre couple intérieur, nous semons des pensées tout alentours de nous et nous donnons des ailes à nos sentiments. La première crée et le second forme. Ceux-ci commencent par traverser notre aura qu'ils qualifient et dont ils s'imprègnent puis vont visiter l'espace, celui de nos proches et bien plus loin encore. Par la loi d'affinité et celle d'attraction ils vont attirer et se lier à ce qui est de même nature énergétique, qualitative et vibratoire. Chaque pensée, chaque sentiment, chaque action ou comportement déclenche un courant qui est soit ascendant, nous menant vers nos hauteurs intérieures, soit descendant et nous menant vers nos contradictions et souffrances ultérieures.
Immanquablement, tôt ou tard, ces énergies nous reviennent, retraversent notre aura et deviennent une nourriture que nous devons réabsorber et gérer en nous-mêmes.
Il est évident que les pensées et les sentiments sont des énergies vivantes et agissantes qui sont aussi vecteurs d'entités. Plus encore, ces deux principes pensée-sentiment, lorsqu’en nous conjugués, deviennent « les parents » d'énergies vivantes que nous envoyons dans le monde. C'est ainsi que nous peuplons la planète de nos « enfants » invisibles. Nous pouvons dire: ce qui se passe sur la planète, c'est nous, ce sont nos créations!
La gestion éclairée, saine et épurée de nos pensées et sentiments constitue donc une écologie globale.
Une règle de la grande Nature indique que notre destinée d'humain est déterminée par la nature et la qualité de nos besoins ainsi que de nos désirs. Nos besoins et désirs créent notre destinée car nous attirons cela. En cultivant un désir nous récoltons ses fruits. C'est assez simple mais ça en dit long! Nous avons donc des pouvoirs pour une écologie globale évolutive.
Regardons du côté de l'écologie de l'amour et replaçons en mémoire cette phrase des Écritures « Aimes ton prochain comme toi-même ». Comment donc est-ce que je m'aime? Quelle écologie ai-je vis à vis de moi-même et de mes cellules? J'observe simplement qu'en mangeant, buvant, respirant ..., mes choix et ma manière de le faire me montrent que trop souvent je suis un tyran sans considération ni respect pour mon peuple cellulaire qui fait tout le travail de gestion de mes plans physique, astral et mental. Oui chaque plan est constitué de cellules plus ou moins subtiles.
Il est facile de constater que nous ne nous aimons pas nous-mêmes, que nous sommes un roi qui méconnait son peuple et abuse de lui. Si nous aimons les autres de cette façon, ce n'est pas très avantageux pour eux !
Nous absorbons physiquement et psychiquement toutes sortes de « nourritures » indigestes et cela provoque des révolutions en nous-mêmes, voir des guerres, toutes sortes de maladies. Nos révolutions intérieures reflètent les révolutions extérieures. C'est ainsi que tout le monde demande la paix dans le monde alors qu'en dedans de nous, nous menons des conflits, nous sommes divisés entre ce que veulent l'intellect, le cœur, la volonté, le ventre, le sexe, etc. Alors que serait l'écologie globale sinon unir, harmoniser toutes ces parties et par une vision, un idéal, les faire marcher toutes dans la même direction.
Finalement, pour une écologie globale, nous pouvons nous interroger sur l'étendue de nos actions et réactions à caractère personnel, égocentrique et alors éduquer et maîtriser nos cellules psychiques vers une conscience collective, fraternelle, héliocentrique. Donner, rayonner, chauffer, vivifier, c’est ce que nous apprend le soleil. C'est ainsi que nous nous enrichissons de la richesse collective.
Tout ce que nous avons soulevé ici constitue les éléments d'une nouvelle économie globale, d'une hygiène de vie globale, d'une écologie globale.
La femme est prédestinée parfaitement pour élaborer l’écologie globale car sur la Terre elle est la gardienne de la vie organique, de l’amour, de la beauté, de la protection du vivant.
La femme a une vision de la vie, de l’amour, de la formation et de la beauté qui est toujours globale. Elle réunit et rassemble tous les éléments et les particules d’une vie écologique. Son effort et son don d’elle-même pour former le vivant sont naturellement écologiques, ainsi elle garantit la pérennité de son travail sur la Terre.
Pierre-André
Mystère de la relation parents-enfant
Concernant les relations de famille ( je mets tout dans le
même paquet ), il me semble que la meilleur arme et la meilleure protection
santé c'est de trouver notre centre qui, avec solide estime de soi-même, ne
ressent plus de réaction, de culpabilité, de faute, d'accusation, de victime,
d'avis spécial relationnel, etc. Un peu comme faire un pas en arrière de
l'histoire et mémoire psychologique.
Pour ce faire il y a une connaissance utile à avoir et elle est simple : les parents ne sont que des transmetteurs ; l'être qui s'incarne a une mémoire cellulaire ou psycho-cellulaire faite de ses vies passées et cet être revient avec cela ; ce "cela" détermine très précisément le chemin à suivre pour l'incarnation en devenir ; ainsi cet être va s'incarner avec un plan de travail, ou plan d'âme, ou plan karmique, peu importe l'appellation ; c'est ainsi que cet être va (choisir) trouver exactement le pays (avec son karma collectif), trouver la famille et les conditions de vie, d'éducation, de relations, etc. qui lui sont précisément favorables pour se rencontrer lui-même (là où en est sa mémoire cellulaire et karmique) et donc rencontrer les circonstances de vie-karmique qui seront les meilleures pour son grandissement ; cela est expressément pédagogique pour l'évolution de cet être dont nous parlons, et cela est régit en haut lieu d'amour et de sagesse dans la région de Saturne de notre Univers.
Ainsi les parents sont eux aussi des êtres exactement semblables au descriptif qui précède et ils sont eux-mêmes ligotés dans leur propre histoire. Grâce à leur mémoire psycho-cellulaire, ils se trouvent désignés pour être transmetteurs de l'incarnation de tel ou tel enfant. C'est parfaitement vibratoire, ce n'est pas personnel.
Ceci permet de comprendre que le parent est "lui" et que l'enfant est "lui" = un autre lui.
Ça signifie que le nouvel incarné n'a rien à dire ou à reprocher à un quelconque parent car son histoire est seulement la sienne, pas celle du parent, puisque c'est sa propre mémoire cellulaire qui l'a placé ici et ainsi, pour des raisons pédagogiques-karmiques. Le parent n'est qu'un transmetteur et ce qui lui vient par un enfant, constitue pour ce parent, son propre travail d'incarnation, ce n'est pas la faute de l'enfant.
En général, ou souvent, il y a un lien karmique parent-enfant, frère et soeur, mari et femme et donc selon les Lois, la seule façon de se libérer c'est de "libérer l'autre", c'est à dire de donner à l'autre le meilleur possible de soi-même dans le but de son évolution et sa liberté évolutive. Pour ce faire il faut se dépasser soi-même afin de donner de soi, le plus possible, sans condition. Lorsque le lien karmique est payé, brûlé, une vraie liberté se fait sentir et est alors vécue.
Ce travail est individuel, si les deux protagonistes ou la famille y participent, tant mieux, mais il ne faut surtout pas attendre que l'autre, ou les autres le fassent pour s'y mettre soi-même. On se libère en libérant l'autre.
Maintenant il y a un autre volet et celui-ci surpasse tout ce qui vient d'être dit. Puisque les parents sont des transmetteurs, ils ont le pouvoir de demander à transmettre, ou de donner le passage, à une âme de qualité, une âme élevée. Ceci se prépare à l'avance, en couple, avant la conception ! Accomplir alors une conception consciente, lumineuse, consacrée. Cela change complètement les vibrations et donne accès à l'accueil de d’autres mémoires cellulaires/enfant. Tout effort dans ce sens sera couronné, mais il faut être réaliste selon les possibilités de chacun. Notre destinée est toujours reliée à notre degré de conscience ainsi qu'à nos besoins et désirs. C'est pourquoi un travail de grandissement, d'éveil de conscience, de purification est favorable tout au long de l'incarnation et si possible avant de faire le choix d'un-e partenaire.
Pierre-André
Pour ce faire il y a une connaissance utile à avoir et elle est simple : les parents ne sont que des transmetteurs ; l'être qui s'incarne a une mémoire cellulaire ou psycho-cellulaire faite de ses vies passées et cet être revient avec cela ; ce "cela" détermine très précisément le chemin à suivre pour l'incarnation en devenir ; ainsi cet être va s'incarner avec un plan de travail, ou plan d'âme, ou plan karmique, peu importe l'appellation ; c'est ainsi que cet être va (choisir) trouver exactement le pays (avec son karma collectif), trouver la famille et les conditions de vie, d'éducation, de relations, etc. qui lui sont précisément favorables pour se rencontrer lui-même (là où en est sa mémoire cellulaire et karmique) et donc rencontrer les circonstances de vie-karmique qui seront les meilleures pour son grandissement ; cela est expressément pédagogique pour l'évolution de cet être dont nous parlons, et cela est régit en haut lieu d'amour et de sagesse dans la région de Saturne de notre Univers.
Ainsi les parents sont eux aussi des êtres exactement semblables au descriptif qui précède et ils sont eux-mêmes ligotés dans leur propre histoire. Grâce à leur mémoire psycho-cellulaire, ils se trouvent désignés pour être transmetteurs de l'incarnation de tel ou tel enfant. C'est parfaitement vibratoire, ce n'est pas personnel.
Ceci permet de comprendre que le parent est "lui" et que l'enfant est "lui" = un autre lui.
Ça signifie que le nouvel incarné n'a rien à dire ou à reprocher à un quelconque parent car son histoire est seulement la sienne, pas celle du parent, puisque c'est sa propre mémoire cellulaire qui l'a placé ici et ainsi, pour des raisons pédagogiques-karmiques. Le parent n'est qu'un transmetteur et ce qui lui vient par un enfant, constitue pour ce parent, son propre travail d'incarnation, ce n'est pas la faute de l'enfant.
En général, ou souvent, il y a un lien karmique parent-enfant, frère et soeur, mari et femme et donc selon les Lois, la seule façon de se libérer c'est de "libérer l'autre", c'est à dire de donner à l'autre le meilleur possible de soi-même dans le but de son évolution et sa liberté évolutive. Pour ce faire il faut se dépasser soi-même afin de donner de soi, le plus possible, sans condition. Lorsque le lien karmique est payé, brûlé, une vraie liberté se fait sentir et est alors vécue.
Ce travail est individuel, si les deux protagonistes ou la famille y participent, tant mieux, mais il ne faut surtout pas attendre que l'autre, ou les autres le fassent pour s'y mettre soi-même. On se libère en libérant l'autre.
Maintenant il y a un autre volet et celui-ci surpasse tout ce qui vient d'être dit. Puisque les parents sont des transmetteurs, ils ont le pouvoir de demander à transmettre, ou de donner le passage, à une âme de qualité, une âme élevée. Ceci se prépare à l'avance, en couple, avant la conception ! Accomplir alors une conception consciente, lumineuse, consacrée. Cela change complètement les vibrations et donne accès à l'accueil de d’autres mémoires cellulaires/enfant. Tout effort dans ce sens sera couronné, mais il faut être réaliste selon les possibilités de chacun. Notre destinée est toujours reliée à notre degré de conscience ainsi qu'à nos besoins et désirs. C'est pourquoi un travail de grandissement, d'éveil de conscience, de purification est favorable tout au long de l'incarnation et si possible avant de faire le choix d'un-e partenaire.
Pierre-André
Bénédiction de l'utérus : retour à la Souveraineté
"Oh utérus, mon cher utérus, dis-moi, qui donc détient le pouvoir de te bénir ?"
"Ma fille, tu devrais le savoir, seul le patriarche détient ce pouvoir !"
L’histoire pourrait s’arrêter là, tout est dit ! Pourtant, en ce moment de grands changements planétaires, plus que jamais, l’humanité a besoin de la femme et du principe féminin pour former une Nouvelle Terre. De ce fait, il importe que la femme récupère ses pouvoirs, ainsi que son autorité intérieure, et accède enfin à sa Souveraineté. Il importe qu’elle puisse marcher en égale à côté de l’homme et non plus derrière lui ou dans son ombre. Il est temps que l’asservissement au patriarche cesse définitivement.
Si nous écoutons le langage de la religion, quelle qu’elle soit, seuls les prêtres agréés sont autorisés à distribuer des bénédictions. Si nous écoutons le langage de la Grande Nature, nous apprenons que la vie elle-même est une bénédiction ; que chaque respire, chaque regard, chaque geste font partie de cette bénédiction, si ils sont dédiés, consacrés à un but élevé, lumineux.
Par la pensée, le sentiment et l’action nous formons chaque jour des bénédictions ou des malédictions. Lorsque ces trois forces sont unies dans l’harmonie, l’amour, la lumière, qu’elles travaillent ensemble avec discernement, elles donnent naissances à des bénédictions dans nos vies, dans notre entourage et à grandeur de la planète !
La femme qui chevauche la roue du cycle lunaire, qui chaque mois consacre ses Lunes, ses graines, son travail intérieur et extérieur, est une bénédiction pour le Conscient collectif féminin et planétaire.
La femme ménopausée, ayant achevé son travail sacré avec les Lunes dans le plan physique, continuant son chemin en dédiant son nouveau cycle solaire au grandissement et à l’épanouissement de ses sœurs cadettes, tout en nourrissant le Grand Cercle planétaire femmes, celle-là est une bénédiction vivante, renouvelée à chaque jour, pour l’humanité tout entière.
Alors, dites-moi, est-ce que la femme a besoin d’un ordre patriarcal pour savoir que son utérus est béni ? Ou bien pour recevoir une bénédiction qu’elle est tout à fait capable de se donner elle-même ?
Chaque femme peut avec conscience, avec son pouvoir et son autorité intérieurs, bénir son ventre, son antre, son utérus, son clitoris, ses seins… Qu’elle mette en marche ses pensées et ses sentiments vers un haut-idéal, qu’elle consacre son travail de femme, qu’elle invite ses Amis Lumière à participer à la fête, au rituel. Lorsque le moment est juste pour elle, qu’elle pose alors ses mains sur son ventre et bénisse son utérus !
La femme est prêtresse par nature. Elle possède bien des pouvoirs qu’elle ignore encore et que le patriarche, avec ses différents masques sociaux, lui refuse, lui interdit ou lui ravit !
Si votre vie est consacrée chaque jour, tendue vers la Lumière, disponible pour travailler à la venue d’une Terre nouvelle, cela signifie que vous êtes servante des Forces de lumière, que vous êtes bénie chaque jour, et donc, que tous vos organes sont bénis !
Alors célébrons en toute simplicité, avec authenticité, cette joie sacrée et sensuelle d’être en vie ! Puis bénissons nos utérus dans le cadre de nos propres rythmes, sans tambour ni trompette, sans attendre que quelqu’un décide pour nous quel est le jour opportun à cette célébration et sans attendre que quelqu’un gère nos pouvoirs à notre place.
Femme, tu es femme entière, sacrée et bénie ; je me réjouis de te rencontrer en chemin vers toi-même, vers ta Souveraineté retrouvée.
L.K. Géraldine
"Ma fille, tu devrais le savoir, seul le patriarche détient ce pouvoir !"
L’histoire pourrait s’arrêter là, tout est dit ! Pourtant, en ce moment de grands changements planétaires, plus que jamais, l’humanité a besoin de la femme et du principe féminin pour former une Nouvelle Terre. De ce fait, il importe que la femme récupère ses pouvoirs, ainsi que son autorité intérieure, et accède enfin à sa Souveraineté. Il importe qu’elle puisse marcher en égale à côté de l’homme et non plus derrière lui ou dans son ombre. Il est temps que l’asservissement au patriarche cesse définitivement.
Si nous écoutons le langage de la religion, quelle qu’elle soit, seuls les prêtres agréés sont autorisés à distribuer des bénédictions. Si nous écoutons le langage de la Grande Nature, nous apprenons que la vie elle-même est une bénédiction ; que chaque respire, chaque regard, chaque geste font partie de cette bénédiction, si ils sont dédiés, consacrés à un but élevé, lumineux.
Par la pensée, le sentiment et l’action nous formons chaque jour des bénédictions ou des malédictions. Lorsque ces trois forces sont unies dans l’harmonie, l’amour, la lumière, qu’elles travaillent ensemble avec discernement, elles donnent naissances à des bénédictions dans nos vies, dans notre entourage et à grandeur de la planète !
La femme qui chevauche la roue du cycle lunaire, qui chaque mois consacre ses Lunes, ses graines, son travail intérieur et extérieur, est une bénédiction pour le Conscient collectif féminin et planétaire.
La femme ménopausée, ayant achevé son travail sacré avec les Lunes dans le plan physique, continuant son chemin en dédiant son nouveau cycle solaire au grandissement et à l’épanouissement de ses sœurs cadettes, tout en nourrissant le Grand Cercle planétaire femmes, celle-là est une bénédiction vivante, renouvelée à chaque jour, pour l’humanité tout entière.
Alors, dites-moi, est-ce que la femme a besoin d’un ordre patriarcal pour savoir que son utérus est béni ? Ou bien pour recevoir une bénédiction qu’elle est tout à fait capable de se donner elle-même ?
Chaque femme peut avec conscience, avec son pouvoir et son autorité intérieurs, bénir son ventre, son antre, son utérus, son clitoris, ses seins… Qu’elle mette en marche ses pensées et ses sentiments vers un haut-idéal, qu’elle consacre son travail de femme, qu’elle invite ses Amis Lumière à participer à la fête, au rituel. Lorsque le moment est juste pour elle, qu’elle pose alors ses mains sur son ventre et bénisse son utérus !
La femme est prêtresse par nature. Elle possède bien des pouvoirs qu’elle ignore encore et que le patriarche, avec ses différents masques sociaux, lui refuse, lui interdit ou lui ravit !
Si votre vie est consacrée chaque jour, tendue vers la Lumière, disponible pour travailler à la venue d’une Terre nouvelle, cela signifie que vous êtes servante des Forces de lumière, que vous êtes bénie chaque jour, et donc, que tous vos organes sont bénis !
Alors célébrons en toute simplicité, avec authenticité, cette joie sacrée et sensuelle d’être en vie ! Puis bénissons nos utérus dans le cadre de nos propres rythmes, sans tambour ni trompette, sans attendre que quelqu’un décide pour nous quel est le jour opportun à cette célébration et sans attendre que quelqu’un gère nos pouvoirs à notre place.
Femme, tu es femme entière, sacrée et bénie ; je me réjouis de te rencontrer en chemin vers toi-même, vers ta Souveraineté retrouvée.
L.K. Géraldine
Couple de force - travail des deux principes - tantra
Le sujet en est
un qui me passionne depuis longtemps, très longtemps, il s’agit de la notion de
couple, du concept de travail, du déploiement de notre Univers, de l’Esprit du
Tantra. Tout cela ne faisant qu’un !
Tout le monde a touché la partie avant des pieds d’un bébé et constaté que le bébé a un réflexe immédiat de pousser. Pousser avec le bout du pied, avec les orteils. Le bébé pousse instantanément et avec force. Plus tard lors de ses tous premiers pas, tenant les deux mains d’un adulte, il va poser sur le sol le bout de ses pieds seulement.
Ce réflexe de poussée a son fondement dans le processus de naissance car celle-ci s ‘opère en couple : la maman, lorsqu’elle pousse pour aider l’enfant à naître, le fait avec des muscles précis qui se trouvent dans la région anale. En fait la maman ne pousse pas exactement, elle donne au nouveau né un appui solide qui va suivre la progression de naissance.
Le nouveau né, de son côté, réagit en réflexe à cet appuis, à ce contact solide donné par la maman. Il va donc pousser sur ses jambes en se positionnant avec la pointe de ses pieds contre l’appui maternel. C’est lui-même qui se donne naissance avec l’appui de la maman.
Évidemment cela est supposé être aidé par la force d’attraction terrestre, la maman étant naturellement en position plus ou moins verticale. Ceci me permet d’ajouter que la venue en incarnation se fait de haut en bas et donc le nouveau né plonge, la tête la première, vers la terre. Lors de la désincarnation ce sera le contraire, le mourant sera un peu relevé, assis presque en position verticale, prêt à naître en région subtile, à plonger la tête en avant vers le ciel.
Ce processus de naissance, mère et enfant, est appelé ‘’ être en travail ‘’. Voilà un mot à retenir : le travail. Le travail fait à deux, deux qui se complètent.
Maintenant allons voir les concepts de couple et de travail en physique mécanique et géométrique.
Considérez une clé qui est introduite en ligne droite dans une serrure et ensuite qui est activée avec le pouce et l’index pour tourner sur elle-même. Ou bien, plus facile encore, observez une hydrante d’eau le long d’une rue : pour l’activer nous utilisons une clé en forme de T que nous introduisons sur la vanne et dont nous tenons les deux extrémités de la partie horizontale avec la main droite et avec la main gauche. Puis nous opérons une poussée horizontale où chacune des deux mains progresse horizontalement dans deux directions opposées.
En physique ce mouvement dynamique est appelé ‘’ travail ‘’ et l’effort des deux mains est appelé ‘’ couple de forces ‘’. Torque en anglais.
D’un point de vue géométrique les mains travaillent en sens inverse. Jouons avec cette image et imaginons être dans le désert à observer de loin deux chameaux attelés à une longue barre de bois et marchant … chacun dans une direction opposée. Ce point de vue géocentrique est une réalité relative ; si nous nous déplaçons dans les airs et observons le même phénomène nous comprenons alors que les chameaux sont attelés à un seul et unique ‘’ travail ‘’ afin de faire tourner l’axe du puits d’eau. C’est comme pour l’hydrante. Donc le point de vue d’en haut, point de vue héliocentrique, est une réalité vraie. Il aura fallu se déplacer et sortir de la vision dualitaire.
Ceci nous laisse comprendre comment passer du ‘’ un ‘’, la clé, la tige, l’accomplissement, au ‘’ deux ‘’, le couple de force, la polarité, les deux principes. Ou de passer du deux au un.
Le ‘’un‘’ s’accomplit par sa polarisation en deux principes œuvrant au même travail.
Voilà une profonde notion de travail ! Ce mot prend une dimension immense dès lors que nous considérerons les deux principes en activité. Aussi dans notre univers, dans la nature, dans notre vie quotidienne, les deux principes sont sans cesse présents l’un à l’autre et en activité.
Par exemple les forces centripète et centrifuge ; le travail des muscles qui s’équilibrent ; l’émissivité la réceptivité ; les sexes masculin et féminin, la verticalité et l’horizontalité … et puis toute la nature nous montre les deux principes face à face, etc. il y a millions d’exemples, la vie de l’Univers, de la Terre, de l’Humain, tout est couple de force et travail. Même le Nom de Dieu se décline par quatre lettres qui représentent deux dyades, masculin-féminin, la première étant l’Esprit, la seconde étant son reflet, la Matière.
Penchons-nous un peu sur la bouche pour y découvrir une langue, principe masculin créateur émissif, et les lèvres, principe féminin formateur réceptif. Le un et le deux. Activer la langue puis les lèvres feront la formation des mots … voilà du beau travail ! Voilà un magnifique couple !
Allons alors un peu plus loin et demandons-nous ce qu’un couple en activité peut bien faire ? Oui des enfants ! Chaque mot est un fruit, un enfant, une création. Travailler c’est unir les deux principes en soi, la sagesse et l’amour, c’est toujours donner naissance à l’expression de la vie.
Autant de fois, dans l’univers et sur la terre, où les deux principes sont activés, il y a un fruit, un enfant. Certains sont visibles, d’autres restent non visibles. Ces enfants s’en vont dans l’espace et produisent des parfums ou bien des calamités.
Plus pointu encore, acceptons que les pensées, principe masculin émissif créateur, s’élancent auprès des sentiments dont ils se vêtent, principe féminin réceptif formateur. Quels sont les fruits de ce couple pensez-vous ? Ce sont les gestes, les actes, les paroles, les actions, la volonté ! Oui un acte est toujours le résultat de la pensée unie avec un sentiment, les deux parents.
Pareillement quand deux humains s’unissent sexuellement, il se crée obligatoirement dans les plans invisible un ‘’ enfant ‘’, c’est à dire une énergie vivante subtile car les deux principes se sont unis. Savons-nous de quels enfants, de quelles énergies nous peuplons le monde ?
Donc une Loi de l’Univers veut que, sans exception, les deux principes mis en présence l’un de l’autre produisent un fruit, qu’il soit visible ou non.
Ceci nous amène à reconsidérer notre compréhension du travail puisque le couple de forces en action s’appelle ‘’ travail ‘’. La mère et le nouveau né sont travail ; le couple de forces est travail ; l’acte sexuel est travail ; la parole est travail … Sommes-nous des travailleurs ? Pour qui travaillons-nous ? Comment travaillons-nous pour peupler la Terre ? Etc.
Je ne m’étendrai pas sur la formation de notre Univers, juste signaler que l’Absolu s’est polarisé afin de disposer des deux Principes pour pouvoir se déployer selon un ordre croissant de densification, ceci jusqu’à la planète Terre. D’ailleurs tous les textes sacrés, de toutes les époques et sur toute la Terre, expriment cela clairement au travers de Trinités faites du Principe de l’Absolu, l’Un, ou Pure Conscience et ensuite de deux Principes polarisés. Deux Principes qui sont l’un créateur et l’autre formateur. Ainsi va notre Terre et notre vie d’humains.
Je dirai un peu plus sur le Tantra puisque ce mot et ce concept sont largement utilisés de nos jours. Voici quelques milliers d’années, l’Enseignement sacré qui était répandu oralement, a du être concrétisé par des écrits. Il s’agit là des quatre Védas, des Upanishad, des dix huit Puranas, des cinq Tantras et d’autres encore, tous sur la Doctrine secrète ou mystique. Le prophète Vyasa est celui qui a le plus codifié ces connaissances dont les Tantras.
Tantra signifie ‘’ moyen de la foi ‘’ et révèle les connaissances des Mystères au travers de dialogues entre Shiva et son Épouse. Les Tantras traitent de l’adoration, de la vie, de la puissance, de l’énergie, etc. Une partie de ces connaissances est toujours gardée secrète, la connaissance des Mystères n’est transmise qu’à l’Initié.
Le terme d’initié est tellement galvaudé en l’époque présente que seuls les êtres en chemin de perfection et de pureté peuvent en avoir une idée, ou presque une idée.
Le Tantra est donc une Voie d’éveil et de réalisation par l’ascèse, la méditation, la contemplation et enfin l’identification, pour approcher la conscience de l’Absolu ou de la Pure Conscience divine.
Seulement lorsque l’Initié a atteint une maîtrise vraie sur sa propre matière mentale, astrale, physique, ainsi qu’une pureté parfaite de ces trois plans, il peut par exemple être introduit au travail énergétique où les deux principes créent et forment.
Lorsqu’un tel être se met en travail dans une énergie de couple sacré, nous approchons de ce que les Écritures chrétiennes ont nommé ‘’ la conception immaculée ‘’, c’est à dire une conception (puisque les deux principes se rencontrent) d’une absolue pureté. Il n’y a pas une trace d’égo, il y a seulement la pure conscience divine.
Je me pose évidemment la question de ce qui se fait en tantrisme de par le monde avec tous ces stages de développement personnel. Nous devrions probablement considérer ces stages comme des thérapies relationnelles et sexuelles, ou de l’éducation sexuelle. Je ne vois pas où situer le Tantra dans ces essais thérapeutiques sous couvert de spiritualité.
Je suggèrerais que les êtres qui ont une réelle démarche de maîtrise et de pureté en viennent progressivement à pratiquer la sexualité de façon sacrée et sanctifiée, de façon solaire, consciente et impersonnelle. Une sexualité simple, sobre, noble, en prière et en méditation, en contemplation de cet homme qui est un aspect du Père Céleste et de cette femme qui est un aspect de la Mère Divine.
Alors les premiers pas tantriques sont porteurs et utiles à l’évolution de l’être, du collectif et de la planète.
Dans cette perspective claire et limpide, le tantrisme a un fondement concret par la gestion de notre couple intérieur, c’est-à-dire la gestion de nos pensées lumineuses et de nos sentiments d’amour vrai, ceci afin de créer et de former une harmonie vivante dans nos cellules. C’est seulement à cette condition que nous pourrons prétendre aborder le tantra. L’aura de notre peuple cellulaire se doit de prouver notre maîtrise et pureté des pensées et des sentiments conscients, ainsi le tantra prend sa signification.
Etre en travail créatif conscient.
Pierre-André Blanc
Tout le monde a touché la partie avant des pieds d’un bébé et constaté que le bébé a un réflexe immédiat de pousser. Pousser avec le bout du pied, avec les orteils. Le bébé pousse instantanément et avec force. Plus tard lors de ses tous premiers pas, tenant les deux mains d’un adulte, il va poser sur le sol le bout de ses pieds seulement.
Ce réflexe de poussée a son fondement dans le processus de naissance car celle-ci s ‘opère en couple : la maman, lorsqu’elle pousse pour aider l’enfant à naître, le fait avec des muscles précis qui se trouvent dans la région anale. En fait la maman ne pousse pas exactement, elle donne au nouveau né un appui solide qui va suivre la progression de naissance.
Le nouveau né, de son côté, réagit en réflexe à cet appuis, à ce contact solide donné par la maman. Il va donc pousser sur ses jambes en se positionnant avec la pointe de ses pieds contre l’appui maternel. C’est lui-même qui se donne naissance avec l’appui de la maman.
Évidemment cela est supposé être aidé par la force d’attraction terrestre, la maman étant naturellement en position plus ou moins verticale. Ceci me permet d’ajouter que la venue en incarnation se fait de haut en bas et donc le nouveau né plonge, la tête la première, vers la terre. Lors de la désincarnation ce sera le contraire, le mourant sera un peu relevé, assis presque en position verticale, prêt à naître en région subtile, à plonger la tête en avant vers le ciel.
Ce processus de naissance, mère et enfant, est appelé ‘’ être en travail ‘’. Voilà un mot à retenir : le travail. Le travail fait à deux, deux qui se complètent.
Maintenant allons voir les concepts de couple et de travail en physique mécanique et géométrique.
Considérez une clé qui est introduite en ligne droite dans une serrure et ensuite qui est activée avec le pouce et l’index pour tourner sur elle-même. Ou bien, plus facile encore, observez une hydrante d’eau le long d’une rue : pour l’activer nous utilisons une clé en forme de T que nous introduisons sur la vanne et dont nous tenons les deux extrémités de la partie horizontale avec la main droite et avec la main gauche. Puis nous opérons une poussée horizontale où chacune des deux mains progresse horizontalement dans deux directions opposées.
En physique ce mouvement dynamique est appelé ‘’ travail ‘’ et l’effort des deux mains est appelé ‘’ couple de forces ‘’. Torque en anglais.
D’un point de vue géométrique les mains travaillent en sens inverse. Jouons avec cette image et imaginons être dans le désert à observer de loin deux chameaux attelés à une longue barre de bois et marchant … chacun dans une direction opposée. Ce point de vue géocentrique est une réalité relative ; si nous nous déplaçons dans les airs et observons le même phénomène nous comprenons alors que les chameaux sont attelés à un seul et unique ‘’ travail ‘’ afin de faire tourner l’axe du puits d’eau. C’est comme pour l’hydrante. Donc le point de vue d’en haut, point de vue héliocentrique, est une réalité vraie. Il aura fallu se déplacer et sortir de la vision dualitaire.
Ceci nous laisse comprendre comment passer du ‘’ un ‘’, la clé, la tige, l’accomplissement, au ‘’ deux ‘’, le couple de force, la polarité, les deux principes. Ou de passer du deux au un.
Le ‘’un‘’ s’accomplit par sa polarisation en deux principes œuvrant au même travail.
Voilà une profonde notion de travail ! Ce mot prend une dimension immense dès lors que nous considérerons les deux principes en activité. Aussi dans notre univers, dans la nature, dans notre vie quotidienne, les deux principes sont sans cesse présents l’un à l’autre et en activité.
Par exemple les forces centripète et centrifuge ; le travail des muscles qui s’équilibrent ; l’émissivité la réceptivité ; les sexes masculin et féminin, la verticalité et l’horizontalité … et puis toute la nature nous montre les deux principes face à face, etc. il y a millions d’exemples, la vie de l’Univers, de la Terre, de l’Humain, tout est couple de force et travail. Même le Nom de Dieu se décline par quatre lettres qui représentent deux dyades, masculin-féminin, la première étant l’Esprit, la seconde étant son reflet, la Matière.
Penchons-nous un peu sur la bouche pour y découvrir une langue, principe masculin créateur émissif, et les lèvres, principe féminin formateur réceptif. Le un et le deux. Activer la langue puis les lèvres feront la formation des mots … voilà du beau travail ! Voilà un magnifique couple !
Allons alors un peu plus loin et demandons-nous ce qu’un couple en activité peut bien faire ? Oui des enfants ! Chaque mot est un fruit, un enfant, une création. Travailler c’est unir les deux principes en soi, la sagesse et l’amour, c’est toujours donner naissance à l’expression de la vie.
Autant de fois, dans l’univers et sur la terre, où les deux principes sont activés, il y a un fruit, un enfant. Certains sont visibles, d’autres restent non visibles. Ces enfants s’en vont dans l’espace et produisent des parfums ou bien des calamités.
Plus pointu encore, acceptons que les pensées, principe masculin émissif créateur, s’élancent auprès des sentiments dont ils se vêtent, principe féminin réceptif formateur. Quels sont les fruits de ce couple pensez-vous ? Ce sont les gestes, les actes, les paroles, les actions, la volonté ! Oui un acte est toujours le résultat de la pensée unie avec un sentiment, les deux parents.
Pareillement quand deux humains s’unissent sexuellement, il se crée obligatoirement dans les plans invisible un ‘’ enfant ‘’, c’est à dire une énergie vivante subtile car les deux principes se sont unis. Savons-nous de quels enfants, de quelles énergies nous peuplons le monde ?
Donc une Loi de l’Univers veut que, sans exception, les deux principes mis en présence l’un de l’autre produisent un fruit, qu’il soit visible ou non.
Ceci nous amène à reconsidérer notre compréhension du travail puisque le couple de forces en action s’appelle ‘’ travail ‘’. La mère et le nouveau né sont travail ; le couple de forces est travail ; l’acte sexuel est travail ; la parole est travail … Sommes-nous des travailleurs ? Pour qui travaillons-nous ? Comment travaillons-nous pour peupler la Terre ? Etc.
Je ne m’étendrai pas sur la formation de notre Univers, juste signaler que l’Absolu s’est polarisé afin de disposer des deux Principes pour pouvoir se déployer selon un ordre croissant de densification, ceci jusqu’à la planète Terre. D’ailleurs tous les textes sacrés, de toutes les époques et sur toute la Terre, expriment cela clairement au travers de Trinités faites du Principe de l’Absolu, l’Un, ou Pure Conscience et ensuite de deux Principes polarisés. Deux Principes qui sont l’un créateur et l’autre formateur. Ainsi va notre Terre et notre vie d’humains.
Je dirai un peu plus sur le Tantra puisque ce mot et ce concept sont largement utilisés de nos jours. Voici quelques milliers d’années, l’Enseignement sacré qui était répandu oralement, a du être concrétisé par des écrits. Il s’agit là des quatre Védas, des Upanishad, des dix huit Puranas, des cinq Tantras et d’autres encore, tous sur la Doctrine secrète ou mystique. Le prophète Vyasa est celui qui a le plus codifié ces connaissances dont les Tantras.
Tantra signifie ‘’ moyen de la foi ‘’ et révèle les connaissances des Mystères au travers de dialogues entre Shiva et son Épouse. Les Tantras traitent de l’adoration, de la vie, de la puissance, de l’énergie, etc. Une partie de ces connaissances est toujours gardée secrète, la connaissance des Mystères n’est transmise qu’à l’Initié.
Le terme d’initié est tellement galvaudé en l’époque présente que seuls les êtres en chemin de perfection et de pureté peuvent en avoir une idée, ou presque une idée.
Le Tantra est donc une Voie d’éveil et de réalisation par l’ascèse, la méditation, la contemplation et enfin l’identification, pour approcher la conscience de l’Absolu ou de la Pure Conscience divine.
Seulement lorsque l’Initié a atteint une maîtrise vraie sur sa propre matière mentale, astrale, physique, ainsi qu’une pureté parfaite de ces trois plans, il peut par exemple être introduit au travail énergétique où les deux principes créent et forment.
Lorsqu’un tel être se met en travail dans une énergie de couple sacré, nous approchons de ce que les Écritures chrétiennes ont nommé ‘’ la conception immaculée ‘’, c’est à dire une conception (puisque les deux principes se rencontrent) d’une absolue pureté. Il n’y a pas une trace d’égo, il y a seulement la pure conscience divine.
Je me pose évidemment la question de ce qui se fait en tantrisme de par le monde avec tous ces stages de développement personnel. Nous devrions probablement considérer ces stages comme des thérapies relationnelles et sexuelles, ou de l’éducation sexuelle. Je ne vois pas où situer le Tantra dans ces essais thérapeutiques sous couvert de spiritualité.
Je suggèrerais que les êtres qui ont une réelle démarche de maîtrise et de pureté en viennent progressivement à pratiquer la sexualité de façon sacrée et sanctifiée, de façon solaire, consciente et impersonnelle. Une sexualité simple, sobre, noble, en prière et en méditation, en contemplation de cet homme qui est un aspect du Père Céleste et de cette femme qui est un aspect de la Mère Divine.
Alors les premiers pas tantriques sont porteurs et utiles à l’évolution de l’être, du collectif et de la planète.
Dans cette perspective claire et limpide, le tantrisme a un fondement concret par la gestion de notre couple intérieur, c’est-à-dire la gestion de nos pensées lumineuses et de nos sentiments d’amour vrai, ceci afin de créer et de former une harmonie vivante dans nos cellules. C’est seulement à cette condition que nous pourrons prétendre aborder le tantra. L’aura de notre peuple cellulaire se doit de prouver notre maîtrise et pureté des pensées et des sentiments conscients, ainsi le tantra prend sa signification.
Etre en travail créatif conscient.
Pierre-André Blanc
Une responsabilité-femme
Lorsque la femme porte un enfant, elle porte en elle tout le potentiel de la formation d’un monde nouveau.
Au moment de la conception, déjà, s’inscrivent les énergies qui vont habiter et habiller l’être qui va s’incarner. C’est le père qui, lors de la conception, peut aller chercher dans les régions élevées du monde céleste, un plan créateur de qualité. Ce sont les lignes directrices de ce plan qui vont donner l’opportunité à une âme d’évolution correspondante, de venir s’incarner au sein de la femme. La femme, quand à elle, est responsable de celui de la formation dans le plan physique. Elle a le potentiel, les qualités, les outils, la puissance innée et naturelle de rassembler les constituants utiles à l’œuf fécondé pour être formé, pour être nourri, pour grandir, pour être en santé.
Chaque femme, qu’elle le fasse avec conscience ou dans l’ignorance, rassemble pendant neuf mois, toutes les particules dont le fœtus a besoin pour se former dans son ventre. C’est auprès de Mère Terre, parmi les quatre éléments qu’elle va puiser, que son corps, son mental et ses sentiments vont puiser intelligemment les éléments nécessaires à la formation du bébé dans le plan physique. Le Créateur a fait en sorte que cela se fasse ainsi, que la femme y participe activement ou passivement.
Lorsqu’une femme est consciente de ce pouvoir, de cette responsabilité, elle peut donc contribuer activement au rassemblement d’éléments choisis et réfléchis, et ainsi offrir un corps sain et beau à son enfant. Ce pouvoir de la femme concerne non seulement le plan physique de l’enfant, mais également les plans astral, mental et spirituel. Alors, oui, elle peut travailler à la formation, à la co-création du monde, à la venue d’une Terre belle !
Lorsqu’avec conscience et présence elle s’entoure de beauté et va chercher l’inspiration formatrice dans la grâce et la beauté de la vie, elle forme un corps physique gracieux, beau et résistant pour son enfant.
Lorsqu’elle s’entoure d’êtres joyeux, heureux, harmonieux, que ses émotions sont nourries de joie, de gratitude, de reconnaissance envers l’univers, l’enfant reçoit les pièces nécessaires pour se construire un plan émotionnel équilibré.
Lorsqu’elle dirige ses pensées vers la lumière, vers la clarté, vers une créativité sacrée, elle donne à l’enfant les outils pour avoir un plan mental clair, précis, lumineux.
Lorsqu’elle prie, qu’elle se lie à ses Amis lumière, à ses Guides, qu’elle parle à l’Ange gardien de cette âme qui va s’incarner, ainsi elle participe à l’éducation spirituelle de cet être qui sera bientôt un citoyen de ce monde, elle commence alors le travail de spiritualisation de la matière !
Lorsqu’elle recherche à vivre une vie propre, pure, protégée, elle programme les cellules du bébé pour qu’il souhaite plus tard cette même vie de propreté, de pureté sur tous les plans, dans tous ses véhicules d’incarnation !
Les femmes sont dépositaires de puissances inouïes. Il est temps que toutes en prennent conscience, que toutes prennent conscience que c’est non seulement une belle et grande responsabilité, mais que c’est également leur mission : former et créer des enfants sains, beaux, nobles ; des êtres qui constitueront l’humanité de demain, qui apporteront les pensées, les sentiments et les actes pour construire la Terre en devenir.
L’utérus est le laboratoire de travail où a lieu la magie : c’est à travers son sang que la mère véhicule les pensées et les sentiments qui alors nourrissent le fœtus, l’habillent "d’or ou de plomb", selon ce que la mère envoie comme message à ce fruit qui grandit en elle.
Oui, si toutes les femmes consacrent avec un haut idéal leurs grossesses ainsi que les âmes qui leur sont confiées, si elles dédient ce temps de formation, de gestation de l’enfant, à une nouvelle culture et civilisation, peuplée d’êtres fraternels, spirituels, sains, oui, alors, elles " co-créent le monde ".
Ce thème de la grossesse, que je partage avec vous aujourd’hui est, dans ma vision de femme-mère-mature, le plus grand engagement que peut offrir une femme à la formation d’un monde de beauté et d’harmonie.
Et pour celles qui décident de ne pas avoir d’enfant ? Sont-elles moins considérées dans ma vision ? Non, certainement pas ! Qu’elles s’engagent à cultiver la Sororité avec un grand "s", qu’elles aient des sentiments élevés, qu’elles aient des pensées lumineuses, qu’elles mettent en pratique le travail avec leurs émanations, qu’elles dédient leur vie à la venue de cette Nouvelle Terre, car c’est à travers la Femme, le Principe féminin que se formera la Vie nouvelle.
Une responsabilité-femme à grandeur de la planète, c’est cela que je souhaite à l’humanité tout entière !
A toutes mes Sœurs.
L.K. Géraldine
Au moment de la conception, déjà, s’inscrivent les énergies qui vont habiter et habiller l’être qui va s’incarner. C’est le père qui, lors de la conception, peut aller chercher dans les régions élevées du monde céleste, un plan créateur de qualité. Ce sont les lignes directrices de ce plan qui vont donner l’opportunité à une âme d’évolution correspondante, de venir s’incarner au sein de la femme. La femme, quand à elle, est responsable de celui de la formation dans le plan physique. Elle a le potentiel, les qualités, les outils, la puissance innée et naturelle de rassembler les constituants utiles à l’œuf fécondé pour être formé, pour être nourri, pour grandir, pour être en santé.
Chaque femme, qu’elle le fasse avec conscience ou dans l’ignorance, rassemble pendant neuf mois, toutes les particules dont le fœtus a besoin pour se former dans son ventre. C’est auprès de Mère Terre, parmi les quatre éléments qu’elle va puiser, que son corps, son mental et ses sentiments vont puiser intelligemment les éléments nécessaires à la formation du bébé dans le plan physique. Le Créateur a fait en sorte que cela se fasse ainsi, que la femme y participe activement ou passivement.
Lorsqu’une femme est consciente de ce pouvoir, de cette responsabilité, elle peut donc contribuer activement au rassemblement d’éléments choisis et réfléchis, et ainsi offrir un corps sain et beau à son enfant. Ce pouvoir de la femme concerne non seulement le plan physique de l’enfant, mais également les plans astral, mental et spirituel. Alors, oui, elle peut travailler à la formation, à la co-création du monde, à la venue d’une Terre belle !
Lorsqu’avec conscience et présence elle s’entoure de beauté et va chercher l’inspiration formatrice dans la grâce et la beauté de la vie, elle forme un corps physique gracieux, beau et résistant pour son enfant.
Lorsqu’elle s’entoure d’êtres joyeux, heureux, harmonieux, que ses émotions sont nourries de joie, de gratitude, de reconnaissance envers l’univers, l’enfant reçoit les pièces nécessaires pour se construire un plan émotionnel équilibré.
Lorsqu’elle dirige ses pensées vers la lumière, vers la clarté, vers une créativité sacrée, elle donne à l’enfant les outils pour avoir un plan mental clair, précis, lumineux.
Lorsqu’elle prie, qu’elle se lie à ses Amis lumière, à ses Guides, qu’elle parle à l’Ange gardien de cette âme qui va s’incarner, ainsi elle participe à l’éducation spirituelle de cet être qui sera bientôt un citoyen de ce monde, elle commence alors le travail de spiritualisation de la matière !
Lorsqu’elle recherche à vivre une vie propre, pure, protégée, elle programme les cellules du bébé pour qu’il souhaite plus tard cette même vie de propreté, de pureté sur tous les plans, dans tous ses véhicules d’incarnation !
Les femmes sont dépositaires de puissances inouïes. Il est temps que toutes en prennent conscience, que toutes prennent conscience que c’est non seulement une belle et grande responsabilité, mais que c’est également leur mission : former et créer des enfants sains, beaux, nobles ; des êtres qui constitueront l’humanité de demain, qui apporteront les pensées, les sentiments et les actes pour construire la Terre en devenir.
L’utérus est le laboratoire de travail où a lieu la magie : c’est à travers son sang que la mère véhicule les pensées et les sentiments qui alors nourrissent le fœtus, l’habillent "d’or ou de plomb", selon ce que la mère envoie comme message à ce fruit qui grandit en elle.
Oui, si toutes les femmes consacrent avec un haut idéal leurs grossesses ainsi que les âmes qui leur sont confiées, si elles dédient ce temps de formation, de gestation de l’enfant, à une nouvelle culture et civilisation, peuplée d’êtres fraternels, spirituels, sains, oui, alors, elles " co-créent le monde ".
Ce thème de la grossesse, que je partage avec vous aujourd’hui est, dans ma vision de femme-mère-mature, le plus grand engagement que peut offrir une femme à la formation d’un monde de beauté et d’harmonie.
Et pour celles qui décident de ne pas avoir d’enfant ? Sont-elles moins considérées dans ma vision ? Non, certainement pas ! Qu’elles s’engagent à cultiver la Sororité avec un grand "s", qu’elles aient des sentiments élevés, qu’elles aient des pensées lumineuses, qu’elles mettent en pratique le travail avec leurs émanations, qu’elles dédient leur vie à la venue de cette Nouvelle Terre, car c’est à travers la Femme, le Principe féminin que se formera la Vie nouvelle.
Une responsabilité-femme à grandeur de la planète, c’est cela que je souhaite à l’humanité tout entière !
A toutes mes Sœurs.
L.K. Géraldine
Travail de Femme et Jeu d'Enfant
Ce titre est une phrase clé des alchimistes pour révéler/re-voiler par où passe la magie élevée de la formation et de la création.
Coutume alchimique de dissimulation, ils ont sciemment inversé les étapes du processus. La réalité est que le monde de la Création précède le monde de la Formation. Ainsi en est-il pour les kabbalistes et pour la haute magie puisque la réalisation de notre éveil spirituel passe d’abord par l’union intérieure de la sagesse et de l’amour, le feu et l’eau, avant de passer à la gestation de notre chrysalide où l’humain retrouve ses ailes. J’ai souvent observé que nombres d’entre nous ne situent pas avec clarté l’ordre des concepts "autorité et pouvoir" ainsi que "création et formation".
La pensée est créatrice ; le sentiment est formateur. La pensée crée, il s’agit là du Verbe qui est créateur. C’est un processus émissif, masculin, qui relie le monde cosmique de l’Absolu avec les potentiels des mondes à créer.
Le sentiment est processus réceptif, féminin, qui relie le monde de la pensée, de l’idée, avec une réalisation concrète. Le sentiment, comme l’amour, a une fonction d’attirer, de réunir, d’assembler toutes les particules nécessaires autour du plan de l’idée. Ainsi se forment un fruit, un enfant, un monde, une terre, une réalisation. Alors le "jeu d’enfant" où les deux principes masculin et féminin se mêlent, précède le "travail de femme" où le féminin va former.
Loin de moi tout séparatisme entre homme et femme, et je m’explique : chaque humain est fondamentalement un couple individuel constitué d’un pôle masculin émissif créateur et d’un pôle féminin réceptif formateur. Certains humains ont une prédominance et puis la nature humaine a conçu biologiquement une dominance émissive chez le masculin et réceptive chez le féminin. L’art de l’évolution du couple intérieur est de cultiver les deux polarités et de savoir s’en servir à bon escient. D’ailleurs savoir se polariser en toutes situations du quotidien est un grand signe d’intelligence.
Dans la nature organique, biologique et psychologique de l’humain, la femme est donc prédisposée à recevoir une idée, une semence et à rassembler des particules de vie autour de cela. Biologiquement le masculin en est incapable, il n’a pas ce pouvoir extraordinaire.
Nous avions déjà traité ce sujet avec "le sang des Lunes" et vu que c’est au tout début de l’arrivée du sang menstruel que la femme peut placer-créer une idée-semence en elle-même alors que s’ouvre à elle son infinie profondeur. Puis durant le cycle elle va successivement former, rassembler, fructifier et finalement moissonner son propre travail de femme. Elle crée et elle forme !
Pour procréer un enfant, la Grande Nature a déterminé précisément les rôles et les fonctions : la semence masculine donne le plan plus une partie de la génétique, alors que l’ovule féminin apporte, avec sa génétique, tout l’ordre de la formation. Imaginez un couple où tout deux se concentrent, s’inspirent, se soutiennent pour que l’homme se relie avec la lumière, le sacré, un idéal solaire et apporte à la femme une semence lumineuse invitant une âme évoluée à s’incarner ! Puis le même couple qui se donne les moyens pour que la femme reçoive les meilleures conditions de vie, d’harmonie, de santé, de beauté pour former le fruit, pour n’être entourée et inspirée que d’harmonie, de grâce, de beauté ! Imaginez… quelle révolution planétaire évolutive.
Allons plus loin encore avec le conscient collectif féminin et considérons que les femmes conscientes et de bonne volonté, de par le monde, se lient autour d’une Idée, d’une Semence solaire données pour l’évolution de l’humanité, pour l’éveil du sacré, pour la conscience christique collective.
Cette Semence d’éveil de conscience sacrée existe actuellement de façon intense et permanente. Elle provient de la région que les mystiques et les kabbalistes appellent "le Très Haut", la région de la pure Conscience divine. Cette Semence a pour plan le royaume de la Conscience divine, solaire et sacrée sur la Terre. Les êtres masculins qui portent en eux le sacré peuvent s’y lier et y contribuer.
La Femme de cette merveilleuse planète Terre peut donc s’ouvrir à cette Semence céleste et se consacrer dans son quotidien à la formation de ce royaume solaire sur la Terre. N’est-ce pas magnifique ! Voilà le travail, voilà comment spiritualiser la matière, voilà comment redresser l’humanité.
La vraie éducation, durable, stable, fondée, se fait durant la gestation, durant la formation. La femme y est souveraine, elle a tous les pouvoirs.
Pierre-André
Coutume alchimique de dissimulation, ils ont sciemment inversé les étapes du processus. La réalité est que le monde de la Création précède le monde de la Formation. Ainsi en est-il pour les kabbalistes et pour la haute magie puisque la réalisation de notre éveil spirituel passe d’abord par l’union intérieure de la sagesse et de l’amour, le feu et l’eau, avant de passer à la gestation de notre chrysalide où l’humain retrouve ses ailes. J’ai souvent observé que nombres d’entre nous ne situent pas avec clarté l’ordre des concepts "autorité et pouvoir" ainsi que "création et formation".
La pensée est créatrice ; le sentiment est formateur. La pensée crée, il s’agit là du Verbe qui est créateur. C’est un processus émissif, masculin, qui relie le monde cosmique de l’Absolu avec les potentiels des mondes à créer.
Le sentiment est processus réceptif, féminin, qui relie le monde de la pensée, de l’idée, avec une réalisation concrète. Le sentiment, comme l’amour, a une fonction d’attirer, de réunir, d’assembler toutes les particules nécessaires autour du plan de l’idée. Ainsi se forment un fruit, un enfant, un monde, une terre, une réalisation. Alors le "jeu d’enfant" où les deux principes masculin et féminin se mêlent, précède le "travail de femme" où le féminin va former.
Loin de moi tout séparatisme entre homme et femme, et je m’explique : chaque humain est fondamentalement un couple individuel constitué d’un pôle masculin émissif créateur et d’un pôle féminin réceptif formateur. Certains humains ont une prédominance et puis la nature humaine a conçu biologiquement une dominance émissive chez le masculin et réceptive chez le féminin. L’art de l’évolution du couple intérieur est de cultiver les deux polarités et de savoir s’en servir à bon escient. D’ailleurs savoir se polariser en toutes situations du quotidien est un grand signe d’intelligence.
Dans la nature organique, biologique et psychologique de l’humain, la femme est donc prédisposée à recevoir une idée, une semence et à rassembler des particules de vie autour de cela. Biologiquement le masculin en est incapable, il n’a pas ce pouvoir extraordinaire.
Nous avions déjà traité ce sujet avec "le sang des Lunes" et vu que c’est au tout début de l’arrivée du sang menstruel que la femme peut placer-créer une idée-semence en elle-même alors que s’ouvre à elle son infinie profondeur. Puis durant le cycle elle va successivement former, rassembler, fructifier et finalement moissonner son propre travail de femme. Elle crée et elle forme !
Pour procréer un enfant, la Grande Nature a déterminé précisément les rôles et les fonctions : la semence masculine donne le plan plus une partie de la génétique, alors que l’ovule féminin apporte, avec sa génétique, tout l’ordre de la formation. Imaginez un couple où tout deux se concentrent, s’inspirent, se soutiennent pour que l’homme se relie avec la lumière, le sacré, un idéal solaire et apporte à la femme une semence lumineuse invitant une âme évoluée à s’incarner ! Puis le même couple qui se donne les moyens pour que la femme reçoive les meilleures conditions de vie, d’harmonie, de santé, de beauté pour former le fruit, pour n’être entourée et inspirée que d’harmonie, de grâce, de beauté ! Imaginez… quelle révolution planétaire évolutive.
Allons plus loin encore avec le conscient collectif féminin et considérons que les femmes conscientes et de bonne volonté, de par le monde, se lient autour d’une Idée, d’une Semence solaire données pour l’évolution de l’humanité, pour l’éveil du sacré, pour la conscience christique collective.
Cette Semence d’éveil de conscience sacrée existe actuellement de façon intense et permanente. Elle provient de la région que les mystiques et les kabbalistes appellent "le Très Haut", la région de la pure Conscience divine. Cette Semence a pour plan le royaume de la Conscience divine, solaire et sacrée sur la Terre. Les êtres masculins qui portent en eux le sacré peuvent s’y lier et y contribuer.
La Femme de cette merveilleuse planète Terre peut donc s’ouvrir à cette Semence céleste et se consacrer dans son quotidien à la formation de ce royaume solaire sur la Terre. N’est-ce pas magnifique ! Voilà le travail, voilà comment spiritualiser la matière, voilà comment redresser l’humanité.
La vraie éducation, durable, stable, fondée, se fait durant la gestation, durant la formation. La femme y est souveraine, elle a tous les pouvoirs.
Pierre-André
Le cycle, le sang des Lunes

Voilà un sujet central,
passionnant, tellement essentiel dans le pouvoir féminin. Nous ne pouvons à
aucun moment dissocier ce cycle lunaire dont nous allons parler, des cycles et événements
initiatique tels la porte de la ménopause et le cycle solaire qui s’en suit;
l’initiation des premières règles, le rituel de la conception, le cycle de la
grossesse/gestation, l’initiation de l’accouchement, le cycle de l’après
accouchement, le rituel créateur de l’acte d’amour.
Tout est relié et cette magnifique mosaïque est une œuvre d’art sacrée appelée „femme“.
Le cycle lunaire est un cycle de haute magie, cela demande de la connaissance/conscience ainsi qu’une prêtresse. Cette prêtresse des Lunes, ou cette chamane de vie, ou cette femme-médecine a en elle des alliées dans les quatre directions des points cardinaux. Elle se tient au centre et relie les directions du bas vers la Terre profonde et du haut vers le Ciel, le soleil, la voie lactée. Ses quatre alliées des directions (perspectives) sont la visionnaire, la guérisseuse, l’enseignante et la guerrière. Tour à tour durant son cycle des Lunes elle fait appel ou travaille avec ses alliées.
Le cycle de la lune est comme celui des saisons dans la grande nature: il y a le printemps qui va du quart de lune croissante jusqu’à la pleine lune. Puis l’été qui va de la pleine lune jusqu‘au quart de lune décroissante. Puis l’automne qui va de ce quart de lune décroissante jusqu’à la nouvelle lun e.Puis l’hiver qui va de la nouvelle lune jusqu’au quart de lune croissante. Quatre saisons de sept jours chacune, quatre directions, quatre perspectives, quatre états de conscience et d’émotions, quatre moments magiques de magie différente, quatre pouvoirs.
La pleine lune est marquée par l’ovulation et la nouvelle lune est maquée par le début de la menstruation appelée aussi „les Lunes“. La nature et la nature-femme nous révèle des phénomènes et des émotions très semblables. A son „printemps“, l’ovule mature se détache de l’ovaire et commence son voyage. La femme est heureuse, elle sort, s’habille, achète, elle est pleine d’idées, en fait elle „cherche du feuillage“ et aime recevoir des cadeaux et des encouragements.
A son „été“, l’ovule est radieux et arrive dans l’utérus. Elle est belle, radieuse, magnétique, sûre d’elle et donc elle sort, explore l’univers, attire, accueille, se parfume. Ses émanations vont loin, elle peut attirer le masculin de loin sans le regarder. Elle va voir et toucher dans les magasins mais n’achète pas, elle est pleine, épanouie, toute sa nature s’expose.
A la fin de la deuxième semaine l’ovule a voyagé et si la rencontre souhaitée ne s’est pas faite, il s’installe un état de grisaille, même de désespoir, c’est „l’automne“. L’ovule meurt, la femme rentre en elle-même, s’intériorise, rien ne l’intéresse au dehors et elle n’a plus rien à se mettre, sa garde-robe est misérable. Elle est sensible de partout, fragile, a besoin d’être protégée. Effectivement elle n’a pas de moisson d’été et sa nature semble contrariée. C’est en fait le temps pour aller chercher une moisson dans d’autres plans, tenant compte de la magie du cycle entier. Nous y reviendrons, la femme doit en effet changer de plan de conscience, garder confiance et surtout la puissance de son ventre, se préparer au travail de prêtresse de "l’hiver".
Voilà, "l’hiver“, l’ovule est expulsé, le ventre sacré se fait calice pour la polarité des deux principes que sont la conscience et le sang. C’est magiquement le moment de concevoir en elle-même le vrai enfant, c’est à dire une graine pour le cycle à venir.
La femme a besoin de silence, d’intimité avec elle-même, elle est absolument sensible, réceptive, vulnérable. La société n’aime pas ce passage, cela dérange le machisme et le patriarche, cela restimule la peur de la mort…En réalité la femme fait ou ferait bien de se retirer car c’est cette partie du cycle qui est la plus sublime, profonde, secrète, puissante et créative. La société patriarcale n’aime pas les cycles, les changements, ce qui se passe dans le ventre et dans le sexe. Par dessus cela la femme est utile comme objet, ménagère et servante, mais elle est tentatrice, séductrice, captatrice, entraîne la chute, … c’est une sorte de diable. Alors si elle se met à élever son Temple et son Ventre pour célébrer le sacré des Lunes, elle risque de dévergonder les diables! Le „risque majeur „ est qu’elle élève son Être-Calice et consacre son sang pour la Lumière, la Sainteté, la Beauté. Dieu le père et son fils, ce n’est pas une affaire de filles, elle est interdite de sacerdoce!
L’obscurantisme et l’ignorance judéo-chrétienne censurent et méprisent les menstruations. Le sang pour l’hôpital c’est bon mais le sang du sexe de la femme c’est dangereux. Pourquoi en est-on arrivé là? Même les prêtres mettent le sang masculin du prépuce dans le calice, alors qu’en est-il de la femme avec son corps-tabernacle et son calice-sexe? Pourquoi le sang du Christ au Golgotha féconde la Terre et la Femme Sacrée n’aurait pas un sang fécondant? La réponse est simple et la femme garde l’entier de ses pouvoirs entre ses mains. Le sang, vecteur de l’âme pour s’incarner, intéresse au plus haut point un grand nombre des entités invisibles des plans divins, solaires, sacrés, lumineux, harimaniens, lucifériens, sataniques. Ces entités des mondes d’en-haut et d’en-bas reçoivent la possibilité de se manifester à travers le règne humain, en particulier grâce au support privilégié du sang. Donc tout sang non protégé, non consacré est une aubaine pour les entités inférieures. Tout sang protégé, consacré à la lumière et manipulé avec conscience sacrée est un support magnifique pour les Êtres de Lumière. Ainsi la femme consciente a le pouvoir immense d’inviter la lumière et l’amour sur la terre. La femme non consciente va laisser son sang exposé sans protection aux poubelles et fosses sceptiques où nombre d’entités savent recueillir les émanations et les exhalaisons de ce sang humain. C’est la femme menstruée qui va décider qui elle sert, à qui elle offre/consacre les effluves précieuses de son sang.
Il y a beaucoup à dire et partager sur ces thèmes, pourtant chacune peut projeter une lumière d’étude sur ces esquisses et faire ses propres vérifications par la mise en pratique personnelle et régulière. Maintenant nous aimerions introduire brièvement encore deux paragraphes, celui du cycle lunaire utilisé de façon pratique pour un but évolutif, et le rituel des Lunes, du sang consacré par la prêtresse.
Suivons donc ce regard porté sur les quatre saisons du cycle et adaptons-y les lois simples de la nature vivante. Durant le printemps la graine germe et pousse. Durant l’été elle fleurit et fructifie. Durant l’automne elle se détache et est moissonnée. Durant l’hiver elle est engrangée et utilisée. Pour que ces mots ne restent pas lus intellectuellement il serait utile que vous dessiniez la roue des Lunes, des saisons, des états d’esprit-humeurs-émotions et de la progression de la graine. Ensuite cette roue de vie devrait être divisée en quatre ou en huit afin d’accéder à plus de précision pour le travail conscient.
Le moment clé le plus important et magique du cycle est l’hiver appelé aussi le temps des Lunes, et plus précisément le premier jour du sang, voir la première goutte/écoulement. Les premières gouttes sont extrêmement subtiles, chargées, puissantes, pures. Le goût est léger, presque sucré, la couleur est claire, rosée. C’est le moment de consacrer l’hiver, le moment profondément magique des Lunes et de réellement concevoir la nouvelle graine dans un sens évolutif, secret, sacré. C’est le moment le plus juste pour un rituel dans votre Temple des Lunes pour faire couler ce fluide magique dans un calice puis accomplir un rituel d’élévation, de consécration, de formulation claire de la nouvelle graine. Moment aussi pour ajouter un peu d’eau de source, pour féconder le contenu du calice avec un ou trois doigts, ou un cristal, puis de boire un peu de ce fluide sacré, puis d’en garder sur l’autel du temple(deux ou trois jours), puis d’aller en déverser le reste dans un lieu secret, sacré, dans les entrailles de Mère Terre, ou encore d’en offrir rituellement un peu à une Ancienne, une Femme-Médecine ménopausée, qui va elle aussi continuer le rituel pour la conscience collective…
Voilà en grandes lignes le travail hautement sacré et magique de la Prêtresse des Lunes. Un calice c’est un objet creux, ou les mains, ou un pétale, un cristal, une écorce, de la mousse. La Porte sainte féminine peut être posée directement sur Mère Terre, dans la mousse, bien sûr en un lieu préparé, béni, consacré.
Revenons à la graine: la femme poursuit avec conscience son devenir évolutif, ses buts, ses objectifs, ses défis. Donc la graine de l’hiver est un travail qu’elle se donne à réaliser. Durant le printemps elle va travailler consciemment à arroser et éclairer cette graine, ce travail; elle va étudier, réfléchir, méditer, accomplir des rituels improvisés pour faire germer, rendre visible son objectif de travail (personnel, collectif, familial…). Elle va utiliser le grand pouvoir de son imagination pour nourrir la graine.
Durant la semaine d’été elle va produire un fruit soit visible soit invisible, mais un fruit dans sa conscience, sa compréhension, son travail, sa réalisation. Peut-être va-t-elle visualiser le fruit dans son accomplissement.
Durant la semaine d’automne elle va considérer le chemin parcouru, faire une synthèse, tirer des conclusions, réviser son travail et en conséquences re-préparer avec ses deux principes d’amour et d’intelligence la nouvelle graine de l’hiver qui s’en vient.
C’est un peu frustrant de se limiter ainsi à quelques lignes pour un sujet si magnifique. Nous vous souhaitons un lumineux travail, conscient, protégé, avec simplicité et bon sens. Ayez une grande roue des Lunes avec plein de dessins, de cristaux, d’écrits, d’objets de nature/de sacré… Suivant le cycle pas à pas avec grâce, fierté, puissance et confiance. Partagez ce travail avec vos amies et les jeunes filles pubères; partagez votre conscience de travail avec votre partenaire. Le masculin ne veut pas toujours savoir ou participer, mais si quelques uns accueillent le Cycle sacré c’est qu’ils aiment et respectent leur femme intérieure.
L.K. Géraldine et Pierre-André
Tout est relié et cette magnifique mosaïque est une œuvre d’art sacrée appelée „femme“.
Le cycle lunaire est un cycle de haute magie, cela demande de la connaissance/conscience ainsi qu’une prêtresse. Cette prêtresse des Lunes, ou cette chamane de vie, ou cette femme-médecine a en elle des alliées dans les quatre directions des points cardinaux. Elle se tient au centre et relie les directions du bas vers la Terre profonde et du haut vers le Ciel, le soleil, la voie lactée. Ses quatre alliées des directions (perspectives) sont la visionnaire, la guérisseuse, l’enseignante et la guerrière. Tour à tour durant son cycle des Lunes elle fait appel ou travaille avec ses alliées.
Le cycle de la lune est comme celui des saisons dans la grande nature: il y a le printemps qui va du quart de lune croissante jusqu’à la pleine lune. Puis l’été qui va de la pleine lune jusqu‘au quart de lune décroissante. Puis l’automne qui va de ce quart de lune décroissante jusqu’à la nouvelle lun e.Puis l’hiver qui va de la nouvelle lune jusqu’au quart de lune croissante. Quatre saisons de sept jours chacune, quatre directions, quatre perspectives, quatre états de conscience et d’émotions, quatre moments magiques de magie différente, quatre pouvoirs.
La pleine lune est marquée par l’ovulation et la nouvelle lune est maquée par le début de la menstruation appelée aussi „les Lunes“. La nature et la nature-femme nous révèle des phénomènes et des émotions très semblables. A son „printemps“, l’ovule mature se détache de l’ovaire et commence son voyage. La femme est heureuse, elle sort, s’habille, achète, elle est pleine d’idées, en fait elle „cherche du feuillage“ et aime recevoir des cadeaux et des encouragements.
A son „été“, l’ovule est radieux et arrive dans l’utérus. Elle est belle, radieuse, magnétique, sûre d’elle et donc elle sort, explore l’univers, attire, accueille, se parfume. Ses émanations vont loin, elle peut attirer le masculin de loin sans le regarder. Elle va voir et toucher dans les magasins mais n’achète pas, elle est pleine, épanouie, toute sa nature s’expose.
A la fin de la deuxième semaine l’ovule a voyagé et si la rencontre souhaitée ne s’est pas faite, il s’installe un état de grisaille, même de désespoir, c’est „l’automne“. L’ovule meurt, la femme rentre en elle-même, s’intériorise, rien ne l’intéresse au dehors et elle n’a plus rien à se mettre, sa garde-robe est misérable. Elle est sensible de partout, fragile, a besoin d’être protégée. Effectivement elle n’a pas de moisson d’été et sa nature semble contrariée. C’est en fait le temps pour aller chercher une moisson dans d’autres plans, tenant compte de la magie du cycle entier. Nous y reviendrons, la femme doit en effet changer de plan de conscience, garder confiance et surtout la puissance de son ventre, se préparer au travail de prêtresse de "l’hiver".
Voilà, "l’hiver“, l’ovule est expulsé, le ventre sacré se fait calice pour la polarité des deux principes que sont la conscience et le sang. C’est magiquement le moment de concevoir en elle-même le vrai enfant, c’est à dire une graine pour le cycle à venir.
La femme a besoin de silence, d’intimité avec elle-même, elle est absolument sensible, réceptive, vulnérable. La société n’aime pas ce passage, cela dérange le machisme et le patriarche, cela restimule la peur de la mort…En réalité la femme fait ou ferait bien de se retirer car c’est cette partie du cycle qui est la plus sublime, profonde, secrète, puissante et créative. La société patriarcale n’aime pas les cycles, les changements, ce qui se passe dans le ventre et dans le sexe. Par dessus cela la femme est utile comme objet, ménagère et servante, mais elle est tentatrice, séductrice, captatrice, entraîne la chute, … c’est une sorte de diable. Alors si elle se met à élever son Temple et son Ventre pour célébrer le sacré des Lunes, elle risque de dévergonder les diables! Le „risque majeur „ est qu’elle élève son Être-Calice et consacre son sang pour la Lumière, la Sainteté, la Beauté. Dieu le père et son fils, ce n’est pas une affaire de filles, elle est interdite de sacerdoce!
L’obscurantisme et l’ignorance judéo-chrétienne censurent et méprisent les menstruations. Le sang pour l’hôpital c’est bon mais le sang du sexe de la femme c’est dangereux. Pourquoi en est-on arrivé là? Même les prêtres mettent le sang masculin du prépuce dans le calice, alors qu’en est-il de la femme avec son corps-tabernacle et son calice-sexe? Pourquoi le sang du Christ au Golgotha féconde la Terre et la Femme Sacrée n’aurait pas un sang fécondant? La réponse est simple et la femme garde l’entier de ses pouvoirs entre ses mains. Le sang, vecteur de l’âme pour s’incarner, intéresse au plus haut point un grand nombre des entités invisibles des plans divins, solaires, sacrés, lumineux, harimaniens, lucifériens, sataniques. Ces entités des mondes d’en-haut et d’en-bas reçoivent la possibilité de se manifester à travers le règne humain, en particulier grâce au support privilégié du sang. Donc tout sang non protégé, non consacré est une aubaine pour les entités inférieures. Tout sang protégé, consacré à la lumière et manipulé avec conscience sacrée est un support magnifique pour les Êtres de Lumière. Ainsi la femme consciente a le pouvoir immense d’inviter la lumière et l’amour sur la terre. La femme non consciente va laisser son sang exposé sans protection aux poubelles et fosses sceptiques où nombre d’entités savent recueillir les émanations et les exhalaisons de ce sang humain. C’est la femme menstruée qui va décider qui elle sert, à qui elle offre/consacre les effluves précieuses de son sang.
Il y a beaucoup à dire et partager sur ces thèmes, pourtant chacune peut projeter une lumière d’étude sur ces esquisses et faire ses propres vérifications par la mise en pratique personnelle et régulière. Maintenant nous aimerions introduire brièvement encore deux paragraphes, celui du cycle lunaire utilisé de façon pratique pour un but évolutif, et le rituel des Lunes, du sang consacré par la prêtresse.
Suivons donc ce regard porté sur les quatre saisons du cycle et adaptons-y les lois simples de la nature vivante. Durant le printemps la graine germe et pousse. Durant l’été elle fleurit et fructifie. Durant l’automne elle se détache et est moissonnée. Durant l’hiver elle est engrangée et utilisée. Pour que ces mots ne restent pas lus intellectuellement il serait utile que vous dessiniez la roue des Lunes, des saisons, des états d’esprit-humeurs-émotions et de la progression de la graine. Ensuite cette roue de vie devrait être divisée en quatre ou en huit afin d’accéder à plus de précision pour le travail conscient.
Le moment clé le plus important et magique du cycle est l’hiver appelé aussi le temps des Lunes, et plus précisément le premier jour du sang, voir la première goutte/écoulement. Les premières gouttes sont extrêmement subtiles, chargées, puissantes, pures. Le goût est léger, presque sucré, la couleur est claire, rosée. C’est le moment de consacrer l’hiver, le moment profondément magique des Lunes et de réellement concevoir la nouvelle graine dans un sens évolutif, secret, sacré. C’est le moment le plus juste pour un rituel dans votre Temple des Lunes pour faire couler ce fluide magique dans un calice puis accomplir un rituel d’élévation, de consécration, de formulation claire de la nouvelle graine. Moment aussi pour ajouter un peu d’eau de source, pour féconder le contenu du calice avec un ou trois doigts, ou un cristal, puis de boire un peu de ce fluide sacré, puis d’en garder sur l’autel du temple(deux ou trois jours), puis d’aller en déverser le reste dans un lieu secret, sacré, dans les entrailles de Mère Terre, ou encore d’en offrir rituellement un peu à une Ancienne, une Femme-Médecine ménopausée, qui va elle aussi continuer le rituel pour la conscience collective…
Voilà en grandes lignes le travail hautement sacré et magique de la Prêtresse des Lunes. Un calice c’est un objet creux, ou les mains, ou un pétale, un cristal, une écorce, de la mousse. La Porte sainte féminine peut être posée directement sur Mère Terre, dans la mousse, bien sûr en un lieu préparé, béni, consacré.
Revenons à la graine: la femme poursuit avec conscience son devenir évolutif, ses buts, ses objectifs, ses défis. Donc la graine de l’hiver est un travail qu’elle se donne à réaliser. Durant le printemps elle va travailler consciemment à arroser et éclairer cette graine, ce travail; elle va étudier, réfléchir, méditer, accomplir des rituels improvisés pour faire germer, rendre visible son objectif de travail (personnel, collectif, familial…). Elle va utiliser le grand pouvoir de son imagination pour nourrir la graine.
Durant la semaine d’été elle va produire un fruit soit visible soit invisible, mais un fruit dans sa conscience, sa compréhension, son travail, sa réalisation. Peut-être va-t-elle visualiser le fruit dans son accomplissement.
Durant la semaine d’automne elle va considérer le chemin parcouru, faire une synthèse, tirer des conclusions, réviser son travail et en conséquences re-préparer avec ses deux principes d’amour et d’intelligence la nouvelle graine de l’hiver qui s’en vient.
C’est un peu frustrant de se limiter ainsi à quelques lignes pour un sujet si magnifique. Nous vous souhaitons un lumineux travail, conscient, protégé, avec simplicité et bon sens. Ayez une grande roue des Lunes avec plein de dessins, de cristaux, d’écrits, d’objets de nature/de sacré… Suivant le cycle pas à pas avec grâce, fierté, puissance et confiance. Partagez ce travail avec vos amies et les jeunes filles pubères; partagez votre conscience de travail avec votre partenaire. Le masculin ne veut pas toujours savoir ou participer, mais si quelques uns accueillent le Cycle sacré c’est qu’ils aiment et respectent leur femme intérieure.
L.K. Géraldine et Pierre-André
Cycle de vie - Lorsque le Soleil contient la Lune
Qui sont-elles donc ces "femmes
réalisées" ? Qu’ont-elles de plus que celles qui cherchent encore
cette réalisation ? Et y-a-t-il vraiment une réalisation visible dans le
monde tangible ou n’est-ce pas plutôt dans des plans plus subtils que ces
femmes réalisées vivent leur plénitude ?
La jeune fille qui entre dans le monde sacré des Lunes, qui visite les saisons au rythme des cycles de son corps et qui reçoit une guidance d’une Sœur aînée peut avoir la vision de la Femme réalisée qui se construit en son Être au fil des années qui passent. Elle apprendra à écouter son ventre, elle saura entendre le silence de la Lune nouvelle, elle sèmera ses graines au printemps de son cycle, elle jardinera ses plantons à l’été, elle récoltera ses fruits aux creux de l’abondance de son automne. Oui, elle apprendra le cycle de vie et de mort à chaque mois. Elle s’enrichira de toutes les leçons que la Vie déposera dans sa corbeille-femme. Elle grandira au travers des défis et des joies, avec en son Milieu, la même Vision de cette Femme-Sage qui sommeille en son Être sacrée. Elle ne donnera pas ses pouvoirs de Femme à une contraception chimique qui, comme un grand voile, cachera la richesse et le parfum des cycles menstruels. Elle restera en harmonie avec cette nature sauvage et entière de la femme consciente de ses ressources royales. Et qui sait, à l’écoute de chacun des battements de son cœur, au fil des saisons, elle connaîtra ses Alliées : la Guerrière, la Visionnaire, la Guérisseuse, l’Enseignante… ses quatre directions intérieures, ses quatre guidances, ses quatre pouvoirs de Vie-Femme…
Puis les saisons n’auront plus de raison d’être. Le cycle de la Lune cédera sa place au cycle du Soleil. Le temps de la pré-ménopause/ménopause demandera l’ouverture au changement, l’accueil d’un autre cycle. La fin du pouvoir de conception dans le plan physique achèvera, avec plus ou moins de douceur. La résistance au changement engendrera de la souffrance, l’acceptation au changement facilitera la transition.
La plupart des femmes traversent cette période de grands changements entre 45 et 49 ans. Celle qui a respecté son corps, qui a honoré ses cycles lunaires, qui a clos le monde de la formation de la "petite famille" avec harmonie est alors en possession de toute la richesse du parcours de la Femme lunaire. Elle est prête à revêtir la robe Femme solaire et à rassembler les pouvoirs créateurs qui lui permettront de concevoir des fruits sur d’autres plans plus subtils, plus essentiels.
Ce sera le temps du bilan, de l’introspection, de la redéfinition des objectifs, de la prise de conscience, d’un éveil créateur solaire pour une Nouvelle terre.
La femme qui a récupéré tous les pouvoirs que l’Univers a déposés dans sa corbeille à sa naissance est une femme réalisée. Elle est entière. Elle est belle. Elle est rayonnante. Elle est une Enseignante. Elle connaît les mystères de la nuit et du jour. Elle n’a plus besoin de paraître, "être" est sa plus belle récolte. Et elle partage à travers le cœur, ses connaissances, ses pouvoirs, sa plénitude.
Alors le Soleil contient la Lune.
L.K. Géraldine
La jeune fille qui entre dans le monde sacré des Lunes, qui visite les saisons au rythme des cycles de son corps et qui reçoit une guidance d’une Sœur aînée peut avoir la vision de la Femme réalisée qui se construit en son Être au fil des années qui passent. Elle apprendra à écouter son ventre, elle saura entendre le silence de la Lune nouvelle, elle sèmera ses graines au printemps de son cycle, elle jardinera ses plantons à l’été, elle récoltera ses fruits aux creux de l’abondance de son automne. Oui, elle apprendra le cycle de vie et de mort à chaque mois. Elle s’enrichira de toutes les leçons que la Vie déposera dans sa corbeille-femme. Elle grandira au travers des défis et des joies, avec en son Milieu, la même Vision de cette Femme-Sage qui sommeille en son Être sacrée. Elle ne donnera pas ses pouvoirs de Femme à une contraception chimique qui, comme un grand voile, cachera la richesse et le parfum des cycles menstruels. Elle restera en harmonie avec cette nature sauvage et entière de la femme consciente de ses ressources royales. Et qui sait, à l’écoute de chacun des battements de son cœur, au fil des saisons, elle connaîtra ses Alliées : la Guerrière, la Visionnaire, la Guérisseuse, l’Enseignante… ses quatre directions intérieures, ses quatre guidances, ses quatre pouvoirs de Vie-Femme…
Puis les saisons n’auront plus de raison d’être. Le cycle de la Lune cédera sa place au cycle du Soleil. Le temps de la pré-ménopause/ménopause demandera l’ouverture au changement, l’accueil d’un autre cycle. La fin du pouvoir de conception dans le plan physique achèvera, avec plus ou moins de douceur. La résistance au changement engendrera de la souffrance, l’acceptation au changement facilitera la transition.
La plupart des femmes traversent cette période de grands changements entre 45 et 49 ans. Celle qui a respecté son corps, qui a honoré ses cycles lunaires, qui a clos le monde de la formation de la "petite famille" avec harmonie est alors en possession de toute la richesse du parcours de la Femme lunaire. Elle est prête à revêtir la robe Femme solaire et à rassembler les pouvoirs créateurs qui lui permettront de concevoir des fruits sur d’autres plans plus subtils, plus essentiels.
Ce sera le temps du bilan, de l’introspection, de la redéfinition des objectifs, de la prise de conscience, d’un éveil créateur solaire pour une Nouvelle terre.
La femme qui a récupéré tous les pouvoirs que l’Univers a déposés dans sa corbeille à sa naissance est une femme réalisée. Elle est entière. Elle est belle. Elle est rayonnante. Elle est une Enseignante. Elle connaît les mystères de la nuit et du jour. Elle n’a plus besoin de paraître, "être" est sa plus belle récolte. Et elle partage à travers le cœur, ses connaissances, ses pouvoirs, sa plénitude.
Alors le Soleil contient la Lune.
L.K. Géraldine
Roue Médecine - Cycle lunaire - Saisons de la Vie

Dans la nature tout est lié, les éléments se complètent les uns les autres, les règnes s’allient pour grandir et le Ciel se manifeste sur la Terre à travers cette beauté harmonieuse et sauvage. C’est ainsi également que la femme s’incarne sur la Terre. C’est ainsi qu’elle relie tous les éléments entre eux afin que tout germe, pousse, fleurisse, s’offre et meurt…Les quatre éléments, les différents règnes, le ciel, la terre, la vie, la mort lui sont familiers, proches, alliés. Et manifester la beauté du Ciel sur la terre est sa responsabilité.
Imaginons le cycle lunaire tel un mandala, telle une Roue Médecine où chaque semaine se dessine, y trouve des alliées, construit le chemin vers la prochaine semaine, une roue qui parle des saisons de la vie, offre une guidance, enseigne les directions…
Le 1er jour des Lunes ouvre la première porte. C’est l’hiver, c’est à l’intérieur que l’alchimie a lieu, c’est la lune nouvelle, l’ovule est expulsé. L’élément « terre » y est notre creuset. Les nouvelles graines sont en préparation. C’est l’archétype de la Guerrière qui est présente au Nord. La bénédiction, la prière et le chant sont ses armes. Le foin d’odeur qui représente les cheveux de Mère Terre est le végétal qui nous accompagne.
Le 8ème jour du cycle ouvre la porte suivante. C’est le printemps où tout refleurit vers l’extérieur, la lune est croissante, l’ovule est mature. Les petites pousses montrent leurs nez. L’élément « air » nous pousse vers d’autres feuillages. C’est l’archétype de la Visionnaire qui nous accueille à l’Est. Dire la vérité, refléter la vérité, être vraie et libre sont les outils qui nourrissent sa clarté, sa pureté. Le tabac qui est le jus, le sang de Mère Terre est présent dans tous les sacs médecine.
Le 15ème jour du cycle ouvre encore une autre porte. C’est l’été, l’abondance et la joie se côtoient, la lune est pleine, l’ovule est radieux. C’est le temps de la moisson. L’élément « eau » si féminin soutient notre intuition. C’est l’archétype de la Guérisseuse qui règne au Sud. L’amour, la gratitude et la reconnaissance sont ses ressources. La sauge, la grande guérisseuse, fait partie de toutes les cérémonies.
Le 22ème jour ouvre la dernière porte. C’est l’automne, l’heure de rassembler les graines pour préparer la suite du voyage. La lune est décroissante, l’ovule meurt. L’élément « feu » y brûle nos scories. C’est l’archétype de l’Enseignante qui œuvre à l’Ouest. Ses propres cellules sont ses élèves. Sa confiance est le fruit de ses expériences. Le cèdre, bois sacré pour les totems, les temples, nous réharmonise avec notre quête intérieure.
Quatre portes, quatre saisons, quatre directions, quatre éléments, quatre végétaux, quatre archétypes, quatre semaines qui se répètent. Une Roue Médecine vivante et non figée, une vie de femme qui vit les Saisons de la Vie à travers son cycle lunaire. Une Roue Médecine dont le centre est le Soi.
Que toutes nos graines soient des graines sacrées pour une Terre belle !
L.K. Géraldine
Imaginons le cycle lunaire tel un mandala, telle une Roue Médecine où chaque semaine se dessine, y trouve des alliées, construit le chemin vers la prochaine semaine, une roue qui parle des saisons de la vie, offre une guidance, enseigne les directions…
Le 1er jour des Lunes ouvre la première porte. C’est l’hiver, c’est à l’intérieur que l’alchimie a lieu, c’est la lune nouvelle, l’ovule est expulsé. L’élément « terre » y est notre creuset. Les nouvelles graines sont en préparation. C’est l’archétype de la Guerrière qui est présente au Nord. La bénédiction, la prière et le chant sont ses armes. Le foin d’odeur qui représente les cheveux de Mère Terre est le végétal qui nous accompagne.
Le 8ème jour du cycle ouvre la porte suivante. C’est le printemps où tout refleurit vers l’extérieur, la lune est croissante, l’ovule est mature. Les petites pousses montrent leurs nez. L’élément « air » nous pousse vers d’autres feuillages. C’est l’archétype de la Visionnaire qui nous accueille à l’Est. Dire la vérité, refléter la vérité, être vraie et libre sont les outils qui nourrissent sa clarté, sa pureté. Le tabac qui est le jus, le sang de Mère Terre est présent dans tous les sacs médecine.
Le 15ème jour du cycle ouvre encore une autre porte. C’est l’été, l’abondance et la joie se côtoient, la lune est pleine, l’ovule est radieux. C’est le temps de la moisson. L’élément « eau » si féminin soutient notre intuition. C’est l’archétype de la Guérisseuse qui règne au Sud. L’amour, la gratitude et la reconnaissance sont ses ressources. La sauge, la grande guérisseuse, fait partie de toutes les cérémonies.
Le 22ème jour ouvre la dernière porte. C’est l’automne, l’heure de rassembler les graines pour préparer la suite du voyage. La lune est décroissante, l’ovule meurt. L’élément « feu » y brûle nos scories. C’est l’archétype de l’Enseignante qui œuvre à l’Ouest. Ses propres cellules sont ses élèves. Sa confiance est le fruit de ses expériences. Le cèdre, bois sacré pour les totems, les temples, nous réharmonise avec notre quête intérieure.
Quatre portes, quatre saisons, quatre directions, quatre éléments, quatre végétaux, quatre archétypes, quatre semaines qui se répètent. Une Roue Médecine vivante et non figée, une vie de femme qui vit les Saisons de la Vie à travers son cycle lunaire. Une Roue Médecine dont le centre est le Soi.
Que toutes nos graines soient des graines sacrées pour une Terre belle !
L.K. Géraldine
Prêtresse par nature - Calice de Feu et de Sang
Elle est une "porteuse“, porteuse de vie, en effet elle porte son ventre plein, porte l’enfant, porte ses seins de lait, porte l’harmonie familiale et l’éducation, porte ses Lunes, le cycle, porte le rappel de la beauté, porte les commissions, porte les repas faits à l’heure, porte l’ordre et la propreté, porte la honte, le mensonge et la violence d’une culture patriarcale et abusive, porte les „secrets de famille“, porte l’urgence d’un regard sacré sur une Terre malade.
La Terre a tout porté et supporté; la Femme a tout porté et supporté, voici deux sœurs qui sont des "porteuses“ et peut-être bien simplement des "portes“ pour le passage de la Vie…du vivant, du sacré, du sens des choses! Ceci pour l’accomplissement et le don de soi qui permet l’évolution.
Considérant cette situation-femme de porteuse de vie et sachant que sur le plan symbolique la vie est le fruit des deux principes que sont la sagesse et l’amour, ou la lumière et la chaleur, ou l’intellect et le cœur, le masculin et le féminin…je suis obligé de faire le rapprochement évident avec toutes les prêtrises du monde où nous retrouvons ces deux principes tels le corps et le sang du Christ, le pain et le vin, l’hostie et le calice, le feu et l’eau, le phallus et la yoni, le soleil et la lune, le ciel et la terre, …ces deux principes qui engendrent la vie.
Alors qui est-elle cette Porteuse de vie, de lait, de sang, d’enfant, de famille, de nourriture, de culture nouvelle, etc.…? Qui est-elle cette alchimiste calice et chaudron des deux principes, sinon une prêtresse par nature! Et je rajoute non sans ironie: pas une prêtresse du dimanche mais une prêtresse de chaque jour y incluant les nuits et chaque moment de vie où l’humanité a besoin de cette alchimiste qui conjugue l’intelligence et l’amour, le sacré et le service, Prêtresse de Lumière et d’Amour!
La nature est sont temple, son corps est son autel, sa vision est un vitrail, son vagin est son tabernacle, son utérus est son chaudron alchimique de conception, de formation et des Lunes; ses seins sont ses calices, son aura est son vêtement et son idéal sacré est son sceptre. Rien ne lui manque et si par chance son compagnon de vie est lucide et conscient, alors il se comporte chez elle en prêtre, sinon au moins en serviteur.
Il est l’heure urgente de savoir que la Terre mère termine un long cycle d’involution et que pour que la „nouvelle terre“ advienne il faut la former et c’est là précisément le rôle de la femme du verseau, car elle est formatrice. Elle est par essence formatrice de la nouvelle terre, de la nouvelle culture solaire; elle est prêtresse par sa nature même; elle est fécondée collectivement par la Conscience solaire de l’Ere du Verseau.
Le masculin y a sa place, sa tâche, sa responsabilité, mais il a pris du retard par le fait même d’une longue trahison à lui-même, celle d’un patriarcat abusif. Il s’est affaibli, a perdu sa royauté, a perdu son lien sacré avec la Terre mère et sa femme intérieure. Le masculin a tellement de pain sur la planche qu’il aurait intérêt à demander aide et guidance a la prêtresse et à se polariser serviteur jusqu’à ce qu’il retrouve sa place de roi, de prêtre, de soleil. La prêtrise consiste à établir le lien entre le Ciel et la Terre, entre l’Esprit et la Matière, entre les deux Principes.
Lorsque les deux principes se rencontrent cela produit un fruit, dans tous les cas. L’éducation au sens plein et holistique est l’usage bien polarisé des deux principes de l’amour et de la sagesse. La femme est une éducatrice par nature, comme la prêtresse, et elle connaît le masculin mieux que lui-même! Elle l’a engendré, porté, fait naître, élevé, éduqué et nourri. Oui elle le connait!
Puisse la Femme sacrée du Verseau retrouver toute sa royauté, sa prêtrise, sa souveraineté et sa nature de prêtresse.
Pierre-André Blanc
La Terre a tout porté et supporté; la Femme a tout porté et supporté, voici deux sœurs qui sont des "porteuses“ et peut-être bien simplement des "portes“ pour le passage de la Vie…du vivant, du sacré, du sens des choses! Ceci pour l’accomplissement et le don de soi qui permet l’évolution.
Considérant cette situation-femme de porteuse de vie et sachant que sur le plan symbolique la vie est le fruit des deux principes que sont la sagesse et l’amour, ou la lumière et la chaleur, ou l’intellect et le cœur, le masculin et le féminin…je suis obligé de faire le rapprochement évident avec toutes les prêtrises du monde où nous retrouvons ces deux principes tels le corps et le sang du Christ, le pain et le vin, l’hostie et le calice, le feu et l’eau, le phallus et la yoni, le soleil et la lune, le ciel et la terre, …ces deux principes qui engendrent la vie.
Alors qui est-elle cette Porteuse de vie, de lait, de sang, d’enfant, de famille, de nourriture, de culture nouvelle, etc.…? Qui est-elle cette alchimiste calice et chaudron des deux principes, sinon une prêtresse par nature! Et je rajoute non sans ironie: pas une prêtresse du dimanche mais une prêtresse de chaque jour y incluant les nuits et chaque moment de vie où l’humanité a besoin de cette alchimiste qui conjugue l’intelligence et l’amour, le sacré et le service, Prêtresse de Lumière et d’Amour!
La nature est sont temple, son corps est son autel, sa vision est un vitrail, son vagin est son tabernacle, son utérus est son chaudron alchimique de conception, de formation et des Lunes; ses seins sont ses calices, son aura est son vêtement et son idéal sacré est son sceptre. Rien ne lui manque et si par chance son compagnon de vie est lucide et conscient, alors il se comporte chez elle en prêtre, sinon au moins en serviteur.
Il est l’heure urgente de savoir que la Terre mère termine un long cycle d’involution et que pour que la „nouvelle terre“ advienne il faut la former et c’est là précisément le rôle de la femme du verseau, car elle est formatrice. Elle est par essence formatrice de la nouvelle terre, de la nouvelle culture solaire; elle est prêtresse par sa nature même; elle est fécondée collectivement par la Conscience solaire de l’Ere du Verseau.
Le masculin y a sa place, sa tâche, sa responsabilité, mais il a pris du retard par le fait même d’une longue trahison à lui-même, celle d’un patriarcat abusif. Il s’est affaibli, a perdu sa royauté, a perdu son lien sacré avec la Terre mère et sa femme intérieure. Le masculin a tellement de pain sur la planche qu’il aurait intérêt à demander aide et guidance a la prêtresse et à se polariser serviteur jusqu’à ce qu’il retrouve sa place de roi, de prêtre, de soleil. La prêtrise consiste à établir le lien entre le Ciel et la Terre, entre l’Esprit et la Matière, entre les deux Principes.
Lorsque les deux principes se rencontrent cela produit un fruit, dans tous les cas. L’éducation au sens plein et holistique est l’usage bien polarisé des deux principes de l’amour et de la sagesse. La femme est une éducatrice par nature, comme la prêtresse, et elle connaît le masculin mieux que lui-même! Elle l’a engendré, porté, fait naître, élevé, éduqué et nourri. Oui elle le connait!
Puisse la Femme sacrée du Verseau retrouver toute sa royauté, sa prêtrise, sa souveraineté et sa nature de prêtresse.
Pierre-André Blanc
De la rivalité à la Sororité : cri du cœur
Définition du dictionnaire :
Sœur : - celle qui est née de même père et de même mère qu’une autre personne…
- se dit des choses du genre féminin très proches l’une de l’autre à quelques points de vue…
- titre de toute religieuse dans un acte public…
Origine latine : soror
Sororité : ne se trouve pas dans mon dictionnaire
Je suis désappointée de ne trouver que si peu de mots, de ne trouver que si peu de chaleur. Bien sûr, mon " Larousse " n’est pas à jour, mais tout de même, il reflète le monde dans lequel j’ai grandi, la société dans laquelle j’ai " reçu " une éducation. Si peu d’espace pour la solidarité féminine, trop de modèles de rivalité !
Femme, sœur, amie, mère, grand-mère ou petite fille, laquelle parmi nous n’a jamais vécu la jalousie, l’envie, la rivalité dans son propre cœur ?
Les femmes de ma famille, de mon entourage ont survécu dans la compétition et les petites filles devenues adultes ont perpétué le modèle, le schéma. J’ai donc appris à être une rivale ! Oh, pas de très grande taille, mes sœurs étaient très douées au jeu de la critique, du sabotage, de dénigrement. J’ai vite compris que je ne fais pas le poids, qu’il vallait mieux me taire pour ne pas me faire remarquer.
La tristesse, l’incompréhension, la solitude et cette envie folle d’être aimée m’ont accompagnée au fil des jours, des mois, des années. Comment était-ce possible que des sœurs ne puissent se soutenir dans leurs projets, leurs idées, leurs parcours ? Pourquoi fallait-il toujours être meilleure que ? Plus belles que ? Pendant tout ce temps, j’ai observé, j’ai souffert, oui, l’enfant, la jeune fille, la jeune femme en moi ont souffert de ne pas être au moins aussi belle, aussi aimée, aussi douée que mes sœurs. Et un jour, tôt, j’ai quitté la maison.
J’ai connu d’autres femmes et j’ai observé les mêmes schémas, les répétitions de cette course insensée pour avoir la 1ère place ! Quelle surprise, quelle déception, quelle honte de réaliser que cette compétition féminine est "naturelle", que mes sœurs sont normales ! La peur de ne pas être à la hauteur m’a submergée ! Mes observations, mes incompréhensions ont été balayées et je suis à mon tour entrée dans cette course essoufflante, douloureuse et sans fin de la rivalité. Après tout, pourquoi pas ? Mes sœurs m’avaient trompées, j’étais jolie, intelligente, attirante…comme elles ! L’heure de gloire était enfin arrivée ! Enfin, c’est ce que je croyais…
Mais comment être heureuse dans cette lutte avec moi-même, avec mon intérieur et mon extérieur ? Dans cette lutte où tant de femmes souffrent ? Qu’est-ce que cela m’apportait, si ce n’est la peur, la jalousie, l’envie ?
Et les questions de mon enfance ont resurgi, les incompréhensions de la jeune fille m’ont rattrapées. Cette fois à travers mes questions, je recevais des réponses. D’autres questions nouvelles me visitaient. Quel était donc ce besoin infernal de surpasser l’autre ? D’où venait-il ? Était-ce vraiment naturel ? À quoi et à qui cela servait-il ? Y avait-il un réel pouvoir ? Pourquoi n’y avait-il jamais de repos ? Pourquoi n’y avait-il aucune satisfaction réelle, aucune joie durable ?
J’avais des amies et je voyais bien que même dans nos relations, il arrivait que la jalousie nous fasse souffrir.
Dans mes relations de travail, si je me faisais remarquer pour mes qualités professionnelles, mes collègues féminines "m’aimaient" moins.
À force de questions, de réflexions, après bien des années de souffrances intérieures, le mystère s’est éclairci.
Tous ces comportements de compétition, de rivalité, de jalousie servaient à plaire aux hommes ! À plaire au père, au frère, à l’ami de la famille, à l’instituteur, au petit ami, au compagnon, au mari, à l’amant…
Et alors, que restait-il pour la relation entre femmes ? Juste entre femmes ? Juste avec moi-même ?
Ce "pouvoir" gagné avec la séduction, la compétition, la rivalité était illusoire ! Il ne me servait pas moi, mais le patriarche en moi, ce patriarche, copie conforme du patriarcat millénaire de la société dans laquelle je vivais !
Quelle douleur ! Quelle souffrance ! Quelle misère ! Quelle solitude !
À force de courir après l’image que je devais être, paraître, montrer, prouver, j’avais oublié que je suis une femme réceptive, intuitive, créatrice, j’avais oublié de m’aimer, j’avais oublié que la vraie beauté vient de l’intérieur.
Colère et tristesse me traversaient avec la même force. Ce cri de douleur en mon Milieu réveillait un vrai chagrin. Cette prise de conscience m’a permis de cesser le jeu de la compétition, de m’ouvrir à une convalescence, de me guider sur le chemin de la guérison, de me réconcilier avec moi-même, de me pardonner, et oui, m’a permis de m’aimer. À l’écoute de mon cœur, de cette vie intérieure silencieuse et puissante, j’ai redonné au Sacré en moi l’espace qui lui appartient depuis la nuit des temps, c’est-à-dire TOUT l’espace en moi. Mon regard sur la femme a changé. Ma vision de la vie s’est transformée. Libre et libérée de la compétition, je pouvais, j’osais enfin aimer la Femme, toutes les femmes…et les sœurs de mon enfance. J’ai su alors que nous sommes toutes des Sœurs, que nous avançons dans la même direction, que le vrai pouvoir est celui qui vient du cœur, celui qui embellit la terre chaque jour, oui, le vrai pouvoir est celui qui est au service du Ciel, celui qui réunit les femmes pour une terre belle.
Il n’est plus l’heure de rivaliser, il est temps de tisser la toile de la sororité. Le Féminin Sacré vivant dans le cœur de tous les êtres est le baume pour panser les plaies de l’humanité, pour panser les plaies de notre Mère la Terre.
L.K. Géraldine
Sœur : - celle qui est née de même père et de même mère qu’une autre personne…
- se dit des choses du genre féminin très proches l’une de l’autre à quelques points de vue…
- titre de toute religieuse dans un acte public…
Origine latine : soror
Sororité : ne se trouve pas dans mon dictionnaire
Je suis désappointée de ne trouver que si peu de mots, de ne trouver que si peu de chaleur. Bien sûr, mon " Larousse " n’est pas à jour, mais tout de même, il reflète le monde dans lequel j’ai grandi, la société dans laquelle j’ai " reçu " une éducation. Si peu d’espace pour la solidarité féminine, trop de modèles de rivalité !
Femme, sœur, amie, mère, grand-mère ou petite fille, laquelle parmi nous n’a jamais vécu la jalousie, l’envie, la rivalité dans son propre cœur ?
Les femmes de ma famille, de mon entourage ont survécu dans la compétition et les petites filles devenues adultes ont perpétué le modèle, le schéma. J’ai donc appris à être une rivale ! Oh, pas de très grande taille, mes sœurs étaient très douées au jeu de la critique, du sabotage, de dénigrement. J’ai vite compris que je ne fais pas le poids, qu’il vallait mieux me taire pour ne pas me faire remarquer.
La tristesse, l’incompréhension, la solitude et cette envie folle d’être aimée m’ont accompagnée au fil des jours, des mois, des années. Comment était-ce possible que des sœurs ne puissent se soutenir dans leurs projets, leurs idées, leurs parcours ? Pourquoi fallait-il toujours être meilleure que ? Plus belles que ? Pendant tout ce temps, j’ai observé, j’ai souffert, oui, l’enfant, la jeune fille, la jeune femme en moi ont souffert de ne pas être au moins aussi belle, aussi aimée, aussi douée que mes sœurs. Et un jour, tôt, j’ai quitté la maison.
J’ai connu d’autres femmes et j’ai observé les mêmes schémas, les répétitions de cette course insensée pour avoir la 1ère place ! Quelle surprise, quelle déception, quelle honte de réaliser que cette compétition féminine est "naturelle", que mes sœurs sont normales ! La peur de ne pas être à la hauteur m’a submergée ! Mes observations, mes incompréhensions ont été balayées et je suis à mon tour entrée dans cette course essoufflante, douloureuse et sans fin de la rivalité. Après tout, pourquoi pas ? Mes sœurs m’avaient trompées, j’étais jolie, intelligente, attirante…comme elles ! L’heure de gloire était enfin arrivée ! Enfin, c’est ce que je croyais…
Mais comment être heureuse dans cette lutte avec moi-même, avec mon intérieur et mon extérieur ? Dans cette lutte où tant de femmes souffrent ? Qu’est-ce que cela m’apportait, si ce n’est la peur, la jalousie, l’envie ?
Et les questions de mon enfance ont resurgi, les incompréhensions de la jeune fille m’ont rattrapées. Cette fois à travers mes questions, je recevais des réponses. D’autres questions nouvelles me visitaient. Quel était donc ce besoin infernal de surpasser l’autre ? D’où venait-il ? Était-ce vraiment naturel ? À quoi et à qui cela servait-il ? Y avait-il un réel pouvoir ? Pourquoi n’y avait-il jamais de repos ? Pourquoi n’y avait-il aucune satisfaction réelle, aucune joie durable ?
J’avais des amies et je voyais bien que même dans nos relations, il arrivait que la jalousie nous fasse souffrir.
Dans mes relations de travail, si je me faisais remarquer pour mes qualités professionnelles, mes collègues féminines "m’aimaient" moins.
À force de questions, de réflexions, après bien des années de souffrances intérieures, le mystère s’est éclairci.
Tous ces comportements de compétition, de rivalité, de jalousie servaient à plaire aux hommes ! À plaire au père, au frère, à l’ami de la famille, à l’instituteur, au petit ami, au compagnon, au mari, à l’amant…
Et alors, que restait-il pour la relation entre femmes ? Juste entre femmes ? Juste avec moi-même ?
Ce "pouvoir" gagné avec la séduction, la compétition, la rivalité était illusoire ! Il ne me servait pas moi, mais le patriarche en moi, ce patriarche, copie conforme du patriarcat millénaire de la société dans laquelle je vivais !
Quelle douleur ! Quelle souffrance ! Quelle misère ! Quelle solitude !
À force de courir après l’image que je devais être, paraître, montrer, prouver, j’avais oublié que je suis une femme réceptive, intuitive, créatrice, j’avais oublié de m’aimer, j’avais oublié que la vraie beauté vient de l’intérieur.
Colère et tristesse me traversaient avec la même force. Ce cri de douleur en mon Milieu réveillait un vrai chagrin. Cette prise de conscience m’a permis de cesser le jeu de la compétition, de m’ouvrir à une convalescence, de me guider sur le chemin de la guérison, de me réconcilier avec moi-même, de me pardonner, et oui, m’a permis de m’aimer. À l’écoute de mon cœur, de cette vie intérieure silencieuse et puissante, j’ai redonné au Sacré en moi l’espace qui lui appartient depuis la nuit des temps, c’est-à-dire TOUT l’espace en moi. Mon regard sur la femme a changé. Ma vision de la vie s’est transformée. Libre et libérée de la compétition, je pouvais, j’osais enfin aimer la Femme, toutes les femmes…et les sœurs de mon enfance. J’ai su alors que nous sommes toutes des Sœurs, que nous avançons dans la même direction, que le vrai pouvoir est celui qui vient du cœur, celui qui embellit la terre chaque jour, oui, le vrai pouvoir est celui qui est au service du Ciel, celui qui réunit les femmes pour une terre belle.
Il n’est plus l’heure de rivaliser, il est temps de tisser la toile de la sororité. Le Féminin Sacré vivant dans le cœur de tous les êtres est le baume pour panser les plaies de l’humanité, pour panser les plaies de notre Mère la Terre.
L.K. Géraldine
Ô Éminente Grand-Mère
"Ô Éminente Grand-mère, j’étais une fille
du " faire ", du père,
enfin je suis la fille de la Mère !
Ô Mère, pardonne-moi car je ne savais pas
ce que je faisais !
Ô Mère, pardonne-moi comme je t’ai pardonné !
Ô Grand-Mère, Ô Éminente Grand-Mère
nous rentrons à la maison !
Nous sommes des femmes,
nous rentrons à la maison !"
de Nancee Redmond
"Ô Éminente Grand-mère, j’étais une fille
du " faire ", du père,
enfin je suis la fille de la Mère !
Ô Mère, pardonne-moi car je ne savais pas
ce que je faisais !
Ô Mère, pardonne-moi comme je t’ai pardonné !
Ô Grand-Mère, Ô Éminente Grand-Mère
nous rentrons à la maison !
Nous sommes des femmes,
nous rentrons à la maison !"
de Nancee Redmond
La Voie des Emotions
Les sentiments, les émotions, les émanations, les fluides, le magnétisme, l’eau, le véhicule astral… qu’est-ce à dire, quels sont les liens entre ces mots, qu’est-ce qui y est commun ?
Voilà le sujet d’un livre entier, voilà un thème sur lequel chacune, chacun devrait se pencher afin de se connaître et de savoir ce que l’on enclenche ou déclenche dans les relations. J’ai utilisé le mot « émanation » dans les thèmes précédents du sang des lunes et de la sexualité sacrée, parce que ce mot en dit très long sur les fluides tangibles mais non visibles que la femme répand tout autour d’elle.
En bref tout humain possède trois outils de manifestation durant l’incarnation : l’intellect, le cœur, la volonté. Ou bien la pensée, le sentiment, l’action. Ceci se rapporte à la lumière, la chaleur, la force, ou la radiation, l’émanation, la vibration. Ce qui est fascinant dans cette trinité propre à l’univers et à l’être humain, c’est que ces trois pouvoirs sont ordonnés, articulés, hiérarchisés. La matière mentale hyper fluide et rapide est obligée d’agir sur la matière astrale ou émotionnelle, très fluide et relativement rapide, pour faire bouger ou évoluer la matière physique peu fluide et lente. Je ne peux pas développer ce thème ici, faute d’espace, pourtant tout l’univers répond à cette loi. Une pensée, une idée vient féconder un sentiment, une émotion, une envie et voilà que cela amène à faire quelque chose, à agir. Le vent met en mouvement l’eau qui elle va sculpter les rochers. Le père met en mouvement la mère (ovule, utérus) qui va générer l’enfant, le fruit.
J’en reviens au sujet du jour, les émotions, celles-ci sont un fluide, une matière subtile que tout humain et animal dégage, mais la femme y est reine et vraiment très puissante. Le sentiment, qu’il soit d’amour, de jalousie, de sensualité, de compétition va de suite se matérialiser en émotions puis en émanations et celles-ci se déplaceront rapidement dans l’espace pour venir toucher et influencer tout ce qu’elles rencontrent.
La femme est vraiment très puissante avec ses émotions et ce qui en découle, ses émanations ; elle peut générer une décision, influencer une façon de penser, susciter un désir, déclencher une faiblesse, changer un comportement, élever la confiance, assassiner un élan, soumettre un « faible », se faire désirer, inspirer, élever, guider un être. Elle n’a pas besoin de parler pour toutes ces choses, juste émaner son émotion, son désir, son fluide astral, son magnétisme. Elle sait parfaitement faire cela. Le problème peut résider dans le fait qu’elle soit non consciente de son pouvoir, qu’elle minimise la portée de ses fluides. Le danger peut résider dans le fait qu’elle est consciente de son pouvoir et qu’elle l’utilise pour son profit, son calcul, sa domination.
Le cadeau magnifique est qu’elle en soit consciente et se serve de ce pouvoir immense pour élever, inspirer, unifier, faire évoluer et déposer des atomes d’amour, de bonté, d’harmonie, de pureté, de beauté. En ce sens le Monde est entre ses mains ! Qui plus est, des femmes liées en sororité et conscientes des besoins d’évolution de l’humanité peuvent accomplir ensemble un travail gigantesque pour l’avènement d’une Terre belle et d’une humanité digne.
Le champ d’action de la femme avec ses émotions-émanations embaume l’atmosphère où que nous allions ; il suffit d’un peu d’attention et d’habitude pour détecter et décoder ce fluide en suspension dans l’air. Pourtant la femme sait très bien comment concentrer les émanations de son émotion car elle parvient à viser sa cible quelque soit la distance. Ses fluides alors viennent entourer l’objet de son intention ; parfois cela est léger et parfumé, parfois cela est précis et caractérisé, parfois cela est envahissant et persistant. Il arrive qu’une femme avec ses émanations m’encercle dans son désir, dans sa volupté, son imagination, sa pulpe, son feu femelle… Ceci sans aucun mot, ceci avec ou sans regard. Il arrive aussi bien qu’une femme avec ses émanations m’inspire, m’élève, m’ennoblisse, me clarifie, me purifie… ceci pareillement sans mot, avec ou sans regard. L’émanation est un fluide subtil extrêmement puissant et pénétrant ; il est le fluide l’émotion, le fait d’un sentiment.
Tout cela est du domaine du plan astral, propre à la femme comme à l’homme, et les fluides de ce plan sont circulaires, ils entourent, encerclent, contiennent, retiennent. Alors que les rayons du plan mental sont linéaires et pénétrants. Le plan physique ce sont les vibrations. Le système nerveux cérébrospinal domine chez le masculin et ceci lui donne un grand pouvoir par le plan mental. Le système nerveux sympathique et parasympathique est dominant pour le féminin, ceci lui confère ce pouvoir supérieur du plan astral.
Je souhaite ardemment que la femme sache qui elle est, quels sont ses pouvoirs, comment elle les utilise, dans quel but. Elle se doit d’être responsable de ce qu’elle déclenche, encense, sépare, assemble, attire, incite, désire avec le pouvoir de ses émotions-émanations. Elle a cette fantastique supériorité dans le langage des émotions. Elle a le pouvoir de créer le nouveau Monde.
Pierre-André
Voilà le sujet d’un livre entier, voilà un thème sur lequel chacune, chacun devrait se pencher afin de se connaître et de savoir ce que l’on enclenche ou déclenche dans les relations. J’ai utilisé le mot « émanation » dans les thèmes précédents du sang des lunes et de la sexualité sacrée, parce que ce mot en dit très long sur les fluides tangibles mais non visibles que la femme répand tout autour d’elle.
En bref tout humain possède trois outils de manifestation durant l’incarnation : l’intellect, le cœur, la volonté. Ou bien la pensée, le sentiment, l’action. Ceci se rapporte à la lumière, la chaleur, la force, ou la radiation, l’émanation, la vibration. Ce qui est fascinant dans cette trinité propre à l’univers et à l’être humain, c’est que ces trois pouvoirs sont ordonnés, articulés, hiérarchisés. La matière mentale hyper fluide et rapide est obligée d’agir sur la matière astrale ou émotionnelle, très fluide et relativement rapide, pour faire bouger ou évoluer la matière physique peu fluide et lente. Je ne peux pas développer ce thème ici, faute d’espace, pourtant tout l’univers répond à cette loi. Une pensée, une idée vient féconder un sentiment, une émotion, une envie et voilà que cela amène à faire quelque chose, à agir. Le vent met en mouvement l’eau qui elle va sculpter les rochers. Le père met en mouvement la mère (ovule, utérus) qui va générer l’enfant, le fruit.
J’en reviens au sujet du jour, les émotions, celles-ci sont un fluide, une matière subtile que tout humain et animal dégage, mais la femme y est reine et vraiment très puissante. Le sentiment, qu’il soit d’amour, de jalousie, de sensualité, de compétition va de suite se matérialiser en émotions puis en émanations et celles-ci se déplaceront rapidement dans l’espace pour venir toucher et influencer tout ce qu’elles rencontrent.
La femme est vraiment très puissante avec ses émotions et ce qui en découle, ses émanations ; elle peut générer une décision, influencer une façon de penser, susciter un désir, déclencher une faiblesse, changer un comportement, élever la confiance, assassiner un élan, soumettre un « faible », se faire désirer, inspirer, élever, guider un être. Elle n’a pas besoin de parler pour toutes ces choses, juste émaner son émotion, son désir, son fluide astral, son magnétisme. Elle sait parfaitement faire cela. Le problème peut résider dans le fait qu’elle soit non consciente de son pouvoir, qu’elle minimise la portée de ses fluides. Le danger peut résider dans le fait qu’elle est consciente de son pouvoir et qu’elle l’utilise pour son profit, son calcul, sa domination.
Le cadeau magnifique est qu’elle en soit consciente et se serve de ce pouvoir immense pour élever, inspirer, unifier, faire évoluer et déposer des atomes d’amour, de bonté, d’harmonie, de pureté, de beauté. En ce sens le Monde est entre ses mains ! Qui plus est, des femmes liées en sororité et conscientes des besoins d’évolution de l’humanité peuvent accomplir ensemble un travail gigantesque pour l’avènement d’une Terre belle et d’une humanité digne.
Le champ d’action de la femme avec ses émotions-émanations embaume l’atmosphère où que nous allions ; il suffit d’un peu d’attention et d’habitude pour détecter et décoder ce fluide en suspension dans l’air. Pourtant la femme sait très bien comment concentrer les émanations de son émotion car elle parvient à viser sa cible quelque soit la distance. Ses fluides alors viennent entourer l’objet de son intention ; parfois cela est léger et parfumé, parfois cela est précis et caractérisé, parfois cela est envahissant et persistant. Il arrive qu’une femme avec ses émanations m’encercle dans son désir, dans sa volupté, son imagination, sa pulpe, son feu femelle… Ceci sans aucun mot, ceci avec ou sans regard. Il arrive aussi bien qu’une femme avec ses émanations m’inspire, m’élève, m’ennoblisse, me clarifie, me purifie… ceci pareillement sans mot, avec ou sans regard. L’émanation est un fluide subtil extrêmement puissant et pénétrant ; il est le fluide l’émotion, le fait d’un sentiment.
Tout cela est du domaine du plan astral, propre à la femme comme à l’homme, et les fluides de ce plan sont circulaires, ils entourent, encerclent, contiennent, retiennent. Alors que les rayons du plan mental sont linéaires et pénétrants. Le plan physique ce sont les vibrations. Le système nerveux cérébrospinal domine chez le masculin et ceci lui donne un grand pouvoir par le plan mental. Le système nerveux sympathique et parasympathique est dominant pour le féminin, ceci lui confère ce pouvoir supérieur du plan astral.
Je souhaite ardemment que la femme sache qui elle est, quels sont ses pouvoirs, comment elle les utilise, dans quel but. Elle se doit d’être responsable de ce qu’elle déclenche, encense, sépare, assemble, attire, incite, désire avec le pouvoir de ses émotions-émanations. Elle a cette fantastique supériorité dans le langage des émotions. Elle a le pouvoir de créer le nouveau Monde.
Pierre-André
Émotionnellement vivante et entière
Femme qui es-tu ? Femme qui suis-je ?
Je suis un Temple fait Femme pour cette incarnation. J’ai un ventre Femme avec son cycle répétitif de naissance et de mort et j’ai parcouru le chemin en vivant les creux et les collines, les pleins et les vides, la mort et la vie, les joies et les peines, les enlacements et les déchirements…
J’ai senti avec mon ventre, j’ai vibré avec mon cœur. J’ai ri, j’ai dansé, j’ai pleuré et j’ai célébré.
Parfois je me suis cachée pour ne pas déranger, parfois je me suis menti pour ne pas sentir, parfois je me suis trahie pour être aimée, oui, parfois je me suis coupée de mes émotions trop puissantes, trop belles, trop vivantes…et alors mon corps a refusé de jouer à cache-cache ! Mes trompes se sont « enflammées »de ce feu retenu, nié, bafoué ! Elles se sont encombrées, bouchées de ce que je ne voulais pas sentir ni laisser paraître. Quelle douloureuse leçon et quel cadeau d’avoir un corps intelligent et vivant !
Jeune femme malade je suis entrée à l’hôpital, jeune femme déterminée je suis rentrée chez moi !
Aujourd’hui, à la porte de la ménopause, je me vis entière, vivante, puissante.
Et vous Femmes que je côtoie dans mes quotidiens, dans mes espaces de travail, qui êtes-vous ? Où sont vos joies, vos peines, vos rires, vos pleurs ? Rangés dans des tiroirs fermés à clefs ? Noyés dans un océan de flou ? Explosés dans des émanations incontrôlées ?
Et votre ventre, votre cœur que leur reste-t-il ? Quand oserez-vous célébrer votre joie ? danser votre tristesse ? chantez votre peine ? peindre votre rire ?
Accueillir toutes vos émotions, les vivre sans masque et vous regarder dans le miroir, quelle que soit l’image qui s’y reflète, fait partie du chemin pour « récupérer vos pouvoirs ». Oui, Femmes, j’ai confiance en vous, votre ventre est vivant, écoutez-le, entendez sa plainte, elle est l’écho de l’appel à l’aide de Mère Terre ! Elle a mal d’être dirigée par le mental linéaire de notre société ! Elle appelle avec amour les femmes à se reconnecter avec leurs émotions, avec leur ventre, leurs tripes. Elle a besoin de vous pour rétablir l’équilibre yin-yang en vous, autour de vous, partout.
Il n’y a pas d’échappatoire, les émotions étouffées, effacées, cachées sont des boulets à vos chevilles. Les émotions inconscientes, floues, masquées vous dispersent et vos émanations se promènent sans guidance, votre pouvoir vous échappe.
Combien de temps, combien de souffrance, combien de silence, combien de trahison avez-vous encore besoin ?
Qui a le pouvoir d’être en lien avec votre ventre, avec vos émotions ? Vous, juste vous !
Il est plus que l’heure. Déchirez les voiles de camouflage, ouvrez les tiroirs des tabous et jetez les clefs, rassemblez vos émanations et habitez-les consciemment. Recousez la robe de Souveraine qui est votre seul vêtement de femme vivante, entière, oui, recousez-la avec vos joies, vos peines, vos déchirements, vos colères, vos pleins, vos vides, vos peurs, votre courage, votre confiance, votre simplicité, vos tristesse, votre royauté, oui, avec toutes vos émotions, avec ce qui vibre en vous depuis toujours.
Femmes, vous êtes en Vie ! Je vous invite, je vous attends, je vous aime !
Dans la Joie sacrée d’être en Vie.
L.K. Géraldine
Je suis un Temple fait Femme pour cette incarnation. J’ai un ventre Femme avec son cycle répétitif de naissance et de mort et j’ai parcouru le chemin en vivant les creux et les collines, les pleins et les vides, la mort et la vie, les joies et les peines, les enlacements et les déchirements…
J’ai senti avec mon ventre, j’ai vibré avec mon cœur. J’ai ri, j’ai dansé, j’ai pleuré et j’ai célébré.
Parfois je me suis cachée pour ne pas déranger, parfois je me suis menti pour ne pas sentir, parfois je me suis trahie pour être aimée, oui, parfois je me suis coupée de mes émotions trop puissantes, trop belles, trop vivantes…et alors mon corps a refusé de jouer à cache-cache ! Mes trompes se sont « enflammées »de ce feu retenu, nié, bafoué ! Elles se sont encombrées, bouchées de ce que je ne voulais pas sentir ni laisser paraître. Quelle douloureuse leçon et quel cadeau d’avoir un corps intelligent et vivant !
Jeune femme malade je suis entrée à l’hôpital, jeune femme déterminée je suis rentrée chez moi !
Aujourd’hui, à la porte de la ménopause, je me vis entière, vivante, puissante.
Et vous Femmes que je côtoie dans mes quotidiens, dans mes espaces de travail, qui êtes-vous ? Où sont vos joies, vos peines, vos rires, vos pleurs ? Rangés dans des tiroirs fermés à clefs ? Noyés dans un océan de flou ? Explosés dans des émanations incontrôlées ?
Et votre ventre, votre cœur que leur reste-t-il ? Quand oserez-vous célébrer votre joie ? danser votre tristesse ? chantez votre peine ? peindre votre rire ?
Accueillir toutes vos émotions, les vivre sans masque et vous regarder dans le miroir, quelle que soit l’image qui s’y reflète, fait partie du chemin pour « récupérer vos pouvoirs ». Oui, Femmes, j’ai confiance en vous, votre ventre est vivant, écoutez-le, entendez sa plainte, elle est l’écho de l’appel à l’aide de Mère Terre ! Elle a mal d’être dirigée par le mental linéaire de notre société ! Elle appelle avec amour les femmes à se reconnecter avec leurs émotions, avec leur ventre, leurs tripes. Elle a besoin de vous pour rétablir l’équilibre yin-yang en vous, autour de vous, partout.
Il n’y a pas d’échappatoire, les émotions étouffées, effacées, cachées sont des boulets à vos chevilles. Les émotions inconscientes, floues, masquées vous dispersent et vos émanations se promènent sans guidance, votre pouvoir vous échappe.
Combien de temps, combien de souffrance, combien de silence, combien de trahison avez-vous encore besoin ?
Qui a le pouvoir d’être en lien avec votre ventre, avec vos émotions ? Vous, juste vous !
Il est plus que l’heure. Déchirez les voiles de camouflage, ouvrez les tiroirs des tabous et jetez les clefs, rassemblez vos émanations et habitez-les consciemment. Recousez la robe de Souveraine qui est votre seul vêtement de femme vivante, entière, oui, recousez-la avec vos joies, vos peines, vos déchirements, vos colères, vos pleins, vos vides, vos peurs, votre courage, votre confiance, votre simplicité, vos tristesse, votre royauté, oui, avec toutes vos émotions, avec ce qui vibre en vous depuis toujours.
Femmes, vous êtes en Vie ! Je vous invite, je vous attends, je vous aime !
Dans la Joie sacrée d’être en Vie.
L.K. Géraldine
Le nouveau couple, un compagnonnage sacré

Depuis mon adolescence jusqu’à aujourd’hui ce thème du nouveau couple m’a passionné car je refusais profondément les modèles de couple, de famille, d’éducation que l’on me montrait tout autour de moi. J’en ai fait un sujet d’étude et d’expérimentation. J’ai très tôt observé ce qu’est un « couple de fonction », ces couples qui ont délaissé, perdu, la magie du couple. J’ai aussi compris que l’engagement dans la grosse matérialité du travail, carrière, des objets, de la famille et des désirs matériels de tous poils éloigne les êtres de leur propre essence, de leurs vrais besoins, de leur liberté créative et des activités propres à l’amour.
Alors non merci ! Pas moi ! C’est ainsi que j’ai conduit et sculpté ma vie pour en préserver autant que possible la magie, la beauté, la liberté et le couple.
Ceci dit, je ne veux pas rêver sur ce thème du nouveau couple alors j’ai opté pour relater trois sujets me paraissant être trois clés de mon expérience : Mon autonomie est-elle réelle et où en est mon couple intérieur ? Puis, quelle image de mes propres problèmes je projette sur l’autre ? Et enfin, quelle sorte de regard je porte sur moi-même et sur l’autre ? C’est peut-être terre à terre mais cela porte des fruits évolutifs et met à jour les mensonges à soi-même.
Vouloir être libre, c’est travailler à devenir autonome. Être indépendant est une chose, mais dans la relation être autonome signifie être complet avec soi-même et donc ne pas projeter mes attentes sur autrui. Cette qualité là permet de laisser l’autre, être qui il/elle est et ne pas lui demander de combler ma vie, d’être comme ceci ou comme cela, de subvenir à mes manques, de pourvoir à mes besoins, de masquer mes peurs, de remplacer mes doutes. En fait, demander à l’autre d’être autrement qu’il/elle est afin de correspondre à l’image de qui je crois que je suis et de qui je voudrai qu’il/elle soit !
Cela serait un flagrant manque de liberté et une marque de non-autonomie.
Pour aller plus loin encore et être plus précis, il est nécessaire de cesser la croyance d’être des demis qu’il faut associer ou marier pour faire un ensemble complet. Une relation authentique et durable se fait en additionnant deux entiers qui sont autonomes. Là nous pouvons parler du « couple intérieur », c’est-à-dire la complémentarité masculine et féminine qui vit à l’intérieur de chaque être. Pouvoir affirmer voici ma partie masculine et voici ma partie féminine. Avoir travaillé consciemment pour développer en soi-même les deux polarités. Pouvoir me dire à moi-même « je suis une femme en incarnation et voici mon masculin intérieur ou je suis un homme en incarnation et voici ma féminité intérieure ». Alors je suis un couple ! je vis mon mariage intérieur, je suis autonome et complet, alors j’ai un entier à offrir à autrui. Je ne vais pas demander à l’autre d’être mon complément, ma béquille, mon attente. Je n’attends pas implicitement l’aide et le remplissage par l’autre mais je suis entier/ère et voici ce que j’ai à offrir, à donner ! L’autre n’a pas à nous procurer ce qui nous manque et c’est une erreur pleine de conséquences dramatiques que de vouloir de l’autre ce qu’il n’a pas ou ne peut pas nous offrir.
La pire chose dans une relation est d’avoir des attentes puis de faire des reproches à l’autre. Les reproches tuent l’amour à coup sûr et détruisent la confiance. Lorsqu’une insatisfaction se présente, il est nécessaire soit d’y pallier soi-même soit de le formuler en s’assumant de façon autonome. C’est-à-dire formuler la chose en « je » et parler des faits, de mon propre vécu. « Je suis insatisfait, ou frustré, ou en colère, car je vis un manque de support de ta part au sujet de…j’ai besoin d’aide, etc. »…Et non pas jeter à la figure des « tu ceci, tu cela » etc. Cela est irrecevable et ne va rien arranger, au contraire. Cette attitude égocentrique se réfère à une image que l’on a de soi-même, qui nous tyrannise et tyrannise autrui. S’exprimer en je et parler des faits permet de faire progresser la relation et les situations ; cela permet aussi un rapport équitable où il devient possible d’exprimer ses propres besoins, ses propres limites ainsi que sa propre vulnérabilité. Cela ouvre sur un espace de liberté car une entente respectueuse et un accord équitable peuvent naître de cette qualité de relation. Ensuite, si l’accord ne se trouve pas ou est rompu, je peux alors affirmer les contours de mon territoire, du respect de moi-même et pourquoi pas reprendre ma liberté et cesser cette relation si elle m’est toxique. Pas de reproche à l’autre, je m’assume et honore ma vie, je ne projette pas mon image sur l’autre.
Je garde à l’esprit que je vois le monde et l’autre à travers mes qualités et mes défauts ! C’est cette paire de lunettes, qui ne sied qu’à ma propre vision, qui me fait projeter ma vision sur l’autre et malheureusement aussi mes reproches. Il n’y a là aucune liberté et évidemment aucune place à l’amour car aimer signifie non pas m’aimer moi-moi-moi par la béquille de l’autre, mais donner à l’autre l’ouverture, le respect, le soutien, ceci pour son évolution, sa liberté, son élévation, sa santé, son autonomie. Bien sûr sans condition ni manipulation ni chantage. Le pire ennemi du couple s’appelle « le corps de souffrance » là se cachent les clés de nos schémas relationnels. Le meilleur ouvrage que je connaisse traitant à fond et avec clarté ce thème est : « Le pouvoir du moment présent » de Eckart Tolle.
En second lieu je souhaite regarder de plus près cette mauvaise habitude qui consiste à projeter sur l’autre des images figées de notre mémoire. Cela empêche la fraicheur d’un regard neuf ainsi que l’ouverture et la réceptivité à l’autre. Seule une réceptivité vraie permet l’accueil de l’autre, permet l’ouverture où le mental va cesser de classer, isoler, nommer, étiqueter et comparer avec notre bibliothèque intérieure de mémoire. C’est seulement ainsi que notre compagne, compagnon, enfant, peut nous apparaître dans son maintenant non pré-étiqueté par notre mémoire de ce que nous croyons déjà connaître. Cela offre à l’autre la liberté d’être et d’exister libre tel qu’il est en ce moment. Grâce à cela l’autre peut librement nous livrer sa vérité présente, son meilleur. Le cadeau est que je peux rencontrer réellement l’autre car je ne l’ai pas enfermé dans mes images et clichés mémoriels. Lorsque nous vivons cette ouverture réceptive, nous devenons vulnérable naturellement et par ce fait même nous lançons un défi à notre égo qui veut se protéger, c’est-à-dire maintenir son image de soi en classifiant les êtres et les situations d’avance parce que sa mémoire connaît déjà cela.
Si nous nous interrogeons pour de vrai afin de savoir si nous sommes à l’écoute de l’autre, nous constaterons avec consternation que nous n’écoutons que nous-mêmes. Si cela n’est pas le cas alors nous pouvons en faire la preuve : durant l’écoute véritable notre mental est au silence, nous n’avons pas de pensée, d’avis, de réponse. Nous sommes habités par l’autre, par l’écoute, l’accueil, la réceptivité et seulement ainsi nous pouvons « goûter » l’autre. C’est précisément cette attitude qui nous permet de communier, sentir l’autre, vivre l’autre. Ecouter est une ouverture et non un commerce du mental. M’ouvrir à l’autre me fait prendre le risque de me transformer et d’aimer l’autre. Aimer l’autre parce que je m’aime moi-même du fait que je n’ai pas à défendre mes croyances et mes concepts. Aimer l’autre parce que j’accueille le mouvement incessant de la/ma vie où rien n’est figé ni répétitif. Ceci s’avère impossible si je laisse faire l’association de malfaiteurs que sont mon mental et sa mémoire qui aiment à s’empiffrer de clichés connus dans le but de classifier, figer, enfermer et juger la présence de l’autre ou la situation actuelle. Cela s’appelle tuer la relation et ne rien goûter au moment présent. Sans écoute, sans ouverture, sans vulnérabilité, sans émerveillement, sans surprise, sans innocence, sans candeur, c’est-à-dire sans amour de soi, il n’y a pas de « nouveau couple ». Il y a seulement l’ancien couple, fonctionnel, commercial, absent, égocentrique, anxiogène, cancéreux, violent, névrosé, ce que le monde appelle un couple normal. Le fondement de la famille qui ressemble à un échiquier où les joueurs se doivent de ne rien déplacer, au risque de provoquer des changements que personne ne veut car cela dérangerait les clichés (mémoriels) où chacun est enfermé et reconnaissable par le fait que ça ne bouge pas. La petite famille ressemble à des assurances et des banques. Des générateurs d’anciens couples, au nom de l’amour bien sûr mais avec des profits personnels.
J’aimerai terminer ce partage au sujet du « nouveau couple » avec la partie qui me semble la plus subtile et la plus essentielle. Dans notre culture judéo-chrétienne il nous est suggéré et dit que nous sommes de pauvres humains issus du péché et que nous devons nous élever vers la spiritualité. Voilà un mensonge et une ignorance qui ont mis notre monde intérieur à l’envers. La réalité est que nous sommes Conscience universelle et cosmique, actuellement en pèlerinage dans la matière que nous avons choisi d’étudier et de maîtriser. Nous sommes de nature spirituelle, sacrée et solaire, ensuite nous avons développé trois véhicules matériels (mental-astral-physique) – comme des scaphandres – afin d’accomplir nos voyages d’étude dans la matière, dans la dualité et dans l’illusion passagère de se prendre pour un « je » et un « moi » séparé du Tout.
Lorsque dans le couple les partenaires s’identifient avec leurs personnalités (scaphandres) égocentriques de je et de moi, ils se reflètent mutuellement les images matérielles de qui ils imaginent qu’ils sont.
L’art du couple nouveau est de réviser ces croyances et ces concepts, pour remettre l’être humain à sa place sacrée et spirituelle. Ma compagne ou mon compagnon n’est pas un objet sensible et intelligent mais est un aspect de la Conscience qui en ce moment s’est dotée de véhicules matériels pour s’incarner. Ses véhicules, comme les miens, sont construits avec telles et telles qualités génétiques, psychiques, physiques et parviennent à manifester telles et telles qualités morales, étiques, psychologiques et comportementales.
Cette introduction brève pour laisser comprendre que dans le couple si je regarde l’autre et moi-même comme un être matériel, j’aurai à vivre la limitation d’un point de vue terrestre, éphémère et dualiste. Si je regarde l’autre et moi-même comme un être sacré, spirituel, solaire, conscient, comme un aspect de la Mère Divine et comme un aspect du Père Céleste, alors ce regard, cette perspective, va m’amener à considérer l’autre comme un voyageur divin qui en ce moment sur la terre fait au mieux pour spiritualiser la matière de ses véhicules d’incarnation, c’est-à-dire exprimer son Être sacré au travers de l’incarnation. Ma compagne, mon compagnon est une Âme qui m’est prêtée pour l’admirer, pour m’ouvrir à l’écoute, lire son livre de vie, y écrire des soleils… Une Âme qui m’est prêtée pour un compagnonnage afin d’apprendre le Ciel sur la Terre. Une Âme qui m’est prêtée pour la servir et c’est cela qui m’élève pour que je me souvienne que je suis Conscience. Cette perspective change tout dans la relation du couple et des êtres humains. Pour moi le regard que je porte sur l’autre, comme celui que je porte sur moi-même, détermine la qualité et l’élévation de la relation et par conséquent la qualité et l’élévation du quotidien du couple incluant les échanges des plans spirituel, mental, émotionnel, sentimental, physique, comportemental, et l’acte d’amour qui dès lors peut devenir une voie d’éveil.
Oui, un regard nouveau qui ouvre à un devenir de plus en plus conscient de la Conscience, de la Présence, de l’Être. Un regard qui libère, qui soutient l’évolution, qui accueille le mystère de l’autre. Un regard qui obligatoirement est sans cesse neuf car le mental avec ses clichés mémoriels n’y a pas prise. Beaucoup de gens veulent changer le monde, je pense que cela commence ici, au regard porté, et je pense que le couple nouveau est un vrai laboratoire d’évolution.
Je suis très touché de recevoir ici l’opportunité de partager avec vous ce qui me passionne. Gratitude.
Pierre-André
Alors non merci ! Pas moi ! C’est ainsi que j’ai conduit et sculpté ma vie pour en préserver autant que possible la magie, la beauté, la liberté et le couple.
Ceci dit, je ne veux pas rêver sur ce thème du nouveau couple alors j’ai opté pour relater trois sujets me paraissant être trois clés de mon expérience : Mon autonomie est-elle réelle et où en est mon couple intérieur ? Puis, quelle image de mes propres problèmes je projette sur l’autre ? Et enfin, quelle sorte de regard je porte sur moi-même et sur l’autre ? C’est peut-être terre à terre mais cela porte des fruits évolutifs et met à jour les mensonges à soi-même.
Vouloir être libre, c’est travailler à devenir autonome. Être indépendant est une chose, mais dans la relation être autonome signifie être complet avec soi-même et donc ne pas projeter mes attentes sur autrui. Cette qualité là permet de laisser l’autre, être qui il/elle est et ne pas lui demander de combler ma vie, d’être comme ceci ou comme cela, de subvenir à mes manques, de pourvoir à mes besoins, de masquer mes peurs, de remplacer mes doutes. En fait, demander à l’autre d’être autrement qu’il/elle est afin de correspondre à l’image de qui je crois que je suis et de qui je voudrai qu’il/elle soit !
Cela serait un flagrant manque de liberté et une marque de non-autonomie.
Pour aller plus loin encore et être plus précis, il est nécessaire de cesser la croyance d’être des demis qu’il faut associer ou marier pour faire un ensemble complet. Une relation authentique et durable se fait en additionnant deux entiers qui sont autonomes. Là nous pouvons parler du « couple intérieur », c’est-à-dire la complémentarité masculine et féminine qui vit à l’intérieur de chaque être. Pouvoir affirmer voici ma partie masculine et voici ma partie féminine. Avoir travaillé consciemment pour développer en soi-même les deux polarités. Pouvoir me dire à moi-même « je suis une femme en incarnation et voici mon masculin intérieur ou je suis un homme en incarnation et voici ma féminité intérieure ». Alors je suis un couple ! je vis mon mariage intérieur, je suis autonome et complet, alors j’ai un entier à offrir à autrui. Je ne vais pas demander à l’autre d’être mon complément, ma béquille, mon attente. Je n’attends pas implicitement l’aide et le remplissage par l’autre mais je suis entier/ère et voici ce que j’ai à offrir, à donner ! L’autre n’a pas à nous procurer ce qui nous manque et c’est une erreur pleine de conséquences dramatiques que de vouloir de l’autre ce qu’il n’a pas ou ne peut pas nous offrir.
La pire chose dans une relation est d’avoir des attentes puis de faire des reproches à l’autre. Les reproches tuent l’amour à coup sûr et détruisent la confiance. Lorsqu’une insatisfaction se présente, il est nécessaire soit d’y pallier soi-même soit de le formuler en s’assumant de façon autonome. C’est-à-dire formuler la chose en « je » et parler des faits, de mon propre vécu. « Je suis insatisfait, ou frustré, ou en colère, car je vis un manque de support de ta part au sujet de…j’ai besoin d’aide, etc. »…Et non pas jeter à la figure des « tu ceci, tu cela » etc. Cela est irrecevable et ne va rien arranger, au contraire. Cette attitude égocentrique se réfère à une image que l’on a de soi-même, qui nous tyrannise et tyrannise autrui. S’exprimer en je et parler des faits permet de faire progresser la relation et les situations ; cela permet aussi un rapport équitable où il devient possible d’exprimer ses propres besoins, ses propres limites ainsi que sa propre vulnérabilité. Cela ouvre sur un espace de liberté car une entente respectueuse et un accord équitable peuvent naître de cette qualité de relation. Ensuite, si l’accord ne se trouve pas ou est rompu, je peux alors affirmer les contours de mon territoire, du respect de moi-même et pourquoi pas reprendre ma liberté et cesser cette relation si elle m’est toxique. Pas de reproche à l’autre, je m’assume et honore ma vie, je ne projette pas mon image sur l’autre.
Je garde à l’esprit que je vois le monde et l’autre à travers mes qualités et mes défauts ! C’est cette paire de lunettes, qui ne sied qu’à ma propre vision, qui me fait projeter ma vision sur l’autre et malheureusement aussi mes reproches. Il n’y a là aucune liberté et évidemment aucune place à l’amour car aimer signifie non pas m’aimer moi-moi-moi par la béquille de l’autre, mais donner à l’autre l’ouverture, le respect, le soutien, ceci pour son évolution, sa liberté, son élévation, sa santé, son autonomie. Bien sûr sans condition ni manipulation ni chantage. Le pire ennemi du couple s’appelle « le corps de souffrance » là se cachent les clés de nos schémas relationnels. Le meilleur ouvrage que je connaisse traitant à fond et avec clarté ce thème est : « Le pouvoir du moment présent » de Eckart Tolle.
En second lieu je souhaite regarder de plus près cette mauvaise habitude qui consiste à projeter sur l’autre des images figées de notre mémoire. Cela empêche la fraicheur d’un regard neuf ainsi que l’ouverture et la réceptivité à l’autre. Seule une réceptivité vraie permet l’accueil de l’autre, permet l’ouverture où le mental va cesser de classer, isoler, nommer, étiqueter et comparer avec notre bibliothèque intérieure de mémoire. C’est seulement ainsi que notre compagne, compagnon, enfant, peut nous apparaître dans son maintenant non pré-étiqueté par notre mémoire de ce que nous croyons déjà connaître. Cela offre à l’autre la liberté d’être et d’exister libre tel qu’il est en ce moment. Grâce à cela l’autre peut librement nous livrer sa vérité présente, son meilleur. Le cadeau est que je peux rencontrer réellement l’autre car je ne l’ai pas enfermé dans mes images et clichés mémoriels. Lorsque nous vivons cette ouverture réceptive, nous devenons vulnérable naturellement et par ce fait même nous lançons un défi à notre égo qui veut se protéger, c’est-à-dire maintenir son image de soi en classifiant les êtres et les situations d’avance parce que sa mémoire connaît déjà cela.
Si nous nous interrogeons pour de vrai afin de savoir si nous sommes à l’écoute de l’autre, nous constaterons avec consternation que nous n’écoutons que nous-mêmes. Si cela n’est pas le cas alors nous pouvons en faire la preuve : durant l’écoute véritable notre mental est au silence, nous n’avons pas de pensée, d’avis, de réponse. Nous sommes habités par l’autre, par l’écoute, l’accueil, la réceptivité et seulement ainsi nous pouvons « goûter » l’autre. C’est précisément cette attitude qui nous permet de communier, sentir l’autre, vivre l’autre. Ecouter est une ouverture et non un commerce du mental. M’ouvrir à l’autre me fait prendre le risque de me transformer et d’aimer l’autre. Aimer l’autre parce que je m’aime moi-même du fait que je n’ai pas à défendre mes croyances et mes concepts. Aimer l’autre parce que j’accueille le mouvement incessant de la/ma vie où rien n’est figé ni répétitif. Ceci s’avère impossible si je laisse faire l’association de malfaiteurs que sont mon mental et sa mémoire qui aiment à s’empiffrer de clichés connus dans le but de classifier, figer, enfermer et juger la présence de l’autre ou la situation actuelle. Cela s’appelle tuer la relation et ne rien goûter au moment présent. Sans écoute, sans ouverture, sans vulnérabilité, sans émerveillement, sans surprise, sans innocence, sans candeur, c’est-à-dire sans amour de soi, il n’y a pas de « nouveau couple ». Il y a seulement l’ancien couple, fonctionnel, commercial, absent, égocentrique, anxiogène, cancéreux, violent, névrosé, ce que le monde appelle un couple normal. Le fondement de la famille qui ressemble à un échiquier où les joueurs se doivent de ne rien déplacer, au risque de provoquer des changements que personne ne veut car cela dérangerait les clichés (mémoriels) où chacun est enfermé et reconnaissable par le fait que ça ne bouge pas. La petite famille ressemble à des assurances et des banques. Des générateurs d’anciens couples, au nom de l’amour bien sûr mais avec des profits personnels.
J’aimerai terminer ce partage au sujet du « nouveau couple » avec la partie qui me semble la plus subtile et la plus essentielle. Dans notre culture judéo-chrétienne il nous est suggéré et dit que nous sommes de pauvres humains issus du péché et que nous devons nous élever vers la spiritualité. Voilà un mensonge et une ignorance qui ont mis notre monde intérieur à l’envers. La réalité est que nous sommes Conscience universelle et cosmique, actuellement en pèlerinage dans la matière que nous avons choisi d’étudier et de maîtriser. Nous sommes de nature spirituelle, sacrée et solaire, ensuite nous avons développé trois véhicules matériels (mental-astral-physique) – comme des scaphandres – afin d’accomplir nos voyages d’étude dans la matière, dans la dualité et dans l’illusion passagère de se prendre pour un « je » et un « moi » séparé du Tout.
Lorsque dans le couple les partenaires s’identifient avec leurs personnalités (scaphandres) égocentriques de je et de moi, ils se reflètent mutuellement les images matérielles de qui ils imaginent qu’ils sont.
L’art du couple nouveau est de réviser ces croyances et ces concepts, pour remettre l’être humain à sa place sacrée et spirituelle. Ma compagne ou mon compagnon n’est pas un objet sensible et intelligent mais est un aspect de la Conscience qui en ce moment s’est dotée de véhicules matériels pour s’incarner. Ses véhicules, comme les miens, sont construits avec telles et telles qualités génétiques, psychiques, physiques et parviennent à manifester telles et telles qualités morales, étiques, psychologiques et comportementales.
Cette introduction brève pour laisser comprendre que dans le couple si je regarde l’autre et moi-même comme un être matériel, j’aurai à vivre la limitation d’un point de vue terrestre, éphémère et dualiste. Si je regarde l’autre et moi-même comme un être sacré, spirituel, solaire, conscient, comme un aspect de la Mère Divine et comme un aspect du Père Céleste, alors ce regard, cette perspective, va m’amener à considérer l’autre comme un voyageur divin qui en ce moment sur la terre fait au mieux pour spiritualiser la matière de ses véhicules d’incarnation, c’est-à-dire exprimer son Être sacré au travers de l’incarnation. Ma compagne, mon compagnon est une Âme qui m’est prêtée pour l’admirer, pour m’ouvrir à l’écoute, lire son livre de vie, y écrire des soleils… Une Âme qui m’est prêtée pour un compagnonnage afin d’apprendre le Ciel sur la Terre. Une Âme qui m’est prêtée pour la servir et c’est cela qui m’élève pour que je me souvienne que je suis Conscience. Cette perspective change tout dans la relation du couple et des êtres humains. Pour moi le regard que je porte sur l’autre, comme celui que je porte sur moi-même, détermine la qualité et l’élévation de la relation et par conséquent la qualité et l’élévation du quotidien du couple incluant les échanges des plans spirituel, mental, émotionnel, sentimental, physique, comportemental, et l’acte d’amour qui dès lors peut devenir une voie d’éveil.
Oui, un regard nouveau qui ouvre à un devenir de plus en plus conscient de la Conscience, de la Présence, de l’Être. Un regard qui libère, qui soutient l’évolution, qui accueille le mystère de l’autre. Un regard qui obligatoirement est sans cesse neuf car le mental avec ses clichés mémoriels n’y a pas prise. Beaucoup de gens veulent changer le monde, je pense que cela commence ici, au regard porté, et je pense que le couple nouveau est un vrai laboratoire d’évolution.
Je suis très touché de recevoir ici l’opportunité de partager avec vous ce qui me passionne. Gratitude.
Pierre-André
Le couple : de l'illusion à la plénitude
Il était une fois…Blanche-Neige, Cendrillon, la Belle au Bois dormant, princesses de mon enfance, toutes délivrées, sauvées, aimées par un Prince Charmant…elles vécurent heureuses et eurent beaucoup d’enfants !
Je les ai lues, relues, goûtées, habitées ces merveilleuses histoires où l’amour vainc même la mort ! Et j’ai rêvé à mon Prince Charmant, un jour après l’autre, enfant, adolescente, jeune femme, à chaque étape de ma vie le visage et le romantisme de mon sauveur changeaient, embellissaient et me charmaient de plus en plus.
Echappatoire à une réalité oh combien moins « rose » que mes romans ou nostalgie de l’âme qui se souvient du Bien-Aimé ? Les deux peut-être ?
Bien sûr j’ai rencontré « quelques princes charmants », des sauveurs bien intentionnés qui m’ont libérée de ce que je nommais « les griffes de la famille » … pourtant aucun ne m’a délivrée du « sommeil éternel ». Ce sommeil, ce vide, cette soif de l’essentiel que je ne pouvais décrire avec des mots, ce quelque chose à l’intérieur, tout au fond de moi qui n’était pas nourri, malgré une relation de couple dite normale.
Et cette désagréable sensation d’avoir trouvé une « béquille » plutôt qu’un compagnon ! Que se passerait-il si je renonçais à être « portée »pour apprendre à marcher sur mes deux jambes ? Et comment l’apprendre ? Que manquait-il à mon histoire d’amour ?
A force de recherches, de questionnements, j’ai réalisé qu’aucun compagnon ne peut me délivrer de ce que je nommais « le sommeil éternel », ce vide silencieux en moi. Je suis entrée dans cet espace inconnu de mon intérieur pour y voir clair. J’ai participé à des groupes femmes intenses et sans relâche, me suis engagée dans une psychothérapie, retrouvé mes pouvoirs de femme, honoré et vivifié le Féminin sacré en moi… et j’ai enfin rencontré le seul Prince Charmant qui puisse me délivrer de ma béquille et me « ressusciter » : mon masculin intérieur, cette force émissive et complémentaire, nécessaire à l’équilibre intérieur … et extérieur. C’est cela qui manquait à mon histoire d’amour : mon couple intérieur sacré. Je l’ai construit, harmonisé, guéri, reconnu et j’ai lâché « ma béquille ». Pendant mes rituels de mariage intérieur, je nourrissais cet espace « vide » et je sentais une force nouvelle m’habiter. Je récupérais une partie de mes pouvoirs, ceux qui étaient abandonnés aux mains de mon compagnon par inconscience ou par méconnaissance.
Le plus grand défi a été de constater que mon masculin intérieur ne ressemblait plus du tout à mon compagnon et d’accepter que c’est ainsi, que je n’ai ni le pouvoir, ni le droit, malgré mon envie, de transformer cet homme extérieur ! Notre cheminement était différent, il aimait être « une béquille » et moi, j’avais appris à marcher sans « béquille ». Nous avons repris chacun une autre route et la vie a suivi son cours…
Pendant ma psychothérapie, des années auparavant, l’image de mon masculin intérieur s’est profilée de plus en plus distinctement, il était « entier, beau, royal, sacré »… ma femme intérieure sacrée est très exigeante, elle souhaite un compagnon qui a reconnu en lui le Féminin sacré, qui connait son couple intérieur, un être qui reconnait le Père Céleste en lui, qui reconnait la Mère Divine en sa compagne… une situation simple et claire, plus de compromis !!!
J’ai remercié la Vie, le Ciel pour cette grande prise de conscience. Dans mes prières, je demandais chaque jour à recevoir la bénédiction de vivre le couple intérieur et le couple extérieur sacrés dans ma prochaine incarnation. Et je préparais mon cœur chaque jour pour cela.
Il n’y avait plus de « princesse à délivrer » ni de « prince charmant attendu », j’étais libre, entière, autonome et sans attente. Quel privilège, quel cadeau, quelle plénitude !
Et un jour, j’ai rencontré un homme libre, entier, autonome et sans attente. Mon masculin intérieur s’y reconnait, sa femme intérieure est mon miroir. Le Prince Charmant de mes contes de fées ? Oui, certainement. Mais il n’est pas venu dans ma vie pour me délivrer. Il marche à mes côtés, nous avançons ensemble, nos plénitudes se sont reconnues et épousées. Le Sacré est notre pilier et la Gratitude est notre nourriture. Et dans mon cœur s’épanouit l’Emerveillement silencieux de sentir cet Amour qui visite la terre à travers nous…
L.K. Géraldine
« Ceux qui travaillent à faire de leur amour un échange sur le plan de
l’âme et de l’esprit goûtent chaque jour un bonheur nouveau, car ce n’est pas un
corps, une enveloppe physique qu’ils aiment, mais son contenu, le principe
spirituel issu de la Source unique et inépuisable. »
O.M. Aïvanhov
Je les ai lues, relues, goûtées, habitées ces merveilleuses histoires où l’amour vainc même la mort ! Et j’ai rêvé à mon Prince Charmant, un jour après l’autre, enfant, adolescente, jeune femme, à chaque étape de ma vie le visage et le romantisme de mon sauveur changeaient, embellissaient et me charmaient de plus en plus.
Echappatoire à une réalité oh combien moins « rose » que mes romans ou nostalgie de l’âme qui se souvient du Bien-Aimé ? Les deux peut-être ?
Bien sûr j’ai rencontré « quelques princes charmants », des sauveurs bien intentionnés qui m’ont libérée de ce que je nommais « les griffes de la famille » … pourtant aucun ne m’a délivrée du « sommeil éternel ». Ce sommeil, ce vide, cette soif de l’essentiel que je ne pouvais décrire avec des mots, ce quelque chose à l’intérieur, tout au fond de moi qui n’était pas nourri, malgré une relation de couple dite normale.
Et cette désagréable sensation d’avoir trouvé une « béquille » plutôt qu’un compagnon ! Que se passerait-il si je renonçais à être « portée »pour apprendre à marcher sur mes deux jambes ? Et comment l’apprendre ? Que manquait-il à mon histoire d’amour ?
A force de recherches, de questionnements, j’ai réalisé qu’aucun compagnon ne peut me délivrer de ce que je nommais « le sommeil éternel », ce vide silencieux en moi. Je suis entrée dans cet espace inconnu de mon intérieur pour y voir clair. J’ai participé à des groupes femmes intenses et sans relâche, me suis engagée dans une psychothérapie, retrouvé mes pouvoirs de femme, honoré et vivifié le Féminin sacré en moi… et j’ai enfin rencontré le seul Prince Charmant qui puisse me délivrer de ma béquille et me « ressusciter » : mon masculin intérieur, cette force émissive et complémentaire, nécessaire à l’équilibre intérieur … et extérieur. C’est cela qui manquait à mon histoire d’amour : mon couple intérieur sacré. Je l’ai construit, harmonisé, guéri, reconnu et j’ai lâché « ma béquille ». Pendant mes rituels de mariage intérieur, je nourrissais cet espace « vide » et je sentais une force nouvelle m’habiter. Je récupérais une partie de mes pouvoirs, ceux qui étaient abandonnés aux mains de mon compagnon par inconscience ou par méconnaissance.
Le plus grand défi a été de constater que mon masculin intérieur ne ressemblait plus du tout à mon compagnon et d’accepter que c’est ainsi, que je n’ai ni le pouvoir, ni le droit, malgré mon envie, de transformer cet homme extérieur ! Notre cheminement était différent, il aimait être « une béquille » et moi, j’avais appris à marcher sans « béquille ». Nous avons repris chacun une autre route et la vie a suivi son cours…
Pendant ma psychothérapie, des années auparavant, l’image de mon masculin intérieur s’est profilée de plus en plus distinctement, il était « entier, beau, royal, sacré »… ma femme intérieure sacrée est très exigeante, elle souhaite un compagnon qui a reconnu en lui le Féminin sacré, qui connait son couple intérieur, un être qui reconnait le Père Céleste en lui, qui reconnait la Mère Divine en sa compagne… une situation simple et claire, plus de compromis !!!
J’ai remercié la Vie, le Ciel pour cette grande prise de conscience. Dans mes prières, je demandais chaque jour à recevoir la bénédiction de vivre le couple intérieur et le couple extérieur sacrés dans ma prochaine incarnation. Et je préparais mon cœur chaque jour pour cela.
Il n’y avait plus de « princesse à délivrer » ni de « prince charmant attendu », j’étais libre, entière, autonome et sans attente. Quel privilège, quel cadeau, quelle plénitude !
Et un jour, j’ai rencontré un homme libre, entier, autonome et sans attente. Mon masculin intérieur s’y reconnait, sa femme intérieure est mon miroir. Le Prince Charmant de mes contes de fées ? Oui, certainement. Mais il n’est pas venu dans ma vie pour me délivrer. Il marche à mes côtés, nous avançons ensemble, nos plénitudes se sont reconnues et épousées. Le Sacré est notre pilier et la Gratitude est notre nourriture. Et dans mon cœur s’épanouit l’Emerveillement silencieux de sentir cet Amour qui visite la terre à travers nous…
L.K. Géraldine
« Ceux qui travaillent à faire de leur amour un échange sur le plan de
l’âme et de l’esprit goûtent chaque jour un bonheur nouveau, car ce n’est pas un
corps, une enveloppe physique qu’ils aiment, mais son contenu, le principe
spirituel issu de la Source unique et inépuisable. »
O.M. Aïvanhov
Pré-ménopause : A l'aube d'un jour nouveau
La vie d’une femme a des saisons que les saisons ignorent !
Femme, je me souviens de mes premières lunes, de ce jour unique dans ma vie, des jours et des semaines qui ont suivi, de cet espace temps où je n’étais plus une enfant ni vraiment une femme. Et toi ? T’en souviens-tu ?
Ce moment de rencontre entre l’enfant et la jeune femme est « intemporel ». En équilibre entre deux mondes, tout en sachant que je n’ai plus de choix, que je suis appelée à franchir cette porte de la vie, à m’ouvrir à la jeune-fille-femme qui me tend la main, j’avais le souhait de prolonger mon séjour dans le monde des contes de fées et de la joie simple des jeux de cache-cache ! Ma grand-mère décédée des années auparavant n’était plus là pour m’encourager, me guider. Ma mère gênée et honteuse n’avait rien à me dire…
Et puis les perles des années se sont ajoutées à mon collier.
Les saisons de la vie se sont teintées de grossesses, d’accouchements, d’allaitements, de retours de couches…
J’ai visité, habité, traversé le cycle des Lunes avec ses quatre saisons pendant 35 ans. J’ai senti intensément et vécu consciemment en mon corps, avec mes émotions, mes émanations, mes pensées, mes prières, mes rituels et mes pouvoirs, le rythme ordonné, organisé, régulier du « printemps - l’ovule radieux part en voyage », de « l’été – ovulation », de « l’automne – l’ovule meurt », de « l’hiver – l’ovule est expulsé, les Lunes ».
Le travail intérieur en a toujours indiqué la direction vers le Ciel. Le sacré a fleuri en mon jardin-femme. Le choix-cadeau d’une contraception naturelle a parfumé mes Lunes.
Et puis est arrivée l’heure de remercier pour l’abondance reçue au fil des saisons, au cœur du cycle lunaire intérieur.
Les points de repères fidèles et précis ont cédé leur place à un cycle irrégulier. Les bouffées de chaleur, les seins tendus et douloureux, l’arrondissement des hanches et du ventre, des Lunes plus souvent ou moins souvent ont annoncé la couleur de la pré-ménopause.
Les rythmes sont bousculés. Plus d’horaires ni de calendriers ! Une partie de mon corps ne m’appartient plus. L’intimité, la connivence, la confidence établies avec mon ventre, mon utérus, mes ovaires m’échappent. Je suis invitée à faire confiance sans savoir, à suivre d’autres chemins inconnus sans boussole ! Printemps, été, automne et hiver se fondent dans le cycle lunaire de Sœur Lune dans le ciel de l’univers. Les Lunes qui coulent ne sont plus de « vraies » Lunes. Elles durent parfois des semaines. Leur parfum est moins présent. Leur flot est débordant. Je ne les « entends » plus arriver…Il n’y a plus d’ovulation, il n’y a plus de cycle de vie et de mort renouvelés.
La crème de yam (progestérone naturelle à base de pommes de terre douces) encourage l’équilibre hormonal et permet à mon corps de faire son travail. La sauge, la menthe poivrée et la lavande vraie sont des alliées précieuses sur mon ventre. Je découvre les bienfaits et les qualités de l’huile d’onagre et de l’huile de bourache. L’attention, l’accueil, l’écoute me permettent d’entendre les besoins de mon être globale.
Ce qui me surprend est le décalage que je vis entre le corps et l’être. Le plan physique termine son cycle plus lentement, il prend son temps, il fait ce qui est juste pou lui. Je le vis capricieux et sans préavis. L’être est libre, hors du temps, déjà née ailleurs. Elle ne souffre pas de ce que vit le corps. Elle patiente, remercie, sourit et embellit. Cette entre-saison est un rendez-vous avec moi-même de bilan, d’acceptation, de consécration, de prière. Cette entre-saison est un havre de paix hors du temps et de l’espace pour reprendre mon souffle afin de mieux m’élancer en avant dans cette Joie sacrée d’être en Vie !
Je suis bien loin de mes résistances de jeune fille hésitante et probablement apeurée qui vivait ses premières Lunes. Je suis préparée, prête et heureuse. Mon oui est entier, sincère, sans regrets ; mon travail dans ce cycle est accompli. Aujourd’hui la prochaine saison, le prochain cadeau de ma vie de femme m’est offert : la méno-pause. Je suis sur le pas de la porte et mon Etre toute entière se réjouit et célèbre la Vie !
Quelle intelligence, quelle sagesse, quelle beauté, quelle plénitude ! Merci la vie, merci la mort ! Je vous ai côtoyées en mon ventre tout au long de ces belles années de femme féconde. Je vous connais, j’ai confiance en vous. J’ai lâché les amarres, je suis prête pour un nouveau chapitre, un nouveau livre, une nouvelle saison, une nouvelle vie !
L.K. Géraldine
Femme, je me souviens de mes premières lunes, de ce jour unique dans ma vie, des jours et des semaines qui ont suivi, de cet espace temps où je n’étais plus une enfant ni vraiment une femme. Et toi ? T’en souviens-tu ?
Ce moment de rencontre entre l’enfant et la jeune femme est « intemporel ». En équilibre entre deux mondes, tout en sachant que je n’ai plus de choix, que je suis appelée à franchir cette porte de la vie, à m’ouvrir à la jeune-fille-femme qui me tend la main, j’avais le souhait de prolonger mon séjour dans le monde des contes de fées et de la joie simple des jeux de cache-cache ! Ma grand-mère décédée des années auparavant n’était plus là pour m’encourager, me guider. Ma mère gênée et honteuse n’avait rien à me dire…
Et puis les perles des années se sont ajoutées à mon collier.
Les saisons de la vie se sont teintées de grossesses, d’accouchements, d’allaitements, de retours de couches…
J’ai visité, habité, traversé le cycle des Lunes avec ses quatre saisons pendant 35 ans. J’ai senti intensément et vécu consciemment en mon corps, avec mes émotions, mes émanations, mes pensées, mes prières, mes rituels et mes pouvoirs, le rythme ordonné, organisé, régulier du « printemps - l’ovule radieux part en voyage », de « l’été – ovulation », de « l’automne – l’ovule meurt », de « l’hiver – l’ovule est expulsé, les Lunes ».
Le travail intérieur en a toujours indiqué la direction vers le Ciel. Le sacré a fleuri en mon jardin-femme. Le choix-cadeau d’une contraception naturelle a parfumé mes Lunes.
Et puis est arrivée l’heure de remercier pour l’abondance reçue au fil des saisons, au cœur du cycle lunaire intérieur.
Les points de repères fidèles et précis ont cédé leur place à un cycle irrégulier. Les bouffées de chaleur, les seins tendus et douloureux, l’arrondissement des hanches et du ventre, des Lunes plus souvent ou moins souvent ont annoncé la couleur de la pré-ménopause.
Les rythmes sont bousculés. Plus d’horaires ni de calendriers ! Une partie de mon corps ne m’appartient plus. L’intimité, la connivence, la confidence établies avec mon ventre, mon utérus, mes ovaires m’échappent. Je suis invitée à faire confiance sans savoir, à suivre d’autres chemins inconnus sans boussole ! Printemps, été, automne et hiver se fondent dans le cycle lunaire de Sœur Lune dans le ciel de l’univers. Les Lunes qui coulent ne sont plus de « vraies » Lunes. Elles durent parfois des semaines. Leur parfum est moins présent. Leur flot est débordant. Je ne les « entends » plus arriver…Il n’y a plus d’ovulation, il n’y a plus de cycle de vie et de mort renouvelés.
La crème de yam (progestérone naturelle à base de pommes de terre douces) encourage l’équilibre hormonal et permet à mon corps de faire son travail. La sauge, la menthe poivrée et la lavande vraie sont des alliées précieuses sur mon ventre. Je découvre les bienfaits et les qualités de l’huile d’onagre et de l’huile de bourache. L’attention, l’accueil, l’écoute me permettent d’entendre les besoins de mon être globale.
Ce qui me surprend est le décalage que je vis entre le corps et l’être. Le plan physique termine son cycle plus lentement, il prend son temps, il fait ce qui est juste pou lui. Je le vis capricieux et sans préavis. L’être est libre, hors du temps, déjà née ailleurs. Elle ne souffre pas de ce que vit le corps. Elle patiente, remercie, sourit et embellit. Cette entre-saison est un rendez-vous avec moi-même de bilan, d’acceptation, de consécration, de prière. Cette entre-saison est un havre de paix hors du temps et de l’espace pour reprendre mon souffle afin de mieux m’élancer en avant dans cette Joie sacrée d’être en Vie !
Je suis bien loin de mes résistances de jeune fille hésitante et probablement apeurée qui vivait ses premières Lunes. Je suis préparée, prête et heureuse. Mon oui est entier, sincère, sans regrets ; mon travail dans ce cycle est accompli. Aujourd’hui la prochaine saison, le prochain cadeau de ma vie de femme m’est offert : la méno-pause. Je suis sur le pas de la porte et mon Etre toute entière se réjouit et célèbre la Vie !
Quelle intelligence, quelle sagesse, quelle beauté, quelle plénitude ! Merci la vie, merci la mort ! Je vous ai côtoyées en mon ventre tout au long de ces belles années de femme féconde. Je vous connais, j’ai confiance en vous. J’ai lâché les amarres, je suis prête pour un nouveau chapitre, un nouveau livre, une nouvelle saison, une nouvelle vie !
L.K. Géraldine
Deux saisons de la vie
Vaste est ce thème des saisons où implicitement il y a cycles, passages, portes, conscience, début, achèvement, spirale évolutive, naissance et mort…Des aspects de la vie ! Oui, des aspects de la vie qui invitent naturellement à se rencontrer soi-même dans la relation à l’autre, à soi, à la nature, à l’univers. J’aime beaucoup les thèmes cycliques-spiralés par le fait même évolutif qu’il y a toujours symboliquement la graine, la germination, la maturation, le bilan ou récolte, puis le compostage ou mort de la forme afin de préparer la semence suivante.
Aujourd’hui je saisis l’occasion pour approfondir les deux saisons que je vais nommer « l’enfant et l’adulte ». L’enfant, ainsi que nous allons l’observer ici, c’est la majorité de nous tous au sens où l’enfant est dépendant, peu responsable, peu connaissant et à besoin naturellement que des adultes pallient à ses manques. Il n’y a là aucun jugement, c’est ainsi, et en général l’enfant n’a pas conscience de ce que l’adulte voit, sait, assume, corrige, répare, prévient, sacrifie, donne…et se réjouit.
Il y a donc une évolution de l’enfant à l’adulte. Un critère infaillible d’évolution est de ne pas, de ne plus, ou de moins laisser derrière soi des situations inachevées que quelqu’un d’autre va devoir régler puisque nous ne l’avons pas fait. Je vais le dire en d’autres mots plus simples : sortir de l’enfance c’est cesser de laisser derrière soi des cacas que d’autres devront nettoyer. Il faut entendre cela au propre et au figuré, de façon pratique quotidienne et de façon symbolique. Le plus aisé est de commencer nos recherches au propre et de façon pratique quotidienne. Chacun de nous pourrait investiguer les situations de la journée : qu’ai-je laissé inachevé sur lequel je ne retournerai pas mais que quelqu’un d’autre fera à ma place. Par exemple me lever de table sans ranger ; finir un papier de toilette ou des mouchoirs sans remplacer ; utiliser un évier sans le nettoyer après ; laisser un espace ou un outil en désordre ; uriner (debout) et laisser les (évidentes) éclaboussures ; vivre la maison sans y apporter les soins et l’entretien ; laisser à autrui son linge sale…ou les chaussettes qui trainent ; jeter au sol un papier ou ne pas ramasser ce qui a échappé ; trouver normal que la partenaire (ou le partenaire) soit une servante ; ne pas ranger son charriot à commission dans le parking ; etc.…il y a mille exemples à citer. Tous reviennent à dire que je laisse derrière moi des situations, des abandons, des non responsabilités que d’autres vont assumer pour moi. Ceci concerne juste le plan physique, le matériel et le plus dense qui est visible à nos yeux et nos sens.
Considérons alors ce qui se passe dans les deux plans matériels plus subtils non visibles à nos yeux : le plan astral des sentiments et des émotions, puis le plan mental, celui de nos pensées. Que laissons-nous derrière nous, inachevé, non nettoyé, non lavé, non purifié ? Quels sont les sentiments et les émotions disharmonieux que nous semons dans la matière astrale et que nous abandonnons tout simplement ? Les haines, les colères, les jalousies, les émotions qui dérobent, abusent, rabaissent etc. …
Quelles sont les pensées disharmonieuses que nous semons dans la matière mentale et que nous abandonnons sans conscience, sans connaissance de ce que cela engendre pour la collectivité humaine, pour la nature, les éléments, la terre ? Les pensées de séparativité, de jugement, de dévalorisation, de violence, de condamnation, etc. …
Quelles sont les paroles que nous jetons en l’air sans cesse qui sont dépourvues d’utilité, de conscience, de responsabilité ? Des paroles gratuites qui actualisent les pensées, les émotions, les sentiments disharmonieux !
Tout cela, sentiments, pensées, paroles qui ne sont pas tissés d’amour, de sagesse et d’harmonie avec la grande nature, ce sont des déchets, des détritus que nous accumulons dans divers égrégores négatifs des plans astral et mental. Chacun de ces plans possède sept niveaux de densité et nous chargeons de nos détritus les niveaux inférieurs.
Qui va nettoyer ? Qui va laver ? Qui va purifier ? Ça je le demande, je pose la question. Qui va faire le travail ? Dans les plans astral et mental il n’y a pas de toilette, pas de décharge, pas de composte, rien ! Ces plans astral et mental inférieurs sont plein de nos miasmes et de nos abominations, en suspend dans les couches fluidiques, à disposition des êtres faibles et inconscients, selon les lois vibratoires d’attraction.
Un critère infaillible d’évolution est de considérer combien de déchet nous gérons ou ne gérons pas. Ne plus abandonner de déchets physique, astral et mental fait de nous un adulte. Il y a des êtres qui sont parvenu à ne plus générer de déchet, ou du moins à les gérer correctement. Ces êtres deviennent des filtres pour les autres.
Il y a des êtres conscients qui n’engendrent pas de déchets, qui savent comment arrêter ou corriger ou rattraper ou réparer un déchet qui leur a échappé. Ces êtres conscients et vigilants sont des "adultes" humains qui nettoient (plan physique), qui lavent (plan astral), qui purifient (plan mental), qui sanctifient (plan spirituel). Ce travail se fait en silence, à plein temps et impersonnellement.
Il y a aussi des êtres d’une pureté remarquable et d’un amour sans faille qui sont éveillés à la Nature de la Réalité, des êtres qui sont difficiles à distinguer car ils ne sont pas identifiés à un "je", à un "moi" ni à une histoire personnelle. Ces êtres passent au travers du monde, élèvent, purifient et libèrent autour d’eux ; ce sont eux qui s’occupent des toilettes du monde, ils compostent et alchimisent les miasmes et cela engendre en eux, dans leur aura, un parfum exquis, celui du sacrifice. Ces êtres sont des adultes sages et anciens et certains, plus rares encore, sont capables de gérer et nettoyer en grand et en large ce que nous appelons des égrégores. Des égrégores devenus limitatifs pour l’évolution de l’humanité.
Oui le monde, la terre, l’humanité, portent l’immense bénédiction des êtres adultes qui veillent sur les enfants que nous sommes avec nos langes physique, astral et mental.
Voilà, deux saisons de la vie, l’enfant et l’adulte. Nous sommes tous appelés à quitter l’enfance un jour ou un autre, une incarnation ou une autre et passer à la saison adulte du service, de l’éducation et du don de soi. Il s’agit là de la joie, de l’amour, de la liberté et nul ne peut tuer le sacrifice, nul ne peut salir une source, nul ne peut échapper à une bénédiction, nul ne peut limiter l’amour.
Pierre-André
Aujourd’hui je saisis l’occasion pour approfondir les deux saisons que je vais nommer « l’enfant et l’adulte ». L’enfant, ainsi que nous allons l’observer ici, c’est la majorité de nous tous au sens où l’enfant est dépendant, peu responsable, peu connaissant et à besoin naturellement que des adultes pallient à ses manques. Il n’y a là aucun jugement, c’est ainsi, et en général l’enfant n’a pas conscience de ce que l’adulte voit, sait, assume, corrige, répare, prévient, sacrifie, donne…et se réjouit.
Il y a donc une évolution de l’enfant à l’adulte. Un critère infaillible d’évolution est de ne pas, de ne plus, ou de moins laisser derrière soi des situations inachevées que quelqu’un d’autre va devoir régler puisque nous ne l’avons pas fait. Je vais le dire en d’autres mots plus simples : sortir de l’enfance c’est cesser de laisser derrière soi des cacas que d’autres devront nettoyer. Il faut entendre cela au propre et au figuré, de façon pratique quotidienne et de façon symbolique. Le plus aisé est de commencer nos recherches au propre et de façon pratique quotidienne. Chacun de nous pourrait investiguer les situations de la journée : qu’ai-je laissé inachevé sur lequel je ne retournerai pas mais que quelqu’un d’autre fera à ma place. Par exemple me lever de table sans ranger ; finir un papier de toilette ou des mouchoirs sans remplacer ; utiliser un évier sans le nettoyer après ; laisser un espace ou un outil en désordre ; uriner (debout) et laisser les (évidentes) éclaboussures ; vivre la maison sans y apporter les soins et l’entretien ; laisser à autrui son linge sale…ou les chaussettes qui trainent ; jeter au sol un papier ou ne pas ramasser ce qui a échappé ; trouver normal que la partenaire (ou le partenaire) soit une servante ; ne pas ranger son charriot à commission dans le parking ; etc.…il y a mille exemples à citer. Tous reviennent à dire que je laisse derrière moi des situations, des abandons, des non responsabilités que d’autres vont assumer pour moi. Ceci concerne juste le plan physique, le matériel et le plus dense qui est visible à nos yeux et nos sens.
Considérons alors ce qui se passe dans les deux plans matériels plus subtils non visibles à nos yeux : le plan astral des sentiments et des émotions, puis le plan mental, celui de nos pensées. Que laissons-nous derrière nous, inachevé, non nettoyé, non lavé, non purifié ? Quels sont les sentiments et les émotions disharmonieux que nous semons dans la matière astrale et que nous abandonnons tout simplement ? Les haines, les colères, les jalousies, les émotions qui dérobent, abusent, rabaissent etc. …
Quelles sont les pensées disharmonieuses que nous semons dans la matière mentale et que nous abandonnons sans conscience, sans connaissance de ce que cela engendre pour la collectivité humaine, pour la nature, les éléments, la terre ? Les pensées de séparativité, de jugement, de dévalorisation, de violence, de condamnation, etc. …
Quelles sont les paroles que nous jetons en l’air sans cesse qui sont dépourvues d’utilité, de conscience, de responsabilité ? Des paroles gratuites qui actualisent les pensées, les émotions, les sentiments disharmonieux !
Tout cela, sentiments, pensées, paroles qui ne sont pas tissés d’amour, de sagesse et d’harmonie avec la grande nature, ce sont des déchets, des détritus que nous accumulons dans divers égrégores négatifs des plans astral et mental. Chacun de ces plans possède sept niveaux de densité et nous chargeons de nos détritus les niveaux inférieurs.
Qui va nettoyer ? Qui va laver ? Qui va purifier ? Ça je le demande, je pose la question. Qui va faire le travail ? Dans les plans astral et mental il n’y a pas de toilette, pas de décharge, pas de composte, rien ! Ces plans astral et mental inférieurs sont plein de nos miasmes et de nos abominations, en suspend dans les couches fluidiques, à disposition des êtres faibles et inconscients, selon les lois vibratoires d’attraction.
Un critère infaillible d’évolution est de considérer combien de déchet nous gérons ou ne gérons pas. Ne plus abandonner de déchets physique, astral et mental fait de nous un adulte. Il y a des êtres qui sont parvenu à ne plus générer de déchet, ou du moins à les gérer correctement. Ces êtres deviennent des filtres pour les autres.
Il y a des êtres conscients qui n’engendrent pas de déchets, qui savent comment arrêter ou corriger ou rattraper ou réparer un déchet qui leur a échappé. Ces êtres conscients et vigilants sont des "adultes" humains qui nettoient (plan physique), qui lavent (plan astral), qui purifient (plan mental), qui sanctifient (plan spirituel). Ce travail se fait en silence, à plein temps et impersonnellement.
Il y a aussi des êtres d’une pureté remarquable et d’un amour sans faille qui sont éveillés à la Nature de la Réalité, des êtres qui sont difficiles à distinguer car ils ne sont pas identifiés à un "je", à un "moi" ni à une histoire personnelle. Ces êtres passent au travers du monde, élèvent, purifient et libèrent autour d’eux ; ce sont eux qui s’occupent des toilettes du monde, ils compostent et alchimisent les miasmes et cela engendre en eux, dans leur aura, un parfum exquis, celui du sacrifice. Ces êtres sont des adultes sages et anciens et certains, plus rares encore, sont capables de gérer et nettoyer en grand et en large ce que nous appelons des égrégores. Des égrégores devenus limitatifs pour l’évolution de l’humanité.
Oui le monde, la terre, l’humanité, portent l’immense bénédiction des êtres adultes qui veillent sur les enfants que nous sommes avec nos langes physique, astral et mental.
Voilà, deux saisons de la vie, l’enfant et l’adulte. Nous sommes tous appelés à quitter l’enfance un jour ou un autre, une incarnation ou une autre et passer à la saison adulte du service, de l’éducation et du don de soi. Il s’agit là de la joie, de l’amour, de la liberté et nul ne peut tuer le sacrifice, nul ne peut salir une source, nul ne peut échapper à une bénédiction, nul ne peut limiter l’amour.
Pierre-André
Puissance et pouvoir de la Réceptive-Passive
Avant de trouver les mots, je me réjouis déjà devant l’idée de partager mon intérêt, ma curiosité, mon étonnement sans cesse renouvelé de cet archétype féminin central nommé " réceptivité" ou "passivité". Nous ne sommes pas ici pour étiqueter l’humain avec des mots qui limitent ou séparent, mais ce thème des archétypes nous offre l’opportunité d’approfondir et d’éclairer les fondations de nos natures féminines et masculines. Ceci n’efface en rien le fait que chaque être est à la fois féminin et masculin, réceptif et émissif, actif et passif. Donc pas de parti pris, mais si il est bien un archétype à étudier, à re-rencontrer, à re-valoriser en cette époque patriarcale, c’est bien celui de la réceptivité-passivité du principe féminin.
Nous avons vécu, ces siècles passés, une trahison à nous-mêmes (que nous soyons femme ou homme incarnés) en élaborant ou en admettant une fraude sur les archétypes féminins " passif-réceptif" et masculin "actif-émissif". Ceci entre autre à conduit au génocide féminin qui a éloigné, séparé, coupé la femme de sa souveraineté. Aujourd’hui la Souveraineté de la femme et le Féminin Sacré sont urgemment nécessaires pour construire, former, le "nouveau monde", la "nouvelle terre", la nouvelle époque du Verseau qui va voir renaître les valeurs d’une humanité digne et souveraine. Dans ce partage je voudrai démontrer la valeur de la réceptivité comme principale élément formateur. Le cycle d’obscurité, de fraude, de mensonge, d’égoïsme, de sacrilège (aussi appelé Kaliyuga) achève avec une débâcle planétaire qui va être courte et auto-nettoyante. L’Ere nouvelle est déjà ensemencée et il faut naturellement une formatrice pour élaborer, former et faire naître notre Nouvelle Terre. Cela est le rôle et le travail du féminin. La gestation. Nous allons donc scruter comment ce sont les qualités de cet archétype féminin réceptive-passive qui sont en train de former le nouveau monde…quel est ce pouvoir féminin immense et unique qui attire les éléments nécessaires.
Nous définissons sur le plan symbolique et archétypal le principe masculin comme "actif" et donc pour la polarité nous définissons pareillement le principe féminin comme "passif". Dire que le principe féminin est passif ne signifie pas du tout qu’il est inactif. Il exerce une action et cette action qui est appelée passivité est extrêmement efficace et puissante.
La passivité n’a pas un rôle moindre que l’activité ! Alors que le principe masculin apporte le contenu, le germe, le principe féminin apporte le contenant, la forme. C’est là justement que se trouve un formidable pouvoir : le contenant est doté du pouvoir d’attraction ! C’est une loi immuable du cosmos et de notre univers qui fait que tout contenant va attirer, se remplir et former. Bien sûr que la femme est créatrice, mais son principe archétypal la rend formatrice par essence. Elle seule peut former, pas l’homme. Elle est fondamentalement chaudron, creux, réceptive, magnétique. Elle est la Terre creuse, le Ventre sacré, l’Utérus solaire. Elle "vole le feu" et en nourrit les êtres ; elle connait les mondes du "grand en-dessous" ; elle règne sur l’inconnu cyclique qui se remplit à chaque Lune ; elle rend compte du contenu des saisons ; elle montre (en miroir) à l’homme ce qu’il a déposé en elle, le plan qu’il lui a semé et qu’elle a ensuite formé. Elle est donc infiniment digne de recevoir les meilleurs éléments, les meilleures semences, la plus haute estime.
Elle ne se projette pas vers l’avant comme le fait le principe masculin. Son principe à elle, attire, c’est cela justement son activité privilégiée. Tout ce qui ne saurait pas lui résister sera absorbé par elle ; elle absorbe naturellement et puissamment. Bien sûr elle a intérêt à discerner qui et quoi elle fréquente car c’est cela qu’elle va absorber ; beaucoup de femmes sont limitées ou malades par le fait que leur manque de connaissance et d’estime d’elles-mêmes leur font absorber des influences et intimités toxiques. Ensuite elles sont prises avec cela en dedans d’elles-mêmes ; s’en libérer est une tâche immense.
L’activité masculine est plus visible au premier abord, mais elle n’est certes pas plus puissante. D’un point de vue symbolique et imagé ont dira que l’activité émissive est d’aller du centre vers la périphérie. Puis l’activité réceptive est d’aller de la périphérie vers le centre. Etre passive c’est attirer les éléments de la périphérie, de l’extérieur, vers le centre, dans le creux magique où les éléments vont être triés et assemblés. Ce processus d’attraction est peut-être moins visible, mais il est bien réel et absolument agissant.
J’ai terminé là pour évoquer la puissance, le pouvoir et le privilège royal de cet archétype féminin. Je voudrai clore en revenant sur le mot "émanation" car d’une part il a un lien direct avec la réceptivité et d’autre part je suis resté surpris après un récent groupe femmes que ce concept soit resté relativement étranger. Cela fut pour moi le motif d’écrire « La voie des émotions ». Les émanations sont propres et naturelles au féminin, c’est une matière de particules magnétiques invisibles qui sont émises dans l’espace par la femme et qui, comme des petits aimants, vont attirer à elles ce qui leur correspond vibratoirement. Il y a là encore un grand pouvoir qui aujourd’hui peut-être relié avec cet archétype féminin de l’attraction et de la réceptivité.
Pierre-André
Nous avons vécu, ces siècles passés, une trahison à nous-mêmes (que nous soyons femme ou homme incarnés) en élaborant ou en admettant une fraude sur les archétypes féminins " passif-réceptif" et masculin "actif-émissif". Ceci entre autre à conduit au génocide féminin qui a éloigné, séparé, coupé la femme de sa souveraineté. Aujourd’hui la Souveraineté de la femme et le Féminin Sacré sont urgemment nécessaires pour construire, former, le "nouveau monde", la "nouvelle terre", la nouvelle époque du Verseau qui va voir renaître les valeurs d’une humanité digne et souveraine. Dans ce partage je voudrai démontrer la valeur de la réceptivité comme principale élément formateur. Le cycle d’obscurité, de fraude, de mensonge, d’égoïsme, de sacrilège (aussi appelé Kaliyuga) achève avec une débâcle planétaire qui va être courte et auto-nettoyante. L’Ere nouvelle est déjà ensemencée et il faut naturellement une formatrice pour élaborer, former et faire naître notre Nouvelle Terre. Cela est le rôle et le travail du féminin. La gestation. Nous allons donc scruter comment ce sont les qualités de cet archétype féminin réceptive-passive qui sont en train de former le nouveau monde…quel est ce pouvoir féminin immense et unique qui attire les éléments nécessaires.
Nous définissons sur le plan symbolique et archétypal le principe masculin comme "actif" et donc pour la polarité nous définissons pareillement le principe féminin comme "passif". Dire que le principe féminin est passif ne signifie pas du tout qu’il est inactif. Il exerce une action et cette action qui est appelée passivité est extrêmement efficace et puissante.
La passivité n’a pas un rôle moindre que l’activité ! Alors que le principe masculin apporte le contenu, le germe, le principe féminin apporte le contenant, la forme. C’est là justement que se trouve un formidable pouvoir : le contenant est doté du pouvoir d’attraction ! C’est une loi immuable du cosmos et de notre univers qui fait que tout contenant va attirer, se remplir et former. Bien sûr que la femme est créatrice, mais son principe archétypal la rend formatrice par essence. Elle seule peut former, pas l’homme. Elle est fondamentalement chaudron, creux, réceptive, magnétique. Elle est la Terre creuse, le Ventre sacré, l’Utérus solaire. Elle "vole le feu" et en nourrit les êtres ; elle connait les mondes du "grand en-dessous" ; elle règne sur l’inconnu cyclique qui se remplit à chaque Lune ; elle rend compte du contenu des saisons ; elle montre (en miroir) à l’homme ce qu’il a déposé en elle, le plan qu’il lui a semé et qu’elle a ensuite formé. Elle est donc infiniment digne de recevoir les meilleurs éléments, les meilleures semences, la plus haute estime.
Elle ne se projette pas vers l’avant comme le fait le principe masculin. Son principe à elle, attire, c’est cela justement son activité privilégiée. Tout ce qui ne saurait pas lui résister sera absorbé par elle ; elle absorbe naturellement et puissamment. Bien sûr elle a intérêt à discerner qui et quoi elle fréquente car c’est cela qu’elle va absorber ; beaucoup de femmes sont limitées ou malades par le fait que leur manque de connaissance et d’estime d’elles-mêmes leur font absorber des influences et intimités toxiques. Ensuite elles sont prises avec cela en dedans d’elles-mêmes ; s’en libérer est une tâche immense.
L’activité masculine est plus visible au premier abord, mais elle n’est certes pas plus puissante. D’un point de vue symbolique et imagé ont dira que l’activité émissive est d’aller du centre vers la périphérie. Puis l’activité réceptive est d’aller de la périphérie vers le centre. Etre passive c’est attirer les éléments de la périphérie, de l’extérieur, vers le centre, dans le creux magique où les éléments vont être triés et assemblés. Ce processus d’attraction est peut-être moins visible, mais il est bien réel et absolument agissant.
J’ai terminé là pour évoquer la puissance, le pouvoir et le privilège royal de cet archétype féminin. Je voudrai clore en revenant sur le mot "émanation" car d’une part il a un lien direct avec la réceptivité et d’autre part je suis resté surpris après un récent groupe femmes que ce concept soit resté relativement étranger. Cela fut pour moi le motif d’écrire « La voie des émotions ». Les émanations sont propres et naturelles au féminin, c’est une matière de particules magnétiques invisibles qui sont émises dans l’espace par la femme et qui, comme des petits aimants, vont attirer à elles ce qui leur correspond vibratoirement. Il y a là encore un grand pouvoir qui aujourd’hui peut-être relié avec cet archétype féminin de l’attraction et de la réceptivité.
Pierre-André
Hommage à mes seins

J’ai regardé naître mes seins, ces alliés précieux, avec fierté et avec délice, en même temps que les Lunes sacrées m’éloignaient de l’enfance. Enfin, je deviens femme nourricière, comme ma mère, ma maîtresse d’école, comme Marie mère de Jésus. J’ai des seins qui se voient, qui donnent une douce rondeur à mon corps et j’aime ça ! Je suis émerveillée et je ne m’en lasse pas ! Je goûte, je touche, je sens, je vis…et la vie continue, m’enseigne.
Je découvre une sensibilité nouvelle dans mon corps de jeune fille. Je me réjouis d’avoir des seins de femme, des seins à la peau si douce que presqu’irréelle ! Dans mon cœur il y a des images de mères allaitant leur bébé. Tellement d’amour et de secrets les entourent. Oui, c’est à cela aussi que j’aspire. Je garde cela comme un trésor précieux en mon cœur.
J’apprends à décoder les signes et les changements de ma poitrine. Présence entière et vivante au fil des cycles de la lune et des Lunes, ils sont fidèles dans leur message. Ils dessinent les parfums des saisons : souples et légers ils traversent mon printemps, ronds et aguichants ils visitent mon été, tendus et sensibles ils annoncent mon automne, messagers porteurs de nouvelles graines ils habillent mon hiver !
Fidèles compagnons sur mon chemin, je les honore, les soignes, leur donne une attention particulière chaque jour. Devant mon miroir, je les regarde, les palpe, les crème, les parfume. Je remercie la Mère Divine pour cette beauté déposée sur la terre. Aujourd’hui, je me souviens que ces seins, mes seins ont non seulement produit le lait maternel, qu’ils ont nourri mes enfants, que ce lait a soutenu le travail d’incarnation de ces âmes en les apprivoisant à la "matière" et en forgeant la base du système immunitaire de ces êtres, mais que à travers eux coule aussi le lait céleste qui nourrit les projets sacrés, qui nourrit mon compagnon. Je me réjouis de ces entités de lumière et d’amour qui les visitent, qui les habitent, qui en font des outils précieux de travail, des outils à protéger, à utiliser à bon escient.
Symboles à part entière de l’archétype féminin et du Féminin sacré, entités vivantes et entières de mon Temple femme, entités aimées du couple, ils sont les portes qui me relient au Divin. Le sein droit est un passage vers la voie lactée, ma connexion avec les étoiles, leurs mystères et leurs brillances ; le sein gauche se marie avec la lune et écoute les secrets du règne angélique pour les déposer sur la terre.
Oui, portes sacrées de mon Temple femme, je vous aime ! Cet amour je l’habille de fleurs et de dentelles également ! J’ai découvert la joie, la beauté, la sensualité et la grâce de la lingerie et des petits dessous. Jeune mère, j’ai compris "à l’intérieur, en mon ventre", que j’aime embellir, habiller mes seins de soie, de dentelles et de fleurs pour mettre en valeur cette féminité généreuse, pour honorer la beauté femme qui s’exprime à travers moi, pour remercier d’être une femme, pour me dire "je t’aime" avec du rose, du rouge, du vert ou du orange…oui, pour vivre mes quotidiens avec des dessous-femme sans éprouver l’envie ou le besoin de les exposer ou de les partager ! Juste pour moi et pour la beauté de la Mère Divine qui visite la terre.
De la plénitude de cette histoire d’amour entre mes seins et moi, j’aime ensuite permettre à ces dentelles fleuries de séduire l’amant élu et bienheureux de tant de mystères et de beauté !
Consciente de mes pouvoirs, je consacre mes seins au travail sacré et je remercie pour cette bénédiction à portée du cœur.
Pleine de cette conscience, je peux alors m’exposer à mon aimé et partager la beauté céleste et sensuelle. Je peux jouer avec mes émanations et enrober de séduction et d’amour mon amant. Je peux à n’importe quel moment du jour soulever mon pull et lui dire : "Vois mes seins aujourd’hui !" ou "Regarde comme ils sont beaux !" ou "As-tu vu mon soutien-gorge ?" Je suis reçue, entendue, attendue. Au-delà et en même temps que le regard admiratif, consentant, aimant, espiègle qu’il m’offre, je perçois à travers ses yeux, portes de l’âme, le regard sacré de ce masculin céleste que j’ai épousé.
Plénitude de femme, mes seins sont des seins heureux ! Gratitude !
L.K. Géraldine
Je découvre une sensibilité nouvelle dans mon corps de jeune fille. Je me réjouis d’avoir des seins de femme, des seins à la peau si douce que presqu’irréelle ! Dans mon cœur il y a des images de mères allaitant leur bébé. Tellement d’amour et de secrets les entourent. Oui, c’est à cela aussi que j’aspire. Je garde cela comme un trésor précieux en mon cœur.
J’apprends à décoder les signes et les changements de ma poitrine. Présence entière et vivante au fil des cycles de la lune et des Lunes, ils sont fidèles dans leur message. Ils dessinent les parfums des saisons : souples et légers ils traversent mon printemps, ronds et aguichants ils visitent mon été, tendus et sensibles ils annoncent mon automne, messagers porteurs de nouvelles graines ils habillent mon hiver !
Fidèles compagnons sur mon chemin, je les honore, les soignes, leur donne une attention particulière chaque jour. Devant mon miroir, je les regarde, les palpe, les crème, les parfume. Je remercie la Mère Divine pour cette beauté déposée sur la terre. Aujourd’hui, je me souviens que ces seins, mes seins ont non seulement produit le lait maternel, qu’ils ont nourri mes enfants, que ce lait a soutenu le travail d’incarnation de ces âmes en les apprivoisant à la "matière" et en forgeant la base du système immunitaire de ces êtres, mais que à travers eux coule aussi le lait céleste qui nourrit les projets sacrés, qui nourrit mon compagnon. Je me réjouis de ces entités de lumière et d’amour qui les visitent, qui les habitent, qui en font des outils précieux de travail, des outils à protéger, à utiliser à bon escient.
Symboles à part entière de l’archétype féminin et du Féminin sacré, entités vivantes et entières de mon Temple femme, entités aimées du couple, ils sont les portes qui me relient au Divin. Le sein droit est un passage vers la voie lactée, ma connexion avec les étoiles, leurs mystères et leurs brillances ; le sein gauche se marie avec la lune et écoute les secrets du règne angélique pour les déposer sur la terre.
Oui, portes sacrées de mon Temple femme, je vous aime ! Cet amour je l’habille de fleurs et de dentelles également ! J’ai découvert la joie, la beauté, la sensualité et la grâce de la lingerie et des petits dessous. Jeune mère, j’ai compris "à l’intérieur, en mon ventre", que j’aime embellir, habiller mes seins de soie, de dentelles et de fleurs pour mettre en valeur cette féminité généreuse, pour honorer la beauté femme qui s’exprime à travers moi, pour remercier d’être une femme, pour me dire "je t’aime" avec du rose, du rouge, du vert ou du orange…oui, pour vivre mes quotidiens avec des dessous-femme sans éprouver l’envie ou le besoin de les exposer ou de les partager ! Juste pour moi et pour la beauté de la Mère Divine qui visite la terre.
De la plénitude de cette histoire d’amour entre mes seins et moi, j’aime ensuite permettre à ces dentelles fleuries de séduire l’amant élu et bienheureux de tant de mystères et de beauté !
Consciente de mes pouvoirs, je consacre mes seins au travail sacré et je remercie pour cette bénédiction à portée du cœur.
Pleine de cette conscience, je peux alors m’exposer à mon aimé et partager la beauté céleste et sensuelle. Je peux jouer avec mes émanations et enrober de séduction et d’amour mon amant. Je peux à n’importe quel moment du jour soulever mon pull et lui dire : "Vois mes seins aujourd’hui !" ou "Regarde comme ils sont beaux !" ou "As-tu vu mon soutien-gorge ?" Je suis reçue, entendue, attendue. Au-delà et en même temps que le regard admiratif, consentant, aimant, espiègle qu’il m’offre, je perçois à travers ses yeux, portes de l’âme, le regard sacré de ce masculin céleste que j’ai épousé.
Plénitude de femme, mes seins sont des seins heureux ! Gratitude !
L.K. Géraldine
Lorsque la Lune marie le Soleil
Par essence l’être solaire est créateur alors que l’être lunaire est par essence formateur. Pour créer il faut projeter une image et avoir une matière pour la former. Tout comme la lumière est le vêtement du feu, l’aura (lumineuse) est le vêtement de la pensée solaire. La femme solaire est créatrice, son essence-feu, son Etre-source-solaire est alors à maturité. Elle crée avec une matière qu’elle a elle-même préparée. Tout comme la chenille donne d’elle-même le fil, comme l’araignée donne le fil, comme l’escargot donne la matière de sa coquille…cette matière de femme est faite du cycle des Lunes et là réside le mystère du travail des Lunes.
Tout être est à la fois solaire et lunaire mais en arrivant en incarnation nous n’avons pas déjà des dents ! Pareillement l’être n’est pas à maturité solaire avant d’avoir expérimenté et préparé sa propre matière. Ceci se fait avec la lune qui est par excellence la condensatrice, la cristallisatrice, la réflective.
Donc la femme en cycle des Lunes a l’opportunité de s’éveiller à la/sa matière, de la connaître, la gérer, la maîtriser. Ce cycle de lunes semble élémentaire voir même à subir au premier abord, mais cette ignorance doit céder devant le travail des quatre saisons du cycle lunaire. Il y a caché dans ce cycle un indescriptible éveil de conscience, un pouvoir incommensurable, une liberté magique faite de lucidité, de responsabilité, d’action consciente et ciblée. Voyez, relisez, le texte intitulé « Le cycle, le sang des lunes » et rappelez-vous combien ce temps des quatre saisons est éminemment formateur, jusqu’à devenir créateur par le fait de la graine de la semaine appelée l’hiver. C’est là précisément la matière lumineuse que l’Esprit de la femme va irradier de son essence solaire, celle-là qui culmine à son été du cycle.
Puisse la Femme collective sacrée sororale se pencher avec son plus grand sérieux, son étonnement, son émerveillement, son enthousiasme sur ce travail incomparable du cycle des Lunes. C’est là exactement qu’elle se prépare, se forme pour le travail solaire, pour son passage initiatique à la ménopause, pour sa liberté créatrice. Cette matière du travail du cycle des Lunes est tel un grand œuvre qui forme sa propre aura de lumière. Donc sa propre matière sur laquelle elle va travailler, créer.
L’aura, travaillée, est le vêtement de la pensée créatrice, celle du cycle solaire. S’il n’y a pas eu au moins quelques années de travail assidu pour connaître, comprendre et utiliser les phases du cycle lunaire, je doute qu’il soit possible de vivre le passage de la ménopause de façon épanouie, ancrée, gérée. Je doute ensuite que le cycle solaire soit à maturité pour un travail collectif conscient et pour avoir accès à une matière de création.
La femme solaire s’appuie sur la femme lunaire comme sur un fondement. Cette femme solaire libre de la fonction de parent, libre de la " petite famille ", libre des Lunes, libre en sexualité, etc. … représente un pilier du Conscient Collectif Féminin Sacré et elle a un réel pouvoir sur l’avenir planétaire.
Je voudrais impliquer le masculin dans ce travail car celui-ci se doit d’apprendre et de connaître la femme lunaire et la femme solaire afin de l’accompagner intelligemment et de la servir. Par ailleurs le masculin est concerné dans la mesure où il a lui aussi une longue période d’expérimentation de sa propre matière ainsi que des matières du genre entreprises, machines, succursales, contrats, etc. … Ainsi supposément il aura acquis une maturité pour son passage de l’andropause marquant la fin de ce cycle actif et de service, fin pareillement de la fonction parentale et entrée dans une nouvelle sexualité probablement plus réceptive. Alors lui aussi est concerné par un travail créateur solaire, de sagesse, d’enseignement, de synthèse.
Pierre-André
Tout être est à la fois solaire et lunaire mais en arrivant en incarnation nous n’avons pas déjà des dents ! Pareillement l’être n’est pas à maturité solaire avant d’avoir expérimenté et préparé sa propre matière. Ceci se fait avec la lune qui est par excellence la condensatrice, la cristallisatrice, la réflective.
Donc la femme en cycle des Lunes a l’opportunité de s’éveiller à la/sa matière, de la connaître, la gérer, la maîtriser. Ce cycle de lunes semble élémentaire voir même à subir au premier abord, mais cette ignorance doit céder devant le travail des quatre saisons du cycle lunaire. Il y a caché dans ce cycle un indescriptible éveil de conscience, un pouvoir incommensurable, une liberté magique faite de lucidité, de responsabilité, d’action consciente et ciblée. Voyez, relisez, le texte intitulé « Le cycle, le sang des lunes » et rappelez-vous combien ce temps des quatre saisons est éminemment formateur, jusqu’à devenir créateur par le fait de la graine de la semaine appelée l’hiver. C’est là précisément la matière lumineuse que l’Esprit de la femme va irradier de son essence solaire, celle-là qui culmine à son été du cycle.
Puisse la Femme collective sacrée sororale se pencher avec son plus grand sérieux, son étonnement, son émerveillement, son enthousiasme sur ce travail incomparable du cycle des Lunes. C’est là exactement qu’elle se prépare, se forme pour le travail solaire, pour son passage initiatique à la ménopause, pour sa liberté créatrice. Cette matière du travail du cycle des Lunes est tel un grand œuvre qui forme sa propre aura de lumière. Donc sa propre matière sur laquelle elle va travailler, créer.
L’aura, travaillée, est le vêtement de la pensée créatrice, celle du cycle solaire. S’il n’y a pas eu au moins quelques années de travail assidu pour connaître, comprendre et utiliser les phases du cycle lunaire, je doute qu’il soit possible de vivre le passage de la ménopause de façon épanouie, ancrée, gérée. Je doute ensuite que le cycle solaire soit à maturité pour un travail collectif conscient et pour avoir accès à une matière de création.
La femme solaire s’appuie sur la femme lunaire comme sur un fondement. Cette femme solaire libre de la fonction de parent, libre de la " petite famille ", libre des Lunes, libre en sexualité, etc. … représente un pilier du Conscient Collectif Féminin Sacré et elle a un réel pouvoir sur l’avenir planétaire.
Je voudrais impliquer le masculin dans ce travail car celui-ci se doit d’apprendre et de connaître la femme lunaire et la femme solaire afin de l’accompagner intelligemment et de la servir. Par ailleurs le masculin est concerné dans la mesure où il a lui aussi une longue période d’expérimentation de sa propre matière ainsi que des matières du genre entreprises, machines, succursales, contrats, etc. … Ainsi supposément il aura acquis une maturité pour son passage de l’andropause marquant la fin de ce cycle actif et de service, fin pareillement de la fonction parentale et entrée dans une nouvelle sexualité probablement plus réceptive. Alors lui aussi est concerné par un travail créateur solaire, de sagesse, d’enseignement, de synthèse.
Pierre-André
L'une en l'autre
La
femme est lunaire de naissance ; la femme est solaire par essence.
La tradition, le mental, la société nous « rangent » dans deux catégories bien distinctes.
Bien sûr, le cycle lunaire est propre à la femme lunée et le cycle solaire est propre à la femme ménopausée. Et je ne souhaite pas inventer une nouvelle théorie ni redistribuer des étiquettes neuves !
Non, je souhaite simplement être entière ; je souhaite refléter à chaque femme tous ses pouvoirs de femme, qu’elle soie lunée ou ménopausée.
La femme qui consacre le sang de ses Lunes, qui vit chaque semaine son cycle lunaire avec conscience, qui nourrit la sororité, le conscient collectif féminin et le Féminin sacré est par essence solaire !
La femme ménopausée qui contient en son ventre les fruits des années de travail de son cycle des Lunes est par son « contenu » lunaire !
La femme est réceptive lunaire et la femme est émissive solaire en tout temps. Elles sont contenues l’une en l’autre en elle depuis son premier souffle jusqu’au dernier.
…ceci me rappelle étrangement une histoire de « couple intérieur »… je souris… et toi, femme lunaire-solaire qu’en penses-tu?
L.K. Géraldine
La tradition, le mental, la société nous « rangent » dans deux catégories bien distinctes.
Bien sûr, le cycle lunaire est propre à la femme lunée et le cycle solaire est propre à la femme ménopausée. Et je ne souhaite pas inventer une nouvelle théorie ni redistribuer des étiquettes neuves !
Non, je souhaite simplement être entière ; je souhaite refléter à chaque femme tous ses pouvoirs de femme, qu’elle soie lunée ou ménopausée.
La femme qui consacre le sang de ses Lunes, qui vit chaque semaine son cycle lunaire avec conscience, qui nourrit la sororité, le conscient collectif féminin et le Féminin sacré est par essence solaire !
La femme ménopausée qui contient en son ventre les fruits des années de travail de son cycle des Lunes est par son « contenu » lunaire !
La femme est réceptive lunaire et la femme est émissive solaire en tout temps. Elles sont contenues l’une en l’autre en elle depuis son premier souffle jusqu’au dernier.
…ceci me rappelle étrangement une histoire de « couple intérieur »… je souris… et toi, femme lunaire-solaire qu’en penses-tu?
L.K. Géraldine
L'Esprit du Cercle de Femmes
Les cercles de femmes, avant qu’ils ne soient actualisés ici ou là, doivent tout d’abord exister en "esprit" c’est-à-dire en Essence, en Idée, en Semence.
En cette fin de l’âge sombre actuel, l’humanité se vit souffrante de ce qu’elle a violenté, pillé et morcelé tous les éléments de Mère Terre. Nous avons mal à notre terre intérieure ; nous avons mal à notre Féminin, à notre Mère, Grand-Mère, Fille ; nous avons mal à notre matière/mater intérieure tout comme nous avons mal aux plaies de l’organisme planétaire. Plaies de terre-eau-air, plaies de races et pays, plaies humaines relationnelles et étiques, plaies de notre économie vitale intérieure, plaies de nos liens sacrés bafoués, et d’autres…
La planète est un organisme dont les systèmes sont les races et continents, dont les organes sont les pays et dont les cellules sont les humains et toute vie. Nous avons mal à notre organisme, à nos relations, à notre lien avec le sacré, le sens des choses, le respect de la vie-terre.
Tout cela raconte simplement que notre lien essentiel avec notre Féminin-Terre est rompu. Il est rompu parce qu’il n’est plus nourri et fécondé par l’Esprit, Essence, Soleil. Nous avons touché, goûté, englouti, pris, volé notre terreau en renversant l’Ordre des Choses, donc en écartant l’Esprit de sa préséance, de la gratitude, du respect. Inconscients nous avons profité mais voilà le réveil abrupt d’un cancer généralisé de l’organisme planétaire !
Ce réveil est l’une des grandes raisons de la floraison des cercles de femmes. La femme-mère-épouse-amante-sœur est si proche de la vie, du vivant, de l’urgence, du réel qu’elle est première à se lever pour faire face. Face à la vie, face à la détresse, au péril actuel, face au grand organisme humain et planétaire.
Le principe du cercle de femmes est une réhabilitation de l’Esprit des choses et des Choses de l’esprit. C’est une prise de conscience, prise de position pour honorer et respecter le couple Esprit-Matière qui est une dyade.
Ainsi la réalité des cercles de femmes est répandue à grandeur de la planète : partout où il y a sororité, fraternité, réveil de conscience, entraide, responsabilité vivante, il y a "cercle de femmes", rencontre de conscience de notre Féminin sacré. Tout humain a un féminin sacré en soi ; les femmes sont souvent en avance pour le révéler.
Le cercle peut prendre mille formes et accomplissements. Cela n’est pas limité à des rituels, prières, chants, etc. Il existe à ce jour de par le monde des cercles faits d’êtres qui changent ensemble et consciemment les valeurs caduques pour de nouvelles valeurs vivantes, étiques, respectueuses, sororales, économiques et sacrées. Ce sont souvent des femmes, oui ! c’est vrai ! tant mieux ! heureusement ! Elles entrainent les autres, puis tous les autres.
C’est l’Esprit du cercle qui est l’essence, le centre ; c’est la Conscience du sacré en se réveillant qui engendre le cercle. Il existe en ce moment des cercles formidables rassemblant des êtres de partout dans le monde, qui sont branchés sur une même idée lumineuse, solaire, aimante, serviable. C’est une vibration, c’est une vision, c’est un idéal. Ce sont là aussi des cercles devenus des égrégores et ceux-ci sont fécondés par le Céleste, l’idée de la Nouvelle Terre, la Synarchie solaire.
Il y a actuellement sur la terre un très grand nombre de cercles de femmes formels et informels ; parfois les auteurs se connaissent en personne, parfois ils ne se connaissent qu’en esprit. Pour ma part j’aime immensément me sentir relié avec ces sœurs, ces frères du monde. Je travaille avec foi, amour, espérance plusieurs fois au long du jour à alimenter, élever, épurer, conscientiser le cercle, grand cercle qui palpite, respire, fructifie et transforme les consciences des humains de bonne volonté.
Je pense que ce "cercle de femmes" est contenu et représenté dans ces cercles diversifiés et bien réels qui, de part le monde, sont la gestation de la Vie nouvelle, l’éveil planétaire.
Pierre-André
En cette fin de l’âge sombre actuel, l’humanité se vit souffrante de ce qu’elle a violenté, pillé et morcelé tous les éléments de Mère Terre. Nous avons mal à notre terre intérieure ; nous avons mal à notre Féminin, à notre Mère, Grand-Mère, Fille ; nous avons mal à notre matière/mater intérieure tout comme nous avons mal aux plaies de l’organisme planétaire. Plaies de terre-eau-air, plaies de races et pays, plaies humaines relationnelles et étiques, plaies de notre économie vitale intérieure, plaies de nos liens sacrés bafoués, et d’autres…
La planète est un organisme dont les systèmes sont les races et continents, dont les organes sont les pays et dont les cellules sont les humains et toute vie. Nous avons mal à notre organisme, à nos relations, à notre lien avec le sacré, le sens des choses, le respect de la vie-terre.
Tout cela raconte simplement que notre lien essentiel avec notre Féminin-Terre est rompu. Il est rompu parce qu’il n’est plus nourri et fécondé par l’Esprit, Essence, Soleil. Nous avons touché, goûté, englouti, pris, volé notre terreau en renversant l’Ordre des Choses, donc en écartant l’Esprit de sa préséance, de la gratitude, du respect. Inconscients nous avons profité mais voilà le réveil abrupt d’un cancer généralisé de l’organisme planétaire !
Ce réveil est l’une des grandes raisons de la floraison des cercles de femmes. La femme-mère-épouse-amante-sœur est si proche de la vie, du vivant, de l’urgence, du réel qu’elle est première à se lever pour faire face. Face à la vie, face à la détresse, au péril actuel, face au grand organisme humain et planétaire.
Le principe du cercle de femmes est une réhabilitation de l’Esprit des choses et des Choses de l’esprit. C’est une prise de conscience, prise de position pour honorer et respecter le couple Esprit-Matière qui est une dyade.
Ainsi la réalité des cercles de femmes est répandue à grandeur de la planète : partout où il y a sororité, fraternité, réveil de conscience, entraide, responsabilité vivante, il y a "cercle de femmes", rencontre de conscience de notre Féminin sacré. Tout humain a un féminin sacré en soi ; les femmes sont souvent en avance pour le révéler.
Le cercle peut prendre mille formes et accomplissements. Cela n’est pas limité à des rituels, prières, chants, etc. Il existe à ce jour de par le monde des cercles faits d’êtres qui changent ensemble et consciemment les valeurs caduques pour de nouvelles valeurs vivantes, étiques, respectueuses, sororales, économiques et sacrées. Ce sont souvent des femmes, oui ! c’est vrai ! tant mieux ! heureusement ! Elles entrainent les autres, puis tous les autres.
C’est l’Esprit du cercle qui est l’essence, le centre ; c’est la Conscience du sacré en se réveillant qui engendre le cercle. Il existe en ce moment des cercles formidables rassemblant des êtres de partout dans le monde, qui sont branchés sur une même idée lumineuse, solaire, aimante, serviable. C’est une vibration, c’est une vision, c’est un idéal. Ce sont là aussi des cercles devenus des égrégores et ceux-ci sont fécondés par le Céleste, l’idée de la Nouvelle Terre, la Synarchie solaire.
Il y a actuellement sur la terre un très grand nombre de cercles de femmes formels et informels ; parfois les auteurs se connaissent en personne, parfois ils ne se connaissent qu’en esprit. Pour ma part j’aime immensément me sentir relié avec ces sœurs, ces frères du monde. Je travaille avec foi, amour, espérance plusieurs fois au long du jour à alimenter, élever, épurer, conscientiser le cercle, grand cercle qui palpite, respire, fructifie et transforme les consciences des humains de bonne volonté.
Je pense que ce "cercle de femmes" est contenu et représenté dans ces cercles diversifiés et bien réels qui, de part le monde, sont la gestation de la Vie nouvelle, l’éveil planétaire.
Pierre-André
Cercle de Femmes : le cercle et le centre

En astrologie, le Soleil est représenté par un cercle avec un point en son milieu. Lorsque je pense à un cercle de femmes, cette même image se présente devant moi : des femmes assises ou debout qui regardent vers le centre du cercle qu’elles forment ; elles se lient avec le point du milieu, point autour duquel vont se tisser leurs échanges, leurs partages, leurs essentiels. Point qui est le pilier de leur travail personnel et collectif, d’où l’importance de placer un objet inspirant, lumineux, sacré, tels une bougie, un cristal de roche transparent, un grenat sang ou un calice, au centre de leur cercle ; après s’être liées avec ce point central, elles se regardent, s’accueillent. Le cercle dont tous les éléments périphériques sont attachés au centre devient alors un "contenant" solide, efficace, entier. Un contenant qui reçoit l’intime, le secret, le sacré, la vie et qui les protège ; un contenant qui est comme la femme, un chaudron, un vase, une matrice, une terre creuse où les éléments nécessaires à la concrétisation d’un projet, d’un travail, d’un enfant sont malaxés, alchimisés, formés. Oui, la femme est nourricière et formatrice par nature ; la terre et l’humanité ont besoin d’elle pour rassembler les particules afin que la vie se manifeste dans et à travers la matière, afin que le Ciel puisse visiter la Terre. Le cercle représente la matière, la matrice ; le point en son centre représente l’esprit, la quintessence, le Soleil.
A l’intérieur de cet espace consacré et protégé nous pouvons, nous devons travailler à la guérison du Féminin sacré en nous, ainsi qu’à la réhabilitation des pouvoirs innés de la Femme ; de ce fait nous préparons le chemin pour aller guérir ce même Féminin sacré en l’homme et ainsi l’équilibre planétaire retrouvera son mouvement perpétuel et harmonieux.
Dans ce cercle femmes nous célébrons les Lunes, la grossesse, l’accouchement, l’allaitement, la ménopause ; nous célébrons la Vie tout simplement et entièrement. Nous y accueillons les larmes, les défis, les drames tout autant que les joies, les rires, les grandissements, les prises de conscience. Nous y tissons les liens précieux de la sororité, de l’amour.
A travers ce travail de guérison intérieure nous participons activement à la guérison du Conscient collectif féminin et planétaire. Avec nos prières, nos chants, nos pensées, nos rituels, nos émanations nous nous lions à toutes les femmes, nous devenons la Femme. Oui, nous avançons dans la même direction, nous aspirons au même but.
Un cercle de femmes, le point et le cercle, l’esprit et la matière, le masculin et le féminin.
Soyons conscientes de ce couple intérieur lors de nos cercles. Oui, mes Sœurs, nous sommes femmes et nous portons en nous les deux principes ; les deux sont nécessaires à l’accomplissement de notre tâche. Nous ne pouvons être justes "principes féminins", nous tomberions alors dans un piège semblable à celui du patriarcat qui prône la puissance du masculin à tout prix !
Nous avons le devoir d’être entière. La guérison de Mère Terre se fera à travers la Femme et par le féminin. Plus nous serons nombreuses à nous mettre au service de cette guérison, plus nous donnons de chance à l’humanité de connaître la vie sur une Terre belle, aimée, respectée, radieuse, sacrée. Alors qu’attendons-nous pour nous mettre en route ?
Le cercle des femmes a lieu chaque jour, ce n’est pas uniquement un moment défini où nous nous rencontrons, c’est chaque fois que nous sommes reliées au Conscient collectif féminin et planétaire en pensées, en prières et dans nos gestes du quotidien. A chaque instant des femmes se rassemblent autour d’un centre qui est l’Esprit de Vie et concrétisent leur travail dans la Matière qui elle aussi est sacrée. A chaque instant nous pouvons nous y joindre et tisser les liens jusqu’à ce que toutes les femmes sur la Terre ne soient plus qu’un seul cercle, un seul regard tourné vers l’Esprit, vers la Lumière, vers le Céleste.
En chemin avec vous.
L.K. Géraldine
A l’intérieur de cet espace consacré et protégé nous pouvons, nous devons travailler à la guérison du Féminin sacré en nous, ainsi qu’à la réhabilitation des pouvoirs innés de la Femme ; de ce fait nous préparons le chemin pour aller guérir ce même Féminin sacré en l’homme et ainsi l’équilibre planétaire retrouvera son mouvement perpétuel et harmonieux.
Dans ce cercle femmes nous célébrons les Lunes, la grossesse, l’accouchement, l’allaitement, la ménopause ; nous célébrons la Vie tout simplement et entièrement. Nous y accueillons les larmes, les défis, les drames tout autant que les joies, les rires, les grandissements, les prises de conscience. Nous y tissons les liens précieux de la sororité, de l’amour.
A travers ce travail de guérison intérieure nous participons activement à la guérison du Conscient collectif féminin et planétaire. Avec nos prières, nos chants, nos pensées, nos rituels, nos émanations nous nous lions à toutes les femmes, nous devenons la Femme. Oui, nous avançons dans la même direction, nous aspirons au même but.
Un cercle de femmes, le point et le cercle, l’esprit et la matière, le masculin et le féminin.
Soyons conscientes de ce couple intérieur lors de nos cercles. Oui, mes Sœurs, nous sommes femmes et nous portons en nous les deux principes ; les deux sont nécessaires à l’accomplissement de notre tâche. Nous ne pouvons être justes "principes féminins", nous tomberions alors dans un piège semblable à celui du patriarcat qui prône la puissance du masculin à tout prix !
Nous avons le devoir d’être entière. La guérison de Mère Terre se fera à travers la Femme et par le féminin. Plus nous serons nombreuses à nous mettre au service de cette guérison, plus nous donnons de chance à l’humanité de connaître la vie sur une Terre belle, aimée, respectée, radieuse, sacrée. Alors qu’attendons-nous pour nous mettre en route ?
Le cercle des femmes a lieu chaque jour, ce n’est pas uniquement un moment défini où nous nous rencontrons, c’est chaque fois que nous sommes reliées au Conscient collectif féminin et planétaire en pensées, en prières et dans nos gestes du quotidien. A chaque instant des femmes se rassemblent autour d’un centre qui est l’Esprit de Vie et concrétisent leur travail dans la Matière qui elle aussi est sacrée. A chaque instant nous pouvons nous y joindre et tisser les liens jusqu’à ce que toutes les femmes sur la Terre ne soient plus qu’un seul cercle, un seul regard tourné vers l’Esprit, vers la Lumière, vers le Céleste.
En chemin avec vous.
L.K. Géraldine
Célébration de passage pour la ménopause
Un « passage » signifie une porte, une ouverture vers quelque chose, vers quelque part, vers quelqu’une. Donc cela implique aussi un passé et un devenir.
Cela sous-entend que nous avons suivi une route, un chemin, un escalier, que nous avons traversé des lacs, des rivières, des forêts, des prairies, symboliquement parlant, que nous avons escaladé des montagnes, que nous avons peut-être survécu à une traversée du désert afin de nous retrouver devant cette porte.
Il ne suffit pas de se présenter à la porte pour qu’elle s’ouvre, il est nécessaire de se préparer. Une carte sur laquelle sont indiquées les routes à suivre ainsi que les carrefours est absolument indispensable. Les aires de repos, de prières, de travail y seront dessinées en couleurs…
Oui, la carte de ma vie de femme est un outil précieux pour avancer jusqu’à cet endroit appelé « ménopause ».
Le rituel de passage est tissé de tous ces petits riens, de tous ces grands événements qui ont rempli, habité ma vie jusqu’à ce jour : le parfum des premières Lunes et la puissance rouge de toutes les suivantes, la joie de plusieurs grossesses, l’intimité de l’ accouchement, la sensualité heureuse d’une femme épanouie, la douceur d’une caresse, la beauté de la femme sur ma peau, les peines qui ont traversé mon ventre, la joie simple d’être une femme, l’amour de mon compagnon… La dédicace et la consécration de ces années de travail de femme lunaire contiennent tous ces morceaux de puzzle. De m’être dédiée et consacrée est une clé qui va me permettre d’ouvrir cette porte de passage avec confiance, avec élan, avec succès. Oui, mon rituel de passage pour la ménopause est un MERCI pour le contenu de ma vie, c’est aussi un bilan, une synthèse des cycles lunaires achevés et vécus consciemment. Cela a été un réel enseignement de vie de femme, de développement personnel, de service à la famille, d’apprentissage de mes possibilités, de mes limites pour parvenir alors à ce passage présent de mon indépendance, de mon autonomie. Cela m’est visible dans les perceptions que j’ai de la plénitude de mon ventre, de la tendresse de mes seins, de la puissance de l’amour qui visite mon cœur. Un MERCI infini pour cette femme entière, accomplie, sacrée qui a franchi toutes les étapes dans la joie et parfois dans la peine pour arriver ici aujourd’hui.
Je me rends dans l’un de mes temples protégés dans la nature, nue je m’assieds sur la terre, sur Mère-Terre et c’est là que je lui offre ma gratitude. Par un rituel simple et naturel je dépose mon outil de prêtresse, ce cristal consacré et habité par le sang des Lunes depuis des décennies, ceci à côté d’une bougie allumée ; je prie et je remercie.
Je rends à la vie le costume « Femme lunaire et féconde» qu’elle m’avait prêté ; je me revêts du costume « Femme solaire et créative » que la vie me tend. Je sens que je passe du « personnel » à l’impersonnel en ce sens que je me donne au collectif de la Grande Famille planétaire. Cela est mon nouveau travail.
Je suis libre. Je suis disponible pour franchir ce passage et recevoir une nouvelle responsabilité : être une Sœur aînée, mature, pour guider et enseigner.
Avant d’arriver à ce moment de ma vie, j’ai reçu des témoignages, j’ai lu des écrits de femmes qui partagent et décrivent ce passage de la ménopause. Certaines ont invité des amies et fait une grande fête, un beau repas ; d’autres sont parties en voyage ; d’autres encore se sont offert un week-end de méditation ou une journée de détente ; d’autres se sont baignées nues dans un lac avec leurs amies ou leur compagnon de vie ; d’autres ont pleuré ; d’autres ont allumé un grand feu…et encore, et encore d’autres témoignages, tous différents, tous beaux et touchants. Je m’étais souvent interrogée pour savoir comment je souhaiterai vivre ce rituel…sans recevoir de réponse toute prête jusqu’au moment où c’était « l’heure » pour moi de me préparer et de franchir ce seuil.
Dans le ventre de chaque femme a été déposée la graine de ce passage. Il importe que chacune écoute son ventre, son cœur, sa sagesse intérieure, sa voix de femme mature et accomplie pour être guidée, pour vivre sa propre créativité. Que ce soit un rayon de soleil, un pétale de fleur, une plume tombée du ciel, une pive, un cristal, un chant, un poème, des mots complètement neufs et qui se découvrent au fur et à mesure du passage…qu’importe ! L’essentiel c’est que vous soyez en vie et que vous exprimiez à votre façon ce qui est juste pour vous à ce moment unique dans la vie d’une femme ! Tout est juste lorsque ce n’est pas le mental qui tient les rennes et qui joue au directeur général ! Oui, Femme, tout est juste lorsque ton ventre et ton cœur s’unissent et créent avec amour dans la joie sacrée d’être en vie !
L.K. Géraldine
Cela sous-entend que nous avons suivi une route, un chemin, un escalier, que nous avons traversé des lacs, des rivières, des forêts, des prairies, symboliquement parlant, que nous avons escaladé des montagnes, que nous avons peut-être survécu à une traversée du désert afin de nous retrouver devant cette porte.
Il ne suffit pas de se présenter à la porte pour qu’elle s’ouvre, il est nécessaire de se préparer. Une carte sur laquelle sont indiquées les routes à suivre ainsi que les carrefours est absolument indispensable. Les aires de repos, de prières, de travail y seront dessinées en couleurs…
Oui, la carte de ma vie de femme est un outil précieux pour avancer jusqu’à cet endroit appelé « ménopause ».
Le rituel de passage est tissé de tous ces petits riens, de tous ces grands événements qui ont rempli, habité ma vie jusqu’à ce jour : le parfum des premières Lunes et la puissance rouge de toutes les suivantes, la joie de plusieurs grossesses, l’intimité de l’ accouchement, la sensualité heureuse d’une femme épanouie, la douceur d’une caresse, la beauté de la femme sur ma peau, les peines qui ont traversé mon ventre, la joie simple d’être une femme, l’amour de mon compagnon… La dédicace et la consécration de ces années de travail de femme lunaire contiennent tous ces morceaux de puzzle. De m’être dédiée et consacrée est une clé qui va me permettre d’ouvrir cette porte de passage avec confiance, avec élan, avec succès. Oui, mon rituel de passage pour la ménopause est un MERCI pour le contenu de ma vie, c’est aussi un bilan, une synthèse des cycles lunaires achevés et vécus consciemment. Cela a été un réel enseignement de vie de femme, de développement personnel, de service à la famille, d’apprentissage de mes possibilités, de mes limites pour parvenir alors à ce passage présent de mon indépendance, de mon autonomie. Cela m’est visible dans les perceptions que j’ai de la plénitude de mon ventre, de la tendresse de mes seins, de la puissance de l’amour qui visite mon cœur. Un MERCI infini pour cette femme entière, accomplie, sacrée qui a franchi toutes les étapes dans la joie et parfois dans la peine pour arriver ici aujourd’hui.
Je me rends dans l’un de mes temples protégés dans la nature, nue je m’assieds sur la terre, sur Mère-Terre et c’est là que je lui offre ma gratitude. Par un rituel simple et naturel je dépose mon outil de prêtresse, ce cristal consacré et habité par le sang des Lunes depuis des décennies, ceci à côté d’une bougie allumée ; je prie et je remercie.
Je rends à la vie le costume « Femme lunaire et féconde» qu’elle m’avait prêté ; je me revêts du costume « Femme solaire et créative » que la vie me tend. Je sens que je passe du « personnel » à l’impersonnel en ce sens que je me donne au collectif de la Grande Famille planétaire. Cela est mon nouveau travail.
Je suis libre. Je suis disponible pour franchir ce passage et recevoir une nouvelle responsabilité : être une Sœur aînée, mature, pour guider et enseigner.
Avant d’arriver à ce moment de ma vie, j’ai reçu des témoignages, j’ai lu des écrits de femmes qui partagent et décrivent ce passage de la ménopause. Certaines ont invité des amies et fait une grande fête, un beau repas ; d’autres sont parties en voyage ; d’autres encore se sont offert un week-end de méditation ou une journée de détente ; d’autres se sont baignées nues dans un lac avec leurs amies ou leur compagnon de vie ; d’autres ont pleuré ; d’autres ont allumé un grand feu…et encore, et encore d’autres témoignages, tous différents, tous beaux et touchants. Je m’étais souvent interrogée pour savoir comment je souhaiterai vivre ce rituel…sans recevoir de réponse toute prête jusqu’au moment où c’était « l’heure » pour moi de me préparer et de franchir ce seuil.
Dans le ventre de chaque femme a été déposée la graine de ce passage. Il importe que chacune écoute son ventre, son cœur, sa sagesse intérieure, sa voix de femme mature et accomplie pour être guidée, pour vivre sa propre créativité. Que ce soit un rayon de soleil, un pétale de fleur, une plume tombée du ciel, une pive, un cristal, un chant, un poème, des mots complètement neufs et qui se découvrent au fur et à mesure du passage…qu’importe ! L’essentiel c’est que vous soyez en vie et que vous exprimiez à votre façon ce qui est juste pour vous à ce moment unique dans la vie d’une femme ! Tout est juste lorsque ce n’est pas le mental qui tient les rennes et qui joue au directeur général ! Oui, Femme, tout est juste lorsque ton ventre et ton cœur s’unissent et créent avec amour dans la joie sacrée d’être en vie !
L.K. Géraldine
Beauté Simple
Devant
une mosquée, une femme et sa fille sont assises, appuyées l’une contre l’autre.
Leurs habits sont usés, leurs pieds sont nus.
Parfois la mère tend une main maigre à l’approche d’un touriste.
Puis elle lève la tête pour regarder au loin, à travers un monde que elle seule semble voir.
Tant de grâce et de beauté sont dessinées sur son visage malgré la pauvreté. Ses yeux sont lumineux, clairs, vivants. Son regard est propre, direct, profond, pénétrant. Ses traits sont majestueux.
Il n’y a pas de colère, de révolte, de résistance, de résignations inscrites dans les lignes de son visage. Non, juste l’acceptation de ce qui est.
Il émane de cette femme une puissance et une beauté qui me coupent le souffle, qui me bouleversent, qui me touchent, qui me nourrissent l’âme et le cœur.
Je comprends, je vis profondément ce que signifie « une foi qui renverse les montagnes ».
La foi que cultive cette femme en son être sacrée rayonne à travers toutes ses fibres malgré la misère de ses quotidiens que je peux pressentir.
La vie intérieure, la prière, la foi ont dessiné jour après jour sur son visage, un baume bienfaisant et apaisant. A travers cette femme, j’ai vu la beauté du Ciel se déposer sur la Terre.
Gratitude
L.K. Géraldine
Parfois la mère tend une main maigre à l’approche d’un touriste.
Puis elle lève la tête pour regarder au loin, à travers un monde que elle seule semble voir.
Tant de grâce et de beauté sont dessinées sur son visage malgré la pauvreté. Ses yeux sont lumineux, clairs, vivants. Son regard est propre, direct, profond, pénétrant. Ses traits sont majestueux.
Il n’y a pas de colère, de révolte, de résistance, de résignations inscrites dans les lignes de son visage. Non, juste l’acceptation de ce qui est.
Il émane de cette femme une puissance et une beauté qui me coupent le souffle, qui me bouleversent, qui me touchent, qui me nourrissent l’âme et le cœur.
Je comprends, je vis profondément ce que signifie « une foi qui renverse les montagnes ».
La foi que cultive cette femme en son être sacrée rayonne à travers toutes ses fibres malgré la misère de ses quotidiens que je peux pressentir.
La vie intérieure, la prière, la foi ont dessiné jour après jour sur son visage, un baume bienfaisant et apaisant. A travers cette femme, j’ai vu la beauté du Ciel se déposer sur la Terre.
Gratitude
L.K. Géraldine
Chemin d'éveil, égo et libération
Nous avons deux mémoires, celle avec un petit "m" qui est la mémoire psychologique, celle qui nous identifie avec toute notre histoire personnelle, évidemment du passé ! Il devient nécessaire un jour de cesser de puiser notre identité dans l'histoire personnelle psychologique. Puis nous avons la Mémoire avec un grand "M", celle de l'Être-Conscience qui contient notre Source ainsi que le Chemin évolutif parcouru. Maintenant les lois disent que le chemin d'exigence et de restriction est soit karmique, soit pédagogique. Je dirais les deux en même temps puisque le karma n'est pas de la punition mais une pédagogie pour que nous ayons l'opportunité de requalifier les énergies passées que nous avons détourné pour satisfaire l'égo. Pourtant il est possible de brûler le karma et toute la mémoire psychologique ! Ce feu libérateur efface la mémoire psychologique lorsque survient l'abandon de "moi, mon identité, mon histoire, ma spécificité, ma différence". Ce que j'appelle mourir et retrouver la pure transparence de l'innocence où le ''je'' dois faire entièrement place au Soi = à la Conscience universelle. Là la Mémoire-Conscience retrouve sa place naturelle et le karma-mémoire est brûlé. Bien sûr il ne subsiste plus de ''je'' égocentré.
L'égo a horreur de cette histoire, il ne veut en aucun cas disparaître, même alors qu'il n'est que virtuel. C'est ainsi que l'égo est prêt à accepter n'importe quel rôle, même de crétin ou de criminel, pourvu qu'il puisse garder une identité. Notre identification à l'égo - qui a séduit la personnalité en s'y introduisant - est la cause de notre absolue horreur de mourir à ''moi-je''.
De la part de l’égo c'est futé mais non réaliste puisque la Pure Conscience Divine (ce que les gens appellent Dieu), c'est à dire l'Absolu, pour pouvoir créer, doit se polariser en deux Principes. Par ex. Père céleste et Mère divine, ou force centripète et force centrifuge, ou masculin et féminin, sagesse et amour, etc. Ensuite seulement cette force créatrice polarisée va, par étapes, se condenser pour former les divers aspects d'un Univers, des planètes, des Règnes, etc. C'est cette force créatrice qui se déploie sans cesse et se condense de plus en plus en ce que nous appelons ''la matière''. Ainsi elle forme aussi ce que nous appelons les Hiérarchies, puis Elle prend toutes les formes qui sont dans la Création et ce que nous appelons ''humains'' est juste l’un des aspects condensés de la Pure Conscience divine. Comment alors sommes-nous arrivés à nous prétendre séparés et moi-je ? Là réside le cadeau offert à une hiérarchie nommée humaine, pour qu'elle puisse expérimenter la coupure-séparation puis le retour-unité. C'est par ce processus que la Conscience va devenir consciente d'Elle-même, ceci au travers de sa propre matière, nous. Seule la hiérarchie dite humaine a reçu l'opportunité de ce jeu de l'illusion passagère de la séparation. Il y a des raisons à cela, elles sont de l'ordre de devenir, pour nous humains, des co-créateurs conscients de la Conscience, donc ensuite des guides et des constructeurs dans les systèmes solaires.
Cette expérience de quitter le Jardin d'Éden (de la vérité) puis de Le retrouver est un cadeau indicible et c'est ainsi que la Terre, les Terres, servent d'écoles et de classes pour cela, .... pour le grand théâtre de nos illusions, de tous nos jeux égocentriques, de notre séparativité afin de pouvoir revenir à la Conscience-Soi avec une autre perspective.
Certaines écoles de l'éveil font poser la question ''qui suis-je ?''. Au bout de la quête nous découvrons qu'il n'y a pas de ''qui'' ni de ''suis'' ni de ''je''. Il y a seulement ''Cela'', la pure Conscience Être. En conséquence nous comprenons aussi qu'il n'y a pas de relation entre les humains puisque seul l'Un est en relation avec l'Un. La Conscience étant Une ! Il est même inutile que je raconte cela en tricotant des concepts, car seul le Silence peut exprimer la vérité. Ce Silence sans mouvement qui se situe avant la polarisation, avant la formation des mondes.
Mais qui veut bien mourir ? mourir pour enfin exister ! mais ne plus exister avec une identité de moi séparé. Une existence transpersonnelle, impersonnelle, juste être Cela !
Et le pire avec l'égo est qu'il se joue de nous en nous proposant de faire une quête spirituelle ! Il sait que tant que nous sommes occupés par la quête ... sans fin ..., nous nous identifions à un quêteur = l'égo !
Comment se fait-il que nous cherchions si loin qui nous sommes alors que nous sommes déjà Cela, que nous l'avons toujours été et qu'il n'y a pas de distance de Moi à Moi ! Combien de temps cela prend-t-il pour aller de Moi à Moi ?
Mais entrer dans la Quête est correct car c'est le chemin pour éclairer les illusions, éclairer l'égo, rendre à la personnalité son rôle premier de servante de l'Esprit dans la matière, et enfin pour déboulonner nos croyances (qui ne sont que des protections pour l’égo) et pour élaguer nos concepts trop nombreux.
Entrer dans la quête permet d'en sortir ensuite, c'est aussi ça ''explorer la matière''.
L'égo tend des pièges tout au long du chemin et l'un d'entre eux est de se focaliser sur l'Éveil alors que notre être réel, sacré, ne s'est jamais endormi. Ou bien de se tricoter un pseudo langage avec moins de ''je'' et moins de ''moi'' afin de se montrer un peu plus éveillé. Foutaise de l'égo, ce ne sont pas les jeux du langage qui comptent mais l'identification intérieure que nous y avons. Un être ayant retrouvé sa Nature éveillée est parfaitement simple, fraternel, accessible et transparent. Pas de signes distinctifs !
Je voudrais ajouter, pour être sur que nous parlons le même langage, que la méditation est bien un outil d'éveil simple et non un empilement de croyances et de concepts divergents selon les ''vendeurs''. C'est bien une fumisterie que de prétendre faire silence dans le mental. Tant que ce mental a pour chef l'égo, il sera empli de bruits et si par des exercices difficiles il se tait un moment, cela sera de courte durée. Quand l'égo sera identifié il se cachera ébloui par la Lumière de la Conscience.
La méditation est seulement un exercice de pouvoir durant lequel nous devons mâcher, avec le mental, un sujet lumineux ou sacré ou évolutif. Donc la méditation commence avec l'observation du mental qui saute dans tous les sens, puis doucement nous attrapons ce mental et lui donnons un sujet sacré à approfondir. C'est là que le mot ''mâcher'' a tout son sens; le mental doit mâcher le sujet, encore et encore, jusqu'à la moelle, jusqu'à fissionner la matière du sujet. Alors ce mental se met au service du sacré évolutif et la pensée supérieure fait son chemin, va de découvertes en découvertes, de prises de conscience en prises de conscience. Nous devons, avec la volonté, garder ce mental sur les rails car sinon il est disposé à se disperser.
Bien entendu faut-il avoir en soi des sujets élevés de méditation; nous les trouvons dans des réflexions récentes, ou dans une lecture lumineuse, ou dans un questionnement essentiel, etc.
La méditation ainsi comprise utilise le côté élevé du mental et nous conduit à de nouvelles prises de conscience. La grâce qui devrait logiquement suivre ce processus est que la nouvelle conscience acquise se transforme alors en joie et en émerveillement, ce qui s'appelle alors la contemplation. Vivre la contemplation, se laisser emporter par une extase où l'Intelligence de l'esprit et la Beauté s'unissent. Cela peut éventuellement se transformer ensuite en identification ... avec la Pure Conscience, se sentir Un, totalité. N'est-ce pas magnifique d'ordonner ainsi le travail évolutif alors que nous sommes en classe dans l'école Terre ?
En dessus des religions, des églises et des quêtes de l'éveil, il y a ce que nous appelons l'Ecole divine ou l'Ecole initiatique et ésotérique. Cette école est une, une seule, pour toute la planète, pour toutes les cultures et civilisations de toutes les époques. Cette Ecole initiatique a pris diverses formes et expressions selon les cultures et les époques, mais n'a jamais cessé d'être une et d'avoir une seule Tête portant différents noms selon les civilisations et cultures.
Cette Ecole est celle de la Connaissance, de la Synarchie solaire et christique, de la gestion esprit-matière, de la maîtrise involution-évolution, de l'exercice des critères et de la pureté afin de développer le discernement. Le livre perpétuel de cette Ecole est ''le grand livre de la nature vivante'', d'une part parce que la Nature est fidèle et véridique, d'autre part parce que ses lois permettent toujours de tout vérifier.
Cette Ecole divine est donc en dessus de ce qui se fait par les enseignants de l'éveil car elle guide vers ce qui est appelé ''la deuxième naissance''. Celle-ci consiste à porter le processus de l'éveil non seulement à la conscience de notre mental supérieur et à nos sentiments sacrés ou animiques, mais surtout à mener le processus de l'éveil jusque dans toutes nos cellules incarnées.
Lorsque nos cellules sont elles aussi éveillées et harmonisées dans la pureté et la lumière, alors cela est appelé la deuxième naissance ou le corps de la gloire.
C'est une réelle résurrection à la Pure Conscience divine, à notre Nature réelle, au Soi indivisible.
Cette approche, par l'Ecole divine, est beaucoup plus exigeante que le simple processus d'éveil de conscience. Elle requiert un travail de parfaite gestion, de transparence et de pureté au niveau de nos pensées, de nos sentiments et de nos actes. Ceci jusque dans la vie et la mémoire de nos cellules. Quand nous parlons de cellules, il faut entendre celles de toutes nos matières incarnées, c'est à dire les cellules très subtiles du plan mental, celles subtiles du plan astral et enfin celles du plan physique.
Pour être plus clair je dirai que nous devons aller au delà du discours et de l'exemple de nombre d'éveillés qui affirment que les matières mentale, astrale et physique n'ont pas besoin d'attention car celles-ci sont pure illusion et que seul le Soi existe.
Ces concepts ont eu leurs époques de gloire dans la spiritualité orientale qui visait l'Esprit, l'extase, le Samadhi tout en ignorant le plan physique et ses besoins. Méditant les yeux fermés tournés vers l'intérieur et le haut, puis les jambes croisées en fermeture sous les fesses. Couper en bas, ouvrir en haut ! Ignorer la matière, retourner à l'Esprit.
Millénaires après millénaires la planète, son humanité, ses règnes, ses éléments ... sont activés vers plus de révélations, plus de maturité, plus de vérité, plus de conscience individuelle et collective. Rien n'est figé sur le plan évolutif global et c'est ainsi que depuis l'ère du Poisson et plus encore maintenant avec l'avènement de l'ère du Verseau, la guidance spirituelle planétaire est déplacée de l'orient vers l'occident. Au cœur de ce déplacement notre évolution est marquée par la spiritualisation de la matière. Les trois plans de la matière dont nous venons de parler.
Nous sortons de la dualité esprit-matière, pour connaître la polarisation esprit-matière, donc l'unité qui relie ces deux pôles, c'est à dire la Conscience ou la Source ou l'Absolu ou l'Un ou le Non-Manifesté ... que chacun trouve l'appellation qui lui convient maintenant.
Revenons un petit peu en arrière lorsqu'il était dit que la Conscience-Source s'est polarisée (les deux principes) afin de créer des Univers et qu'ainsi Elle s'est déployée en se condensant par paliers, chacun étant plus matérialisé. Ici sur la Terre nous avons un maximum de matérialisation ou densification.
Alors il n'y a plus de confusion esprit-matière mis en dualité. Il est vrai que l'involution s'exprime par plus de matérialisation et que l'évolution s'exprime par plus de subtilisation et que nous sommes concernés par ces deux mouvements. Simplement la Matière est un aspect de l'Esprit, de la Conscience car celle-ci se déploie en se densifiant. Tout ce que nous avons ou nous sommes comme matière d’incarnation densifiée provient de la Source-Un et a transité par tous les niveaux qui constituent notre Univers et en a reçu les puissances et les qualités. Ce qui veut dire que notre matière est qualifiée par tous les aspects de l’Univers et que notre matière est en résonance directe avec la Conscience-Source.
Je souligne alors que la matière est parfaitement spirituelle, qu'elle est faite d'esprit et qu'elle est supposée refléter l'esprit. Donc travailler sur la matière, sur nos matières, c'est spiritualiser la matière afin que l'esprit se reflète en elle. Elle doit devenir aussi lumineuse que la Conscience. Le Ciel se reflète sur la Terre. ''En bas comme en haut et en haut comme en bas pour les merveilles d’une seule chose" dit la Table d'Emeraude.
Reste à connaître et comprendre comment se fait le travail d'éducation de nos cellules et comment leur inculquer une nouvelle mémoire, sans cesse plus subtile et plus lumineuse. Nos cellules sont de petites entités vivantes et intelligentes, c'est en réalité ''notre peuple'' et celui-ci a besoin d'éducation, de guidance et de modèle. Qui va donc répondre à ce besoin ? Nous tout simplement, par le modèle que nous leurs offrons, par la vie que nous menons, par nos qualités, notre intégrité, l'intensité de notre vie intérieure, notre hygiène de vie physique, psychique et morale.
Où et quels sont nos pouvoirs ? Ceux-ci se trouvent dans la qualité de la gestion de nos pensées, sentiments et actes ! En étudiant la science spirituelle ou initiatique, nous sommes obligés tôt ou tard de constater que seule cette gestion constitue nos réels pouvoirs. Il n'y en a pas d'autres. Des pensées lumineuses, solaires et conscientes. Des sentiments nobles, aimants, généreux, sans conditions. Des actes droits, harmonieux, issus du mariage des pensées et des sentiments.
Ainsi nos cellules intelligentes et attentives prennent note de cette gestion, s'en nourrissent mémoriellement et copient le model. Il y a un secret magnifique pour ceux qui sont capables de l'entendre, celui-ci révèle que l'intelligence d'un être humain n'a rien à voir avec son cerveau mais avec la somme de l'intelligence de toutes ses cellules !
Voilà un joli ''chemin d'éveil'' pour une seconde naissance qui ne dépend que de notre travail sur nous-mêmes en spiritualisant notre propre matière.
Pierre-André
L'égo a horreur de cette histoire, il ne veut en aucun cas disparaître, même alors qu'il n'est que virtuel. C'est ainsi que l'égo est prêt à accepter n'importe quel rôle, même de crétin ou de criminel, pourvu qu'il puisse garder une identité. Notre identification à l'égo - qui a séduit la personnalité en s'y introduisant - est la cause de notre absolue horreur de mourir à ''moi-je''.
De la part de l’égo c'est futé mais non réaliste puisque la Pure Conscience Divine (ce que les gens appellent Dieu), c'est à dire l'Absolu, pour pouvoir créer, doit se polariser en deux Principes. Par ex. Père céleste et Mère divine, ou force centripète et force centrifuge, ou masculin et féminin, sagesse et amour, etc. Ensuite seulement cette force créatrice polarisée va, par étapes, se condenser pour former les divers aspects d'un Univers, des planètes, des Règnes, etc. C'est cette force créatrice qui se déploie sans cesse et se condense de plus en plus en ce que nous appelons ''la matière''. Ainsi elle forme aussi ce que nous appelons les Hiérarchies, puis Elle prend toutes les formes qui sont dans la Création et ce que nous appelons ''humains'' est juste l’un des aspects condensés de la Pure Conscience divine. Comment alors sommes-nous arrivés à nous prétendre séparés et moi-je ? Là réside le cadeau offert à une hiérarchie nommée humaine, pour qu'elle puisse expérimenter la coupure-séparation puis le retour-unité. C'est par ce processus que la Conscience va devenir consciente d'Elle-même, ceci au travers de sa propre matière, nous. Seule la hiérarchie dite humaine a reçu l'opportunité de ce jeu de l'illusion passagère de la séparation. Il y a des raisons à cela, elles sont de l'ordre de devenir, pour nous humains, des co-créateurs conscients de la Conscience, donc ensuite des guides et des constructeurs dans les systèmes solaires.
Cette expérience de quitter le Jardin d'Éden (de la vérité) puis de Le retrouver est un cadeau indicible et c'est ainsi que la Terre, les Terres, servent d'écoles et de classes pour cela, .... pour le grand théâtre de nos illusions, de tous nos jeux égocentriques, de notre séparativité afin de pouvoir revenir à la Conscience-Soi avec une autre perspective.
Certaines écoles de l'éveil font poser la question ''qui suis-je ?''. Au bout de la quête nous découvrons qu'il n'y a pas de ''qui'' ni de ''suis'' ni de ''je''. Il y a seulement ''Cela'', la pure Conscience Être. En conséquence nous comprenons aussi qu'il n'y a pas de relation entre les humains puisque seul l'Un est en relation avec l'Un. La Conscience étant Une ! Il est même inutile que je raconte cela en tricotant des concepts, car seul le Silence peut exprimer la vérité. Ce Silence sans mouvement qui se situe avant la polarisation, avant la formation des mondes.
Mais qui veut bien mourir ? mourir pour enfin exister ! mais ne plus exister avec une identité de moi séparé. Une existence transpersonnelle, impersonnelle, juste être Cela !
Et le pire avec l'égo est qu'il se joue de nous en nous proposant de faire une quête spirituelle ! Il sait que tant que nous sommes occupés par la quête ... sans fin ..., nous nous identifions à un quêteur = l'égo !
Comment se fait-il que nous cherchions si loin qui nous sommes alors que nous sommes déjà Cela, que nous l'avons toujours été et qu'il n'y a pas de distance de Moi à Moi ! Combien de temps cela prend-t-il pour aller de Moi à Moi ?
Mais entrer dans la Quête est correct car c'est le chemin pour éclairer les illusions, éclairer l'égo, rendre à la personnalité son rôle premier de servante de l'Esprit dans la matière, et enfin pour déboulonner nos croyances (qui ne sont que des protections pour l’égo) et pour élaguer nos concepts trop nombreux.
Entrer dans la quête permet d'en sortir ensuite, c'est aussi ça ''explorer la matière''.
L'égo tend des pièges tout au long du chemin et l'un d'entre eux est de se focaliser sur l'Éveil alors que notre être réel, sacré, ne s'est jamais endormi. Ou bien de se tricoter un pseudo langage avec moins de ''je'' et moins de ''moi'' afin de se montrer un peu plus éveillé. Foutaise de l'égo, ce ne sont pas les jeux du langage qui comptent mais l'identification intérieure que nous y avons. Un être ayant retrouvé sa Nature éveillée est parfaitement simple, fraternel, accessible et transparent. Pas de signes distinctifs !
Je voudrais ajouter, pour être sur que nous parlons le même langage, que la méditation est bien un outil d'éveil simple et non un empilement de croyances et de concepts divergents selon les ''vendeurs''. C'est bien une fumisterie que de prétendre faire silence dans le mental. Tant que ce mental a pour chef l'égo, il sera empli de bruits et si par des exercices difficiles il se tait un moment, cela sera de courte durée. Quand l'égo sera identifié il se cachera ébloui par la Lumière de la Conscience.
La méditation est seulement un exercice de pouvoir durant lequel nous devons mâcher, avec le mental, un sujet lumineux ou sacré ou évolutif. Donc la méditation commence avec l'observation du mental qui saute dans tous les sens, puis doucement nous attrapons ce mental et lui donnons un sujet sacré à approfondir. C'est là que le mot ''mâcher'' a tout son sens; le mental doit mâcher le sujet, encore et encore, jusqu'à la moelle, jusqu'à fissionner la matière du sujet. Alors ce mental se met au service du sacré évolutif et la pensée supérieure fait son chemin, va de découvertes en découvertes, de prises de conscience en prises de conscience. Nous devons, avec la volonté, garder ce mental sur les rails car sinon il est disposé à se disperser.
Bien entendu faut-il avoir en soi des sujets élevés de méditation; nous les trouvons dans des réflexions récentes, ou dans une lecture lumineuse, ou dans un questionnement essentiel, etc.
La méditation ainsi comprise utilise le côté élevé du mental et nous conduit à de nouvelles prises de conscience. La grâce qui devrait logiquement suivre ce processus est que la nouvelle conscience acquise se transforme alors en joie et en émerveillement, ce qui s'appelle alors la contemplation. Vivre la contemplation, se laisser emporter par une extase où l'Intelligence de l'esprit et la Beauté s'unissent. Cela peut éventuellement se transformer ensuite en identification ... avec la Pure Conscience, se sentir Un, totalité. N'est-ce pas magnifique d'ordonner ainsi le travail évolutif alors que nous sommes en classe dans l'école Terre ?
En dessus des religions, des églises et des quêtes de l'éveil, il y a ce que nous appelons l'Ecole divine ou l'Ecole initiatique et ésotérique. Cette école est une, une seule, pour toute la planète, pour toutes les cultures et civilisations de toutes les époques. Cette Ecole initiatique a pris diverses formes et expressions selon les cultures et les époques, mais n'a jamais cessé d'être une et d'avoir une seule Tête portant différents noms selon les civilisations et cultures.
Cette Ecole est celle de la Connaissance, de la Synarchie solaire et christique, de la gestion esprit-matière, de la maîtrise involution-évolution, de l'exercice des critères et de la pureté afin de développer le discernement. Le livre perpétuel de cette Ecole est ''le grand livre de la nature vivante'', d'une part parce que la Nature est fidèle et véridique, d'autre part parce que ses lois permettent toujours de tout vérifier.
Cette Ecole divine est donc en dessus de ce qui se fait par les enseignants de l'éveil car elle guide vers ce qui est appelé ''la deuxième naissance''. Celle-ci consiste à porter le processus de l'éveil non seulement à la conscience de notre mental supérieur et à nos sentiments sacrés ou animiques, mais surtout à mener le processus de l'éveil jusque dans toutes nos cellules incarnées.
Lorsque nos cellules sont elles aussi éveillées et harmonisées dans la pureté et la lumière, alors cela est appelé la deuxième naissance ou le corps de la gloire.
C'est une réelle résurrection à la Pure Conscience divine, à notre Nature réelle, au Soi indivisible.
Cette approche, par l'Ecole divine, est beaucoup plus exigeante que le simple processus d'éveil de conscience. Elle requiert un travail de parfaite gestion, de transparence et de pureté au niveau de nos pensées, de nos sentiments et de nos actes. Ceci jusque dans la vie et la mémoire de nos cellules. Quand nous parlons de cellules, il faut entendre celles de toutes nos matières incarnées, c'est à dire les cellules très subtiles du plan mental, celles subtiles du plan astral et enfin celles du plan physique.
Pour être plus clair je dirai que nous devons aller au delà du discours et de l'exemple de nombre d'éveillés qui affirment que les matières mentale, astrale et physique n'ont pas besoin d'attention car celles-ci sont pure illusion et que seul le Soi existe.
Ces concepts ont eu leurs époques de gloire dans la spiritualité orientale qui visait l'Esprit, l'extase, le Samadhi tout en ignorant le plan physique et ses besoins. Méditant les yeux fermés tournés vers l'intérieur et le haut, puis les jambes croisées en fermeture sous les fesses. Couper en bas, ouvrir en haut ! Ignorer la matière, retourner à l'Esprit.
Millénaires après millénaires la planète, son humanité, ses règnes, ses éléments ... sont activés vers plus de révélations, plus de maturité, plus de vérité, plus de conscience individuelle et collective. Rien n'est figé sur le plan évolutif global et c'est ainsi que depuis l'ère du Poisson et plus encore maintenant avec l'avènement de l'ère du Verseau, la guidance spirituelle planétaire est déplacée de l'orient vers l'occident. Au cœur de ce déplacement notre évolution est marquée par la spiritualisation de la matière. Les trois plans de la matière dont nous venons de parler.
Nous sortons de la dualité esprit-matière, pour connaître la polarisation esprit-matière, donc l'unité qui relie ces deux pôles, c'est à dire la Conscience ou la Source ou l'Absolu ou l'Un ou le Non-Manifesté ... que chacun trouve l'appellation qui lui convient maintenant.
Revenons un petit peu en arrière lorsqu'il était dit que la Conscience-Source s'est polarisée (les deux principes) afin de créer des Univers et qu'ainsi Elle s'est déployée en se condensant par paliers, chacun étant plus matérialisé. Ici sur la Terre nous avons un maximum de matérialisation ou densification.
Alors il n'y a plus de confusion esprit-matière mis en dualité. Il est vrai que l'involution s'exprime par plus de matérialisation et que l'évolution s'exprime par plus de subtilisation et que nous sommes concernés par ces deux mouvements. Simplement la Matière est un aspect de l'Esprit, de la Conscience car celle-ci se déploie en se densifiant. Tout ce que nous avons ou nous sommes comme matière d’incarnation densifiée provient de la Source-Un et a transité par tous les niveaux qui constituent notre Univers et en a reçu les puissances et les qualités. Ce qui veut dire que notre matière est qualifiée par tous les aspects de l’Univers et que notre matière est en résonance directe avec la Conscience-Source.
Je souligne alors que la matière est parfaitement spirituelle, qu'elle est faite d'esprit et qu'elle est supposée refléter l'esprit. Donc travailler sur la matière, sur nos matières, c'est spiritualiser la matière afin que l'esprit se reflète en elle. Elle doit devenir aussi lumineuse que la Conscience. Le Ciel se reflète sur la Terre. ''En bas comme en haut et en haut comme en bas pour les merveilles d’une seule chose" dit la Table d'Emeraude.
Reste à connaître et comprendre comment se fait le travail d'éducation de nos cellules et comment leur inculquer une nouvelle mémoire, sans cesse plus subtile et plus lumineuse. Nos cellules sont de petites entités vivantes et intelligentes, c'est en réalité ''notre peuple'' et celui-ci a besoin d'éducation, de guidance et de modèle. Qui va donc répondre à ce besoin ? Nous tout simplement, par le modèle que nous leurs offrons, par la vie que nous menons, par nos qualités, notre intégrité, l'intensité de notre vie intérieure, notre hygiène de vie physique, psychique et morale.
Où et quels sont nos pouvoirs ? Ceux-ci se trouvent dans la qualité de la gestion de nos pensées, sentiments et actes ! En étudiant la science spirituelle ou initiatique, nous sommes obligés tôt ou tard de constater que seule cette gestion constitue nos réels pouvoirs. Il n'y en a pas d'autres. Des pensées lumineuses, solaires et conscientes. Des sentiments nobles, aimants, généreux, sans conditions. Des actes droits, harmonieux, issus du mariage des pensées et des sentiments.
Ainsi nos cellules intelligentes et attentives prennent note de cette gestion, s'en nourrissent mémoriellement et copient le model. Il y a un secret magnifique pour ceux qui sont capables de l'entendre, celui-ci révèle que l'intelligence d'un être humain n'a rien à voir avec son cerveau mais avec la somme de l'intelligence de toutes ses cellules !
Voilà un joli ''chemin d'éveil'' pour une seconde naissance qui ne dépend que de notre travail sur nous-mêmes en spiritualisant notre propre matière.
Pierre-André
Réflexions : chamanisme et enseignement
Ma vie d'enseignant à commencé dans les années 70, puis a pris un essor dans les années 80, puis a pris un tournant plus créatif dans les années 90 jusqu'à ce jour. J'ai côtoyé grand nombre de thérapeutes créateurs de premier ordre durant vingt années, ensuite les énergies "nouvel-âge" ont apporté plein d'idées mais aussi et surtout plein de commerce, de copies, d'arrogance et d'illusions (je souligne ce mot). Tout a été réinventé, copié et renommé; une foire d'empoigne, de prestige, de pouvoirs et d'argent.
Au cœur de tout cela j'ai pu tout observer durant de longues années et voir la transformation en même temps que la perte de vérité, de fidélité, d'authenticité. Certains thérapeutes de grande qualité ont tenu la route, d'autre sont apparus et bon nombre se sont éloignés ou se sont retirés.
Parmi les diverses disciplines, le Reiki, le chamanisme et le chanelling/canalisation ont subi des transformations odieuses, prétentieuses et orgueilleuses. J'ai eu la chance d'apprendre et d'enseigner le Reiki et le chamanisme, entre autres, durant les années glorieuses qui valorisaient le travail de labeur, d'exigences, d'efforts, un long travail sur soi-même. Le chamanisme est véridique lorsque nos cellules sont éduquées dans les forces et les lois de l'Univers. Notre peuple cellulaire est la chose la plus difficile à éduquer et à maîtriser. Là est le sujet que je souhaite ici partager de façon pratique, concrète, simple et accessible.
Je ne veux en aucun cas réduire la valeur des efforts que vous, moi, nous tous, faisons pour connaître et pratiquer le chamanisme. Il faut continuer à aller en avant, maintenant, et suivre les formations... Là où j'amène une dimension de plus, c'est dans la conscience des petites choses du quotidien. C'est justement là que sont les vrais critères du chamane qui a ses cellules à son service, qui a son peuple cellulaire en accord avec ses pratiques chamaniques.
Lorsque nous avons ces critères, alors nous avons du discernement et nous saurons où sont les vrais chamanes, voir où ils se cachent car les authentiques sont si souvent silencieux.
Nous pourrions dire qu'il faut "savoir se taire avant de parler". Ensuite, depuis le silence intérieur, nous saurons auprès de qui enseigner et comment, car rares sont les véritables élèves qui accepteront de passer par le trou étroit de l'aiguille, ainsi que d’accomplir un long travail sur soi.
D'ailleurs ce que je vais vous dire des petites choses du quotidien n'intéresse pas énormément de monde, cela ne se vend pas, prend du temps d'assimilation et paraît inutile en regard des objectifs et bénéfices des pouvoirs du monde.
Je vais seulement citer ou soulever les sujets de travail car les développer me prendrait trop de temps ici.
La question fondamentale est de savoir si les gestes, paroles, rituels, sons, etc. sont en accord et en harmonie, s’ils sont soutenus par nos cellules. Un être "entier", un roi, doit avoir avec lui et en accord avec lui tout son peuple c'est à dire toutes ses cellules ou presque. Sinon ce roi est un guignol ou un usurpateur ou un dictateur. Les règles sont les mêmes pour utiliser un talisman ou un objet de rituel. Ce qui est "à l'extérieur" doit être le reflet fidèle de ce qui est vivant à l'intérieur. Peut être que cela semble évident, pourtant si on creuse un peu nous nous apercevons que cette qualité est bien rare. Et si nous observons attentivement un enseignant hors de son contexte d'enseignement, c'est à dire dans le quotidien banal ou lorsqu'il se croit seul, nous allons découvrir trop souvent plein de lacunes. Si nous avons la possibilité de "voir" ses pensées et ses sentiments, nous risquons de verser sur le dos.
Alors où en sont les cellules, comment vivons-nous les petites choses, comment est l'aura, quelles sont les entités qui habitent et se manifestent au travers de cet être, de ce chamane ou enseignant ou parent ? Pour être plus précis encore la question revient inlassablement à la pureté ! Pureté du vécu, des pensées, des sentiments, des gestes et des paroles…
Pour ma part je vérifie tout ! oui tout. Même si cela doit me prendre du temps. Je ne prétend pas demander à un être d'être parfait, je demande simplement une congruence, une droiture, une intégrité physique, psychique, morale, éthique et spirituelle.
Me relier avec un tel être m'apporte le cadeau de fréquenter ses entités lumineuses et en conséquence de perfectionner l'éducation de mes cellules. Me relier à un être bifurqué me fait régresser et me met en relation avec ses entités défavorables. Dans ce cas personne ne me dit encore comment et quand je vais arriver à me débarrasser de ces entités. Le lien de sympathie ou d'affinité suffit pour que ces entités s'installent en moi... et que mes "bonnes entités" acquises du passé s'en aillent en silence.
Ce sont donc les petites choses du quotidien, faites en conscience, qui vont éduquer mes cellules, mon peuple, et celles-ci soutiendront naturellement mon édifice intérieur, donneront à mon aura la transparence et la vérité de mes mots et actions. Alors regardons quelques unes de ces tâches simples mille fois répétées qui vont à la fois éduquer mes cellules et attirer les entités correspondantes dans mon aura.
Au réveil regarder dans la "boîte aux lettres" de ma nuit. Me lever en conscience, si possible en partant du pied droit, émissif. Me laver à l'eau, avant toutes autres choses, ceci avec une formule qui lave l'astral de la nuit et m'ouvre à l'eau vivante de l'Univers. Laver d'abord les mains sans oublier les creux entre les doigts qui retiennent plein d'affaires et laver en même temps les poignets et les avant-bras. En clairvoyance cela a du sens car nombres d'énergies fluidiques chargent et encombrent ces espaces. Cette opération de lavage des mains et des avant-bras devrait se répéter durant le jour. Les êtres sensibles le font instinctivement. Ensuite se laver le visage et si possible le faire avec une formule sacrée qui libère des miasmes de la nuit et ouvre à la Conscience. Toujours parler à l'eau, elle est sensible et intelligente; ses fonctions ici sur terre sont d'absorber et de transmettre. Elle est une parfaite androgyne : un atome d’oxygène (masculin) et deux atomes d’hydrogènes (féminin).
Après ces préparatifs il est nécessaire de saluer le monde, la vie, la nature, les entités amies ; ceci se fait en levant la main émissive et en formulant quelques mots de salut et remerciement. Avec l'habitude d'un travail de salut conscient, la main se renforce et les rayons qui y circulent se renforcent aussi.
A un moment de l'évolution il devient évident de consacrer un temps - tôt le matin avant que le mental ait prit ses aises - de méditation/prière dans notre espace Temple qui est un lieu physique consacré et où viennent, à ce rendez-vous rythmé, des Entités sacrées qui nous sont reliées et qui soutiennent quotidiennement notre travail.
Vient ensuite la journée que je ne détaillerai pas, mais pour laquelle il est extrêmement judicieux de faire souvent un arrêt discret pour se recentrer, se relier et reprendre connaissance de la Présence, du maintenant, des Amis-lumière. La journée est supposée être faite de rythmes; les êtres conscients donnent une très grande importance aux rythmes.
Si la consécration dans le Temple a été faite le matin pour la journée, alors même si nous sommes pris dans le tourbillon du travail, les énergies de consécration vont, à notre insu, agir favorablement. Si nous avons à vivre un moment difficile, impromptu, conflictuel, dégradant durant cette journée, nous avons le choix de nous retirer un instant, discrètement et de rappeler nos Amis-lumière ou de nous immerger dans le Feu violet ... Cela est important car, sans cela, nous allons traîner des miasmes dans notre aura et polluer notre entourage.
En fin de jour il y aura un petit moment de bilan du jour, voir de prière, de remerciement... Puis, très important, il faut une préparation énergétique de la nuit, voir une consécration. Ceci d'une part nous relie et nous protège par nos Amis-lumière durant la nuit, mais aussi nous permet d'aller dans des régions subtiles d'étude et de travail, et surtout il faut savoir que cette préparation de la nuit va qualifier toute la journée du lendemain. C'est ici la même règle que lors de la désincarnation pour préparer l'atterrissage de l'incarnation suivante. C'est la même règle pour clore et réouvrir les cycles de l'année solaire et de ses quatre fêtes cardinales; pour clore et réouvrir le cycle menstruel (nouvelle Lune), le cycle de la semaine avec le dimanche qui a le soleil pour articulation, etc.
Voilà un bref aperçu de quelques travaux évolutifs qui sont en fait une magie et une alchimie concrètes et authentiques. Je rappelle que ce que fait le chamane n'est rien d'autre que de la magie et de l'alchimie, ceci en regard de la grande nature, de la nature humaine et de leurs liens.
La magie est la science du geste, du regard, de la parole, de l'action, du salut, etc. Chaque fois qu'un être agit sur un autre ou sur un objet, il accomplit un acte magique. L'alchimie est la science des relations entre les choses, du triage du subtil et de l'épais, de la nutrition et du sacrifice au sens de don de Soi. L’alchimie consiste à transformer la matière, la purifier et la sublimer. Ce travail se fait pour commencer sur le corps physique, par et avec les quatre éléments, dans le but de rendre notre corps capable de refléter et de laisser passer la lumière ainsi que les vertus de l’Esprit.
Maintenant si nous regardons le sens de la nutrition, nous observons que les pensées nourrissent le mental, que les sentiments nourrissent l'astral et que les liquides et aliments nourrissent le plan physique. En fait tout est "nutrition" dans l'univers qui est hiérarchisé, sans oublier que chaque pensée et sentiment sont une nourriture pour les entités de l'invisible qui alors s'attachent à nous. La respiration est aussi une nutrition et un outil de création en notre pouvoir. La nutrition inclut : l’absorption, la digestion, le rejet, ceci sur tous les plans.
Si nous étudions plus avant ce qu'est la nutrition, nous pourrions comprendre que chacune des douze portes physiques de notre corps est un passage de nutrition.
Pour prétendre à la magie et à l'alchimie, c’est-à-dire au chamanisme, il est impératif d'être en relation relativement consciente avec ce qui entre et sort de nos douze "portes" du corps. Ici, maintenant, nous allons nous limiter au corps physique. Notre corps a précisément douze portes vivantes et très actives qui chacune est un prisme qui diffracte tout ce qui y entre et ce qui en sort. Réceptif et émissif. Les yeux, les oreilles, etc. jusqu'au nombril, sexe, anus. Chaque porte diffracte sept niveaux de "nutrition" et offre pareillement une création de notre part.
L'anus est une des plus facile et merveilleuse porte d'amour, de conscience et de connaissance. Travailler chaque jour avec cette porte lorsque nous allons aux toilettes est une découverte insoupçonnée ; c'est le moment privilégié pour remercier les sphincters, le gros intestin, estomac, pancréas, vésicule, reins, salive, bouche, etc. en fait tous les organes, car ils sont concernés par ce transit. Remercier pour les systèmes digestif, respiratoire, sanguin, nerveux, glandulaire, etc. Remercier pour la nourriture donnée par la Terre bénie et fécondée du Soleil, etc. Remercier pour le travail de toutes les cellules qui ont contribué à cet achèvement de l'excrétion magique qui elle va retourner à la terre mais transformée, alchimisée par la traversée de notre Être-conscience. Cette traversée de notre être re-qualifie l'énergie de la nourriture ingérée.... Sur les toilettes, vu le temps que cela prend, nous ne pouvons faire qu'une partie de ce travail, de cette visite intérieure extraordinaire, jubilatoire d’ouverture de conscience. Faire ce travail constamment chaque jour, cela devient un vrai éveil de conscience et un amour-harmonie avec nos cellules qui font tout le travail de façon désintéressée. Nous progressons dans la conscience du travail extraordinaire que nos cellules font jour et nuit, sans se plaindre. En même temps nous découvrons qu'il est traître et malsain de surcharger et bousculer nos cellules, d'abuser de notre peuple cellulaire, de le bourrer de choses contradictoires ou de le faire travailler en heures supplémentaires ....
Imaginons alors le potentiel de conscience et de communion que nous permettent nos douze portes et toutes nos cellules qui d'ailleurs y ont des tâches diverses, spécialisées et hiérarchisées. Par exemple, les cellules des pieds ont une tâche plus humble et sacrificielle que celles du système nerveux ou glandulaire.
Alors oui il devient possible de parler de chamanisme ! Mais qui va faire ce travail à long terme ? Ce travail avec la Nature et notre nature intérieure ?
Il faut ainsi noter que lorsque nos cellules sont éduquées, obéissant à nous, leur roi, et qu'elles se vivent aimées, respectées, nourries de vie solaire et de lumière, alors elles deviennent non seulement une unité de travail concentré mais elles brillent du reflet de la Conscience, ceci sur la Terre. Si nous voulons l'âge d'or, là est la clé.
Je voudrais ne pas encombrer et faire court, pourtant il serait sage de prendre note encore que si nous faisons des gestes de pouvoirs et des paroles chamanico-cabalistiques, cela contraint des entités de la Nature et si celles-ci voient que nous sommes des guignols prétentieux dont les cellules n'obéissent pas, alors la Nature se retourne contre nous par la loi d'écho et notre vie est rendue difficile.
Encore deux éléments que je voudrais relever, le premier est qu'un/une chamane se doit d'avoir un engagement tout particulier avec les rythmes et les souligner par un travail spécifique et une consécration. Je pense particulièrement aux quatre fêtes cardinales de l'année qui en réalité sont des Entités contrôlant des passages énergétiques. Je pense aussi aux changements zodiacaux du Soleil, douze fois l'an. Je pense aussi aux passages des signes zodiacaux de la Lune, chaque deux à trois jours, puis spécialement les changements de Lunaison qui sont si précieux pour organiser nos travaux et décisions. Cela n'a rien de difficile, il suffit d'avoir (ou de se faire) à la maison des calendriers détaillés et d'y déplacer régulièrement un curseur. Ces travaux de base avec soi-même et la Nature, révèlent la vérité du chamane. Cette vérité du chamane est dans les petites choses du quotidien effectuées avec simplicité et amour, car celles-ci sont la trame de notre tissage avec la nature. Là je ne peux pas contourner le fait de souligner que chaque femme devrait avoir une "roue des Lunes" où elle suit pas à pas les progressions de son cycle lunaire et donc des quatre Saisons de son cycle où chacune est détentrice d'une tâche et d'une conscience toute particulière. Sans cet outil tenu à jour quotidiennement, comment pourrait-elle soutenir une action et un pouvoir chamaniques ?
Le deuxième élément concerne l'alchimie, je voudrais souligner que sa base se situe dans l'agriculture, là où nous plantons une graine dans un terreau préparé par nous-mêmes, puis que nous suivons dans sa mort, dans sa germination et enfin dont nous prenons soin jusqu'à sa maturité, ceci incluant la récolte de ses nouvelles graines.... Hors de ce processus fondamental il n'y a pas d'alchimie! Ce sont les mêmes processus qui vont s'accomplir en nous-mêmes et vont nous demander les plus grands soins et connaissances "d'agriculture évolutive". Nous sommes nous-mêmes le terreau et la graine.
Je trouve ces sujets fascinants et éducatifs, simples, accessibles et sans prétention, qui du même coup éclairent la Voie chamanique. Aussi cela rend la vie tellement intéressante et vivante. Je vérifie moi même dans mon quotidien, ceci depuis des décennies, ce que j'affirme ici et je souhaite me rendre utile en le partageant.
Lumineux travail !
Pierre-André
Au cœur de tout cela j'ai pu tout observer durant de longues années et voir la transformation en même temps que la perte de vérité, de fidélité, d'authenticité. Certains thérapeutes de grande qualité ont tenu la route, d'autre sont apparus et bon nombre se sont éloignés ou se sont retirés.
Parmi les diverses disciplines, le Reiki, le chamanisme et le chanelling/canalisation ont subi des transformations odieuses, prétentieuses et orgueilleuses. J'ai eu la chance d'apprendre et d'enseigner le Reiki et le chamanisme, entre autres, durant les années glorieuses qui valorisaient le travail de labeur, d'exigences, d'efforts, un long travail sur soi-même. Le chamanisme est véridique lorsque nos cellules sont éduquées dans les forces et les lois de l'Univers. Notre peuple cellulaire est la chose la plus difficile à éduquer et à maîtriser. Là est le sujet que je souhaite ici partager de façon pratique, concrète, simple et accessible.
Je ne veux en aucun cas réduire la valeur des efforts que vous, moi, nous tous, faisons pour connaître et pratiquer le chamanisme. Il faut continuer à aller en avant, maintenant, et suivre les formations... Là où j'amène une dimension de plus, c'est dans la conscience des petites choses du quotidien. C'est justement là que sont les vrais critères du chamane qui a ses cellules à son service, qui a son peuple cellulaire en accord avec ses pratiques chamaniques.
Lorsque nous avons ces critères, alors nous avons du discernement et nous saurons où sont les vrais chamanes, voir où ils se cachent car les authentiques sont si souvent silencieux.
Nous pourrions dire qu'il faut "savoir se taire avant de parler". Ensuite, depuis le silence intérieur, nous saurons auprès de qui enseigner et comment, car rares sont les véritables élèves qui accepteront de passer par le trou étroit de l'aiguille, ainsi que d’accomplir un long travail sur soi.
D'ailleurs ce que je vais vous dire des petites choses du quotidien n'intéresse pas énormément de monde, cela ne se vend pas, prend du temps d'assimilation et paraît inutile en regard des objectifs et bénéfices des pouvoirs du monde.
Je vais seulement citer ou soulever les sujets de travail car les développer me prendrait trop de temps ici.
La question fondamentale est de savoir si les gestes, paroles, rituels, sons, etc. sont en accord et en harmonie, s’ils sont soutenus par nos cellules. Un être "entier", un roi, doit avoir avec lui et en accord avec lui tout son peuple c'est à dire toutes ses cellules ou presque. Sinon ce roi est un guignol ou un usurpateur ou un dictateur. Les règles sont les mêmes pour utiliser un talisman ou un objet de rituel. Ce qui est "à l'extérieur" doit être le reflet fidèle de ce qui est vivant à l'intérieur. Peut être que cela semble évident, pourtant si on creuse un peu nous nous apercevons que cette qualité est bien rare. Et si nous observons attentivement un enseignant hors de son contexte d'enseignement, c'est à dire dans le quotidien banal ou lorsqu'il se croit seul, nous allons découvrir trop souvent plein de lacunes. Si nous avons la possibilité de "voir" ses pensées et ses sentiments, nous risquons de verser sur le dos.
Alors où en sont les cellules, comment vivons-nous les petites choses, comment est l'aura, quelles sont les entités qui habitent et se manifestent au travers de cet être, de ce chamane ou enseignant ou parent ? Pour être plus précis encore la question revient inlassablement à la pureté ! Pureté du vécu, des pensées, des sentiments, des gestes et des paroles…
Pour ma part je vérifie tout ! oui tout. Même si cela doit me prendre du temps. Je ne prétend pas demander à un être d'être parfait, je demande simplement une congruence, une droiture, une intégrité physique, psychique, morale, éthique et spirituelle.
Me relier avec un tel être m'apporte le cadeau de fréquenter ses entités lumineuses et en conséquence de perfectionner l'éducation de mes cellules. Me relier à un être bifurqué me fait régresser et me met en relation avec ses entités défavorables. Dans ce cas personne ne me dit encore comment et quand je vais arriver à me débarrasser de ces entités. Le lien de sympathie ou d'affinité suffit pour que ces entités s'installent en moi... et que mes "bonnes entités" acquises du passé s'en aillent en silence.
Ce sont donc les petites choses du quotidien, faites en conscience, qui vont éduquer mes cellules, mon peuple, et celles-ci soutiendront naturellement mon édifice intérieur, donneront à mon aura la transparence et la vérité de mes mots et actions. Alors regardons quelques unes de ces tâches simples mille fois répétées qui vont à la fois éduquer mes cellules et attirer les entités correspondantes dans mon aura.
Au réveil regarder dans la "boîte aux lettres" de ma nuit. Me lever en conscience, si possible en partant du pied droit, émissif. Me laver à l'eau, avant toutes autres choses, ceci avec une formule qui lave l'astral de la nuit et m'ouvre à l'eau vivante de l'Univers. Laver d'abord les mains sans oublier les creux entre les doigts qui retiennent plein d'affaires et laver en même temps les poignets et les avant-bras. En clairvoyance cela a du sens car nombres d'énergies fluidiques chargent et encombrent ces espaces. Cette opération de lavage des mains et des avant-bras devrait se répéter durant le jour. Les êtres sensibles le font instinctivement. Ensuite se laver le visage et si possible le faire avec une formule sacrée qui libère des miasmes de la nuit et ouvre à la Conscience. Toujours parler à l'eau, elle est sensible et intelligente; ses fonctions ici sur terre sont d'absorber et de transmettre. Elle est une parfaite androgyne : un atome d’oxygène (masculin) et deux atomes d’hydrogènes (féminin).
Après ces préparatifs il est nécessaire de saluer le monde, la vie, la nature, les entités amies ; ceci se fait en levant la main émissive et en formulant quelques mots de salut et remerciement. Avec l'habitude d'un travail de salut conscient, la main se renforce et les rayons qui y circulent se renforcent aussi.
A un moment de l'évolution il devient évident de consacrer un temps - tôt le matin avant que le mental ait prit ses aises - de méditation/prière dans notre espace Temple qui est un lieu physique consacré et où viennent, à ce rendez-vous rythmé, des Entités sacrées qui nous sont reliées et qui soutiennent quotidiennement notre travail.
Vient ensuite la journée que je ne détaillerai pas, mais pour laquelle il est extrêmement judicieux de faire souvent un arrêt discret pour se recentrer, se relier et reprendre connaissance de la Présence, du maintenant, des Amis-lumière. La journée est supposée être faite de rythmes; les êtres conscients donnent une très grande importance aux rythmes.
Si la consécration dans le Temple a été faite le matin pour la journée, alors même si nous sommes pris dans le tourbillon du travail, les énergies de consécration vont, à notre insu, agir favorablement. Si nous avons à vivre un moment difficile, impromptu, conflictuel, dégradant durant cette journée, nous avons le choix de nous retirer un instant, discrètement et de rappeler nos Amis-lumière ou de nous immerger dans le Feu violet ... Cela est important car, sans cela, nous allons traîner des miasmes dans notre aura et polluer notre entourage.
En fin de jour il y aura un petit moment de bilan du jour, voir de prière, de remerciement... Puis, très important, il faut une préparation énergétique de la nuit, voir une consécration. Ceci d'une part nous relie et nous protège par nos Amis-lumière durant la nuit, mais aussi nous permet d'aller dans des régions subtiles d'étude et de travail, et surtout il faut savoir que cette préparation de la nuit va qualifier toute la journée du lendemain. C'est ici la même règle que lors de la désincarnation pour préparer l'atterrissage de l'incarnation suivante. C'est la même règle pour clore et réouvrir les cycles de l'année solaire et de ses quatre fêtes cardinales; pour clore et réouvrir le cycle menstruel (nouvelle Lune), le cycle de la semaine avec le dimanche qui a le soleil pour articulation, etc.
Voilà un bref aperçu de quelques travaux évolutifs qui sont en fait une magie et une alchimie concrètes et authentiques. Je rappelle que ce que fait le chamane n'est rien d'autre que de la magie et de l'alchimie, ceci en regard de la grande nature, de la nature humaine et de leurs liens.
La magie est la science du geste, du regard, de la parole, de l'action, du salut, etc. Chaque fois qu'un être agit sur un autre ou sur un objet, il accomplit un acte magique. L'alchimie est la science des relations entre les choses, du triage du subtil et de l'épais, de la nutrition et du sacrifice au sens de don de Soi. L’alchimie consiste à transformer la matière, la purifier et la sublimer. Ce travail se fait pour commencer sur le corps physique, par et avec les quatre éléments, dans le but de rendre notre corps capable de refléter et de laisser passer la lumière ainsi que les vertus de l’Esprit.
Maintenant si nous regardons le sens de la nutrition, nous observons que les pensées nourrissent le mental, que les sentiments nourrissent l'astral et que les liquides et aliments nourrissent le plan physique. En fait tout est "nutrition" dans l'univers qui est hiérarchisé, sans oublier que chaque pensée et sentiment sont une nourriture pour les entités de l'invisible qui alors s'attachent à nous. La respiration est aussi une nutrition et un outil de création en notre pouvoir. La nutrition inclut : l’absorption, la digestion, le rejet, ceci sur tous les plans.
Si nous étudions plus avant ce qu'est la nutrition, nous pourrions comprendre que chacune des douze portes physiques de notre corps est un passage de nutrition.
Pour prétendre à la magie et à l'alchimie, c’est-à-dire au chamanisme, il est impératif d'être en relation relativement consciente avec ce qui entre et sort de nos douze "portes" du corps. Ici, maintenant, nous allons nous limiter au corps physique. Notre corps a précisément douze portes vivantes et très actives qui chacune est un prisme qui diffracte tout ce qui y entre et ce qui en sort. Réceptif et émissif. Les yeux, les oreilles, etc. jusqu'au nombril, sexe, anus. Chaque porte diffracte sept niveaux de "nutrition" et offre pareillement une création de notre part.
L'anus est une des plus facile et merveilleuse porte d'amour, de conscience et de connaissance. Travailler chaque jour avec cette porte lorsque nous allons aux toilettes est une découverte insoupçonnée ; c'est le moment privilégié pour remercier les sphincters, le gros intestin, estomac, pancréas, vésicule, reins, salive, bouche, etc. en fait tous les organes, car ils sont concernés par ce transit. Remercier pour les systèmes digestif, respiratoire, sanguin, nerveux, glandulaire, etc. Remercier pour la nourriture donnée par la Terre bénie et fécondée du Soleil, etc. Remercier pour le travail de toutes les cellules qui ont contribué à cet achèvement de l'excrétion magique qui elle va retourner à la terre mais transformée, alchimisée par la traversée de notre Être-conscience. Cette traversée de notre être re-qualifie l'énergie de la nourriture ingérée.... Sur les toilettes, vu le temps que cela prend, nous ne pouvons faire qu'une partie de ce travail, de cette visite intérieure extraordinaire, jubilatoire d’ouverture de conscience. Faire ce travail constamment chaque jour, cela devient un vrai éveil de conscience et un amour-harmonie avec nos cellules qui font tout le travail de façon désintéressée. Nous progressons dans la conscience du travail extraordinaire que nos cellules font jour et nuit, sans se plaindre. En même temps nous découvrons qu'il est traître et malsain de surcharger et bousculer nos cellules, d'abuser de notre peuple cellulaire, de le bourrer de choses contradictoires ou de le faire travailler en heures supplémentaires ....
Imaginons alors le potentiel de conscience et de communion que nous permettent nos douze portes et toutes nos cellules qui d'ailleurs y ont des tâches diverses, spécialisées et hiérarchisées. Par exemple, les cellules des pieds ont une tâche plus humble et sacrificielle que celles du système nerveux ou glandulaire.
Alors oui il devient possible de parler de chamanisme ! Mais qui va faire ce travail à long terme ? Ce travail avec la Nature et notre nature intérieure ?
Il faut ainsi noter que lorsque nos cellules sont éduquées, obéissant à nous, leur roi, et qu'elles se vivent aimées, respectées, nourries de vie solaire et de lumière, alors elles deviennent non seulement une unité de travail concentré mais elles brillent du reflet de la Conscience, ceci sur la Terre. Si nous voulons l'âge d'or, là est la clé.
Je voudrais ne pas encombrer et faire court, pourtant il serait sage de prendre note encore que si nous faisons des gestes de pouvoirs et des paroles chamanico-cabalistiques, cela contraint des entités de la Nature et si celles-ci voient que nous sommes des guignols prétentieux dont les cellules n'obéissent pas, alors la Nature se retourne contre nous par la loi d'écho et notre vie est rendue difficile.
Encore deux éléments que je voudrais relever, le premier est qu'un/une chamane se doit d'avoir un engagement tout particulier avec les rythmes et les souligner par un travail spécifique et une consécration. Je pense particulièrement aux quatre fêtes cardinales de l'année qui en réalité sont des Entités contrôlant des passages énergétiques. Je pense aussi aux changements zodiacaux du Soleil, douze fois l'an. Je pense aussi aux passages des signes zodiacaux de la Lune, chaque deux à trois jours, puis spécialement les changements de Lunaison qui sont si précieux pour organiser nos travaux et décisions. Cela n'a rien de difficile, il suffit d'avoir (ou de se faire) à la maison des calendriers détaillés et d'y déplacer régulièrement un curseur. Ces travaux de base avec soi-même et la Nature, révèlent la vérité du chamane. Cette vérité du chamane est dans les petites choses du quotidien effectuées avec simplicité et amour, car celles-ci sont la trame de notre tissage avec la nature. Là je ne peux pas contourner le fait de souligner que chaque femme devrait avoir une "roue des Lunes" où elle suit pas à pas les progressions de son cycle lunaire et donc des quatre Saisons de son cycle où chacune est détentrice d'une tâche et d'une conscience toute particulière. Sans cet outil tenu à jour quotidiennement, comment pourrait-elle soutenir une action et un pouvoir chamaniques ?
Le deuxième élément concerne l'alchimie, je voudrais souligner que sa base se situe dans l'agriculture, là où nous plantons une graine dans un terreau préparé par nous-mêmes, puis que nous suivons dans sa mort, dans sa germination et enfin dont nous prenons soin jusqu'à sa maturité, ceci incluant la récolte de ses nouvelles graines.... Hors de ce processus fondamental il n'y a pas d'alchimie! Ce sont les mêmes processus qui vont s'accomplir en nous-mêmes et vont nous demander les plus grands soins et connaissances "d'agriculture évolutive". Nous sommes nous-mêmes le terreau et la graine.
Je trouve ces sujets fascinants et éducatifs, simples, accessibles et sans prétention, qui du même coup éclairent la Voie chamanique. Aussi cela rend la vie tellement intéressante et vivante. Je vérifie moi même dans mon quotidien, ceci depuis des décennies, ce que j'affirme ici et je souhaite me rendre utile en le partageant.
Lumineux travail !
Pierre-André